Le papier, gondolé d'avoir trop rebondi de facteurs en concierges, était humide de la dernière averse.
Le silence continuait d'habiller leur séparation du manteau de la tragédie, où rien n'est jamais tout à fait dit avant le mot de la fin.
Elle mettait toute son espérance dans l'immobilité des jours.
Chacun n'épie l'autre que pour lui demander la vie, pour en surprