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3,55

sur 283 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
A chaque livre, Jean-Philippe Blondel m'enchante en lectrice conquise par son talent naturel à savoir raconter des histoires. C'est encore le cas dans ce « Clochemerle » d'école communale des années 70, sorte de tragi-comédie où s'opposent les anciens et les modernes de l'Éducation Nationale, s'étalent les cancans et les ragots des adultes et s'amorce la compréhension à la vie des enfants.

Ce microcosme scolaire reconstitue une époque révolue, où les familles d'enseignants étaient parfois logées sur place, comme en casernement, où la mixité des élèves s'installait tout juste et où les femmes au foyer (ou au tableau noir de classe) commençaient à se battre pour leur indépendance. Dans ce monde qui ronronnait, des idées novatrices allaient bousculer les vieilles certitudes.

En prenant de la hauteur, l'auteur pointe du doigt avec beaucoup de saveur la fracture post soixante-huitarde qui stigmatise l'éducation traditionnellement réactionnaire face à la progressiste. Ses personnages d'adultes parfois clichés sont vraiment savoureux, et le parcours d'apprentissage en maturité des enfants interpellent nos souvenirs.

Et, plus largement, le roman m'a inspiré un questionnement sans solution: où s'est perdu le respect de l'éducateur dans notre système scolaire? Où se trouvait le bon équilibre entre l'autorité sans subtilité et la trop large tolérance laissée dans l'épanouissement de l'enfant? Vaste débat!

Une lecture récréative et savoureuse.

#netgalley
#rentreelitteraireseptembre2019
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Dans ce roman, Jean-Philippe BLONDEL nous plonge dans les années 75, après mai 1968. Il prend pour prétexte un groupement scolaire de la maternelle jusqu'au CM2 pour décrire les évolutions engendrées par cette époque où le choc pétrolier commence à faire sentir ses effets pernicieux.

Très efficace, on s'attache aux membres des 4 familles d'instituteurs qui officient au sein des classes du groupe scolaire Denis-Diderot. Jean-Philippe BLONDEL aborde, avec brio, la remise en question des méthodes, la tyrannie de certains enseignants envers les élèves, les jalousies des uns ou des autres, les frustrées qui ont besoin de cancaner pour vivre et qui veillent à la bonne morale, sinon c'est la chienlit, la mise en place de nouvelles méthodes plus ou moins appréciées, les amourettes entre collègues, la remise en question des hommes dans cette société où les femmes veulent exister et réclament leur émancipation, ainsi que l'évolution de leurs enfants et leur mal être qui commence à se faire ressentir à l'aube de l'adolescence.

Comme d'habitude, un livre court mais qui ne laisse pas sur sa faim, comme certains. Ces années annoncent le changement et est vraiment une époque bouillonnante où les espoirs étaient permis pour ceux qui avaient le courage de prendre le virage. Encore fallait-il qu'ils en aient les clés, mais l'espoir était là. Une escapade dans le temps qui rappelle bien des souvenirs.
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La grande escapade Jean-Philippe Blondel Buchet Chestel août 2019
#LaGrandeEscapade #NetGalleyFrance.

1975 , une ville de Province, Troyes sans doute, le groupe scolaire Denis -Diderot, école maternelle, école de filles, école de garçons. Un monde à part au sein de la ville. Ses habitants des enseignants , leur famille et leurs enfants. A l'époque on parlait d'instituteurs, ceux qui vivent ici ont eu le privilège d'obtenir un logement de fonction au-dessus de l'établissement dont ils sont le directeur ou la directrice. Leurs gamins se fréquentent. Bien sur il y a des rivalités, des âmes blessées. Bien sûr chaque fait et geste est susceptible d'être épié, noté, enregistré ..
Alors les gamins dans tout cela? Pas toujours facile de fréquenter la classe où le père de son copain sévit! Pas facile de s'épanouir, de se découvrir quand vous êtes traité de balourd, de peureux , que vous êtes gaucher dans un monde de droitier. C'est ce que pense Philippe Goubert du haut de ses 10 ans en ce moment fatidique où il se balance accroché au bord de la corniche les pieds dans le vide à 10 m au-dessus du sol !
1975/1976 sont des années charnières. 1968 a essaimé , les idées, les mentalités commencent à changer, le monde d'hier se craquèle, la femme apparait dans le monde du travail, aspire à s'éloigner des fourneaux, aspire à vivre selon ses aspirations , la mixité à l'école est effective.
Jean-Philippe Blondel nous raconte un monde en mutation, celui des enfants en passe de devenir des adolescents, celui d'adultes en point d'interrogation sur eux-mêmes.
C'est toujours avec beaucoup de plaisir que je découvre les romans de Jean-Philippe Blondel. Ici je me suis sentie moins à mon aise, j'ai vite étouffée dans cette atmosphère "caserne"mais je n'étais pas la seule . Parents , enfants sont complètement asphyxiés, englués dans leur quotidien. Philippe Goubert réussira à "grandir". Les adultes verront leur vie exploser .Après un début un peu longuet, étouffant même le récit s'accélère, les personnages prennent enfin de l'épaisseur et leur vie s'accélère.
Un grand merci aux éditions Buchet- Chastel pour ce partage .
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de cet auteur, j'avais surtout aimé "Un hiver à Paris". le thème de celui-ci m'attirait et la critique d'Idil m'a encore plus donné envie de le lire. Il est sorti en poche récemment.

