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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Lorsque j'ai reçu un mail de Babelio me proposant de recevoir ce livre dans le cadre d'une masse critique privilégiée, j'ai tout de suite accepté, juste sur le nom de Jean-Philippe Blondel. Son roman "1979" m'avait beaucoup plu et je m'étais promis de revenir tôt ou tard vers cet auteur. Mais il s'agit ici d'un témoignage dévoilant des pans entiers de sa vie et principalement les épreuves les plus dures qu'il a dû traverser.
C'est toujours délicat, ce besoin de se livrer aux regards des autres, sans pudeur, dans quel but ? Simplement pour mettre des mots sur des événements, les exorciser en quelque sorte, ou pour partager, espérer être utile à ceux qui peuvent se retrouver dans ces situations, leur montrer qu'ils ne sont pas seuls.
De lecteur, on peut se sentir voyeur, partagé entre l'empathie pour l'auteur, le soulagement d'avoir soi même, du moins pour l'instant, échappé à de telles épreuves ou juste indifférent suivant nos sensibilités propres, nos vécus...
Chacun abordera cet écrit différemment, pour ma part je l'ai trouvé extrêmement intime, on oublie l'auteur et on trouve l'homme, démuni face à la maladie. On pénétre dans ses pensées, son quotidien, son histoire déjà marqué par de lourds épisodes. Jean-Philippe Blondel, touchant et sincère, fait preuve d'honnêteté, il ne semble rien cacher de ses sentiments, de ses réflexions.
Une existence parmi tellement d'autres confrontées aux mêmes maux mais qui nous rappelle que la vie continue et que malgré les épreuves qu'il subit, l'homme a la capacité de continuer, d'aller au delà et d'encaisser, se remettre debout pour soi et ses proches.
J'ai également apprécié les quelques confidences que l'auteur nous donne sur son processus de création.
Un grand merci à Babelio et aux éditions l'Iconoclaste pour l'envoi de ce livre.
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Quarante ans après avoir accidentellement perdu toute sa famille, le romancier Jean-Philippe Blondel doit affronter la terrible épreuve du cancer. Et ce lymphome perfide qui pèse sur lui l'oblige à une seconde traversée du feu qui bouleverse sa vie de mari, de père, de professeur et d'auteur reconnu, et rebat toutes les cartes d'une existence parfaitement huilée. En un instant, l'avenir ressemble à un trou noir tandis que sa carrière de romancier s'évapore dans un cabinet de radiologie.
Tout le talent de l'écrivain réside dans cette capacité à mettre des mots justes sur la masse de sentiments, de sensations, d'angoisses et de peurs qui submergent le malade. Un récit autobiographique très émouvant !
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A chaque nouvelle parution d'un roman de cet auteur, je cours à la librairie ! Je remercie Babelio et la maison d'édition pour cet envoi. Ce roman est singulier, à la marge des autres...

L'auteur nous invite à l'accompagner dans une phase douloureuse de sa vie : de l'annonce de son cancer à sa guérison. On suit donc, au fil de pensées de l'auteur - oscillant entre optimisme et pessimisme - le chemin, long, vers la guérison. Quelques verbes à l'infinitif viennent découper les parties de ce livre : courir, annoncer, absorber, écouter... Autant de verbes qui révèlent les étapes et la détermination de l'auteur, et qui se raccroche au présent.

Un livre intime, une part d'autobiographie en toute sincérité.
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Je ne connaissais de Jean-Philippe Blondel que son premier roman, Accès direct à la plage, que j'avais beaucoup apprécié. C'est donc avec grand plaisir que j'ai reçu son dernier roman Traversée du feu lors d'une masse critique, et je remercie d'ailleurs Babelio et les Editions de L'iconoclaste pour cet envoi. Traversée du feu est un roman autobiographique. Jean-Philippe Blondel, atteint d'un cancer du système lymphatique en 2021, est amené à faire le point sur sa vie, son passé, ce qu'il a construit, et comment il envisage son avenir. J'ai beaucoup aimé cette introspection, qui donne envie de relire son premier roman et de lire les autres à la lumière de ce qu'il confie ici sur son écriture et son métier de romancier. J'ai aussi beaucoup aimé les passages relatifs au parcours de soins, de l'annonce de la maladie à l'annonce de la rémission, tout en sobriété, mais en même temps pleins d'humanité. Une très belle lecture.
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Des récits autour de la maladie et du cancer, il en existe plusieurs.

Des récits autobiographiques sur le sujet, par un écrivain, auteur de plus d'une vingtaine de livres, qui partage son expérience avec une plume simple, accessible, sans pathos, et d'une beauté à vous faire dévorer le livre, c'est beaucoup plus rare.

Quelle plume ! Pas de poésie ou de grandes formules, mais de la fluidité, de la franchise, de l'intime sans exhibition, du partage sans complainte, une furieuse envie de vivre et d'accepter, enfin, ses propres morts lorsque, pour la première fois, il doit faire face à la sienne.

"Tout ce qui me tue me rend vivant."

Une sacrée belle surprise.