1975, au sein des logements de fonction de plusieurs familles d'instituteurs ( trices). Une année va être chroniquée, ponctuée de faits marquants pour les uns et les autres. Une année charnière, entre passéisme et modernité, notamment dans le cadre de l'éducation.

L'école devient mixte, les méthodes changent et creusent davantage l'écart. Il y a les enseignants qui continuent à infliger des punitions physiques, tel le terrifiant Lorrain, et celles et ceux qui entendent faire souffler un vent de nouveauté comme Charles Florimont.

Mais tout ceci est encore timide, les quelques filles mêlées aux garçons sont vues comme des choses fragiles, à traiter différemment. Je me souviens qu'en 1972, au collège, nous les filles avions un cours de cuisine ou couture pendant que les garçons faisaient de la technologie!!

La période est socialement bien analysée, mais ce qui m'a plu surtout , c'est l'intrusion dans l'intimité des familles. Et j'ai adoré l'humour cynique de l'auteur, pour décrire les bévues de chacun, leurs pensées assassines. On ne peut pas dire qu'ils soient bien sympathiques, tous ces personnages! Certains sont peut-être traités de façon un peu caricaturale , mais on s'intéresse à leur évolution, aux changements inattendus. La vie est là, qui bouillonne, à travers leur quotidien. C'est Philippe Goubert, l'un des enfants, que j'ai préféré. Maladroit et replié sur lui-même, il va se transformer....

Un récit doux-amer, que j'ai envie de prolonger, car une suite existe, qui vient d'être publiée. Un bond dans le temps: ce sera 1989...
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Je lis plus vite que je ne chronique et il arrive parfois que j'oublie de faire mes retours de lecture. C'est le cas par exemple avec La Grande Escapade de Jean-Philippe Blondel que j'avais découvert grâce aux éditions Buchet-Chastel.
1975. Tandis que le pays subit les effets du premier choc pétrolier, que les femmes revendiquent leurs droits et que la mixité s'impose dans les cours de récréation, rien ne semble devoir troubler le quotidien des familles d'instituteurs du groupe scolaire Denis-Diderot. À moins que le train du changement ne s'engouffre tout à coup dans les classes et les corps et ne redessine les frontières d'un monde très différent.
La Grande Escapade est un roman qui nous emmène au milieu des années 1975 dans le quotidien de cinq familles d'instituteurs (nos actuels professeurs des écoles).
Nous suivons des enfants et des adultes qui sont au coeur d'une société en pleine mutation. Les méthodes éducatives évoluent, l'élève a une place de plus en plus importante et surtout... arrive la mixité dans les classes.
Plein de bouleversements donc, qui ne sont pas toujours facile à accepter par certains.
J'apprécie toujours autant la plume de Jean-Philippe Blondel, sa façon d'écrire, de croquer une époque. C'est parfois sans concession et j'ai aimé découvrir le milieu des années 1970, moi qui suis née en 1974 et n'est donc pas tout à fait vécue la même enfance que nos personnages.
Vous l'aurez compris, je garde un très bon souvenir de cette lecture.
Ma note : quatre étoiles.
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Jean-Philippe Blondel remonte une fois encore le fil du temps et nous livre une fiction à l'intérêt social marqué. La Grande escapade est une plongée dans le monde scolaire du milieu des années 70. Elèves, instituteurs, institutrices (et leurs conjoints) vivent une époque troublée. On pourrait dire que le roman est une radioscopie d'une période transitoire, période marquée par Mai 68 et son envie de respirer, d'abolir les règles, de s'extraire des carcans. L'école est ainsi le microcosme idéal, l'objet d'étude parfait pour observer à la loupe l'évolution des mentalités et des comportements qui s'opère inexorablement. le quotidien scolaire régi jusqu'alors par des lois rigides, des principes et des méthodes rétrogrades se voit remis en question par une société qui change et une jeunesse plus avide de liberté. L'ère est à l'épanouissement personnel.

Le roman fonctionne comme une caméra embarquée pour nous rendre témoins de tous ces bouleversements. Ce qui était jusqu'alors considéré comme acquis est interrogé : peut-on encore imposer des leçons de morale ? Asseoir son autorité à force d'humiliations et de brimades ? Se fermer à la culture anglo-saxonne ? Séparer filles et garçons?…
La mixité à l'école, les méthodes éducatives, le contenu des activités pédagogiques, la place des femmes, le couple, la sexualité.... sont abordés. Quand les changements extérieurs franchissent les grilles de l'école, c'est la vie de chacun qui est amenée à s'adapter.
Une véritable mutation, une échappée vers un monde moderne tour à tour effrayant et jubilatoire. le futur, c'est la liberté et peut-être le bonheur, mais aussi le « clinquant », le superficiel, l'enfant-roi...

Mais tout l'art de Jean-Philippe Blondel est dans son écriture et le ton qu'il adopte. Avec humour et légèreté, il nous entraîne dans l'exploration des relations humaines. Les personnages sont souvent égratignés pour leur fâcheuse tendance à l'hypocrisie, au complotisme, à la trahison... Mais c'est un peu un quotidien à la « Desperate housewives » qu'il décrit, ce qui offre des passages plutôt savoureux. le roman m'a fait souvent sourire. Et les personnages, même les plus retors et réactionnaires, sont tout de même attachants et quelquefois surprenants.

Ce nouvel opus est donc un bon moment de lecture.
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Un doux parfum de nostalgie accompagne ces pages. C'est tout une époque qui est décrite. Les personnes qui avaient dix ans dans le milieu des années 70 s'y retrouveront, et apprécieront peut-être encore davantage cette lecture, car elle pourrait assurément raviver quelques souvenirs !
Je suis de la génération qui a suivi, mais ayant vécu mon enfance en casernement, certains passages de ce livre m'ont fait sourire et ont rappelé à moi quelques beaux moments d'aventures avec la construction de cabanes et de "bêtises" entre enfants de la caserne.
« Les rejetons des locataires du groupe scolaire et leurs voisins immédiats forment une bande plus ou moins hétéroclite qui vadrouille du jardin public au terrain vague situé derrière les bâtiments, descend parfois jusqu'au supermarché au bout de la rue Denis-Diderot, déambule, passe d'une cour à l'autre, organise des jeux, des tournois, des courses et laisse aux parents une paix royale jusqu'à dix-huit heures trente, heure à laquelle tous les enfants doivent impérativement rentrer chez eux afin d'y être dûment shampooinés et récurés. C'est une bande aux contours flous, qui ne compte aux jours creux que trois ou quatre membres mais dont le nombre peut monter jusqu'à neuf ou dix lors des vacances scolaires. Ça rit, bouillonne, éructe, crie, se chamaille, s'insulte, se bat, se rabiboche, méprise le danger et les trouillards. »
Jean-Philippe Blondel évoque une époque aujourd'hui révolue : les écoles sont mixtes, les professeurs ne sont plus logés dans l'enceinte des établissements, les hommes ne sont plus les seuls à mener la danse, les femmes sont elles aussi aux commandes.
Un beau moment de lecture; je comprends qu'elle ait suscité des engouements et notamment celui d' Yves "mon" libraire ;-)
Lien : https://seriallectrice.blogs..
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J'aime beaucoup l'univers de Jean-Philippe Blondel que je n'avais pas lu depuis un moment.
Je ne sais pas si j'avais oublié son style mais j'avoue avoir été un peu freinée au départ par son sens du détail et de la précision pour entrer dans l'histoire. Puis je me suis laissée entraîner dans la vie des habitants, petits et grands, des logements de fonction du Groupe Scolaire Denis-Diderot.

Entre nostalgie et réminiscence, on revisite les années 70, la liberté des enfants, la remise en question des modes d'éducation, le début de la société de consommation, une affirmation du féminisme. Mais des thèmes intemporels sont aussi abordés tels que la relation entre parents et enfants ou au sein du couple, le questionnement sur ce qu'on a accompli dans la vie et la perception que les autres ont de soi.

C'est parfois drôle, souvent tendre, un peu trop décousu mais toujours touchant.
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Je ne sais pas si ce roman est représentatif du style de Jean-Philippe Blondel, c'est la première fois que je le lis, mais je lui ai trouvé un charme fou. Je me suis glissée avec beaucoup de plaisir dans cette machine à remonter le temps qui ramène ceux de ma génération (en tout cas) au bon vieux temps de leur scolarité en l'année 1975. Je ne suis pourtant pas très fan de l'exercice, de ces romans d'apprentissage qui s'étendent à la frontière de l'enfance et de l'adolescence. Mais voilà, le ton m'a tout de suite plu, fait sourire et parfois même éclater de rire. Peut-être ai-je retrouvé un parfum de vécu, l'atmosphère d'une époque... Quoi qu'il en soit, je ne regrette pas l'escapade.