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"Quatre décennies, ça doit être le maximum pour le totem d'immunité. Après tout peut recommencer"
Jean-Philippe blondel a traversé un premier cercle de feu à 17 ans quand il perd sa mère et son frère dans un accident de la route puis quatre ans après son père qui meurt aussi en voiture.
C'est déjà beaucoup pour un homme, non ?
40 ans plus tard l'auteur est atteint d'un lymphome de surcroît en pleine période de Covid ; il embarque les lecteurs dans cette nouvelle traversée du feu : examens médicaux, souffrance physique et psychique, doutes, remises en cause, espoirs.
On dirait bien (mais allez savoir) qu'il s'agit d'une véritable autobiographie contrairement à d'autres textes précédents comme "et rester vivant". Ce récit est d'autant plus crédible qu'il ne se ménage guère, il confesse volontiers les travers de sa personnalité, avec ironie parfois et (fausse) modestie.
Jean-Philippe Blondel, par ailleurs professeur d'anglais, a publié une trentaine de livres à destination des jeunes et des adultes et toutefois il est assez peu reconnu des critiques et de ses pairs ; dommage car la fluidité de son style et l'apparente simplicité de ses phrases n'affaiblissent aucunement la profondeur de ses propos, ils permettent au lecteur d'adhérer complètement au récit et d'en ressortir plus fort et joyeux.
En creusant encore une fois son passé douloureux , l'auteur est semble-t-il parvenu (sans les oublier bien sûr) à mettre de la distance avec ses disparus pour mieux aimer les vivants et profiter du présent.
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Jean Philippe Blondel nous livre le récit d'une plongée en enfer en réussissant à ne jamais être larmoyant ou misérabiliste. Sa ligne de vie s'est coupée quand il avait 21 ans, il l'a raccommodée à grands coups d'amitiés, de voyages et de bonheurs simples. Et voilà que fil se rompt à nouveau. L'auteur nous épargne le registre du « à quelque chose malheur est bon » mais préfère nous décrire son envie de vivre et son adieu au passé.
Pas de reproche pas de « et si », mais le récit d'une résilience sincère et lucide.
Inconditionnelle de JP Blondel, je m'étais précipitée sur Café sans filtre et je dois avouer que j'étais restée à côté du roman. Je comprends avec ce dernier livre dans quel contexte il avait été écrit et peut être sa recherche de (trop ?) douceur. Avec ce récit, j'ai retrouvé l'univers de JP Blondel. Des mots simples emprunts d'humilité qui filent droit au coeur.
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Avec Jean-Philippe Blondel, c'est la vie qui est contée. La vie avec sa beauté et sa tristesse. Ici, la maladie s'invite à la fête. Extinction des feux. Tout s'assombrit. La musique s'arrête. Faites place aux larmes…
C'est ce qu'aimerait la maladie !
Point de détresse dans cet ouvrage. C'est bien un hymne à la vie, une ode à la joie. Tous ces petits bonheurs insoupçonnés, oubliés, mis de côté. La vie de tous les jours en lutte avec la vie. On oublie facilement la chance qu'on a de profiter de cette vie.
L'auteur nous incite à mettre un pas de côté et d'admirer la vie, notre vie et la vie de notre entourage.
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Jean Philippe Blondel nous livre le récit d'une plongée en enfer en réussissant à ne jamais être larmoyant ou misérabiliste. Sa ligne de vie s'est coupée quand il fait 21 ans, il l'a raccommodée à grands coups d'amitiés, de voyages et de bonheurs simples. Et voilà que fil se rompt à nouveau. L'auteur nous épargne le registre du « à quelque chose malheur est bon » mais préfère nous décrire son envie de vivre et son adieu au passé.
Pas de reproche pas de « et si », mais le récit d'une résilience sincère et lucide.
Inconditionnelle de JP Blondel, je m'étais précipitée sur Café sans filtre et je dois avouer que j'étais restée à côté du roman. Je comprends avec ce dernier livre dans quel contexte il avait été écrit et peut être sa recherche de (trop ?) douceur. Avec ce récit, j'ai retrouvé l'univers de JP Blondel. Des mots simples emprunts d'humilité qui filent droit au coeur.
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Merci à Babélio de m'avoir proposé cette lecture grâce à une #massecritiqueprivilégiée
Découverte de l'auteur pour moi, et j'ai beaucoup aimé.
À l'âge de 18 ans, l'auteur perd sa mère et son frère aîné dans un accident de voiture, puis 4 ans plus tard son père.
À 56 ans, en 2021, on lui diagnostique un lymphome, mais les oncologues le rassurent, en quelques séances de chimio, il sera guéri.
Aura-t-il la force d'affronter à nouveau cette nouvelle épreuve ?
Ce n'est pas larmoyant, c'est l'histoire d'une vie ponctuée de pourquoi. Pourquoi a-t-il décidé de prendre le train le jour où sa mère et son frère sont décédés ? Pourquoi ce cancer alors qu'il se reprenait physiquement en main ?
On ressent beaucoup de résilience, d'espoir, de calme et de paix dans ce livre, mais aussi les angoisses et la peur face à l'inconnu, ce cancer.
Le texte est très émouvant, une jolie leçon de vie.
Ce livre de 200 pages ne vous laissera pas indifférent
"Deux fois j'ai regardé la mort en face. Je n'en reviens pas d'être encore là. Ce que j'ai appris se résume en un mot : la joie."
Lien : https://www.instagram.com/on..
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