Au sein du groupe scolaire Denis Diderot, dans une ville de province de l'est de la France, on sent souffler le vent du changement. Cette histoire de classes mixtes d'abord qui en fait grimacer plus d'un. Et puis ces nouvelles méthodes d'enseignement, initiées par un certain Freinet et dont le nouveau maître-formateur, Charles Florimont se fait le chantre, au grand dam du Directeur Lorrain. le changement, on le sent aussi du côté des élèves dont pour certains, et le jeune Philippe en particulier ce sont les derniers mois dans l'enfance, après ce sera le collège, une autre histoire. Une année charnière, marquée par une conversation surprise dans laquelle Philippe est décrit comme quelqu'un "faisant des manières", expression qui le déstabilise et influera sur le cours de sa vie, mais ça, il ne le sait pas encore. On ne parle pas vraiment de féminisme mais, quand même, il y a de drôles de trucs dans l'air, des revendications et des envies inhabituelles. de quoi entrevoir un nouveau monde...

La force de ce récit, ce sont très certainement ses personnages à la fois cocasses, tendres, vulnérables et terriblement attachants. Engoncés dans le carcan d'un certain type d'éducation, un certain modèle de société, et subitement confrontés à de nouveaux possibles, machine parfaite pour raviver les fantasmes ou, de façon plus ambitieuse, révéler des vocations. Les enfants ne sont pas les seuls à se voir offrir plusieurs manières de grandir. Les adultes qui les entourent ne sont pas en reste et les suivre dans leurs parcours émancipateurs se révèle aussi piquant que savoureux. Tout ceci sert de toile de fond et de révélateur au jeune Philippe, observateur, acteur et plus tard, un jour, narrateur de cette période.

Si le sourire est omniprésent, l'émotion pointe aussi son nez et c'est le coeur un peu serré, empreint de nostalgie qu'on lâche la main du jeune Philippe au moment de tourner la dernière page, avec cette même sensation qu'après un dîner entre potes à reparler du bon vieux temps.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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J'ai un faible pour cet auteur qui raconte si bien le milieu dont je suis originaire. Je ne sais absolument pas si ce roman peut plaire à un large public, car il se situe dans un microcosme que peu de gens ont connu : les logements de fonction pour les institutrices et instituteurs des écoles primaires. J'ai envié celles et ceux de mes amis filles et fils d'instit, comme moi, qui pouvaien,t en dehors des heures d'ouverture scolaires, faire de la cour de récréation leur aire de jeux. le roman se situe en 1975, année où s'impose un peu partout la mixité ce qui n'est pas du goût de tout le monde. le roman commence par une tragédie évitée de peu : la chute de Philippe 11 ans du toit de l'école. En effet, si les enfants du roman jouent assez peu dans la cour, ils investissent le grenier qui donne sur le toit. Bien sûr après l'intervention des pompiers pour sauver l'enfant, ils seront interdits de grenier et se réfugieront sur un terrain vague. Ce qui me frappe dans ce roman, c'est l'incroyable liberté dont profite ces enfants. Ils sont laissés à eux même beaucoup plus que ce que je connais des enfants de cette époque. Leur terrain vague est mitoyen d'une ligne de chemin de fer, ils ont, évidemment, interdiction de la traverser , ce qu'ils font, évidemment !
Le livre se divise en quatre chapitre, la présentation des résidents du groupe scolaire Denis Diderot, le second s'appelle « Automne », puis « Printemps » et enfin « Été ». Cela permet de suivre tout ce petit monde une année scolaire, l'auteur raconte avec précision toutes les tensions et des relations plus ou moins réussies entre les enseignants. Il y a donc quelques intrigues qui, à mes yeux, sont secondaires par rapport à l'intérêt principal du livre : je n'avais pas idée à quel point les moeurs de l'école ont évolué : entre la paire de claque (« bien méritée, celle-là ! ») que les instituteurs et institutrices n'hésitent pas à distribuer, les cheveux sur lesquels ils tirent au point d'en arracher des touffes (« ça t'apprendra à faire attention ! »), les oreilles qui gardent les traces d'avoir été largement décollées à chaque mauvaise réponse ou manquement à la discipline (« ça va finir par entrer, oui ou non ! »), aucun enfant d'aujourd'hui ne reconnaîtrait son école ! J'ai aimé tous les petits changement de la vie en société, nous sommes bien sûr après 1968, une référence pour l'évolution des moeurs mais en réalité, comme souvent, il a fallu bien des années pour que cela soit vrai et que les enfants ne soient plus jamais battus à l'école même si chez eux ce n'est pas encore acquis en 2020…
Lien : http://luocine.fr/?p=11246
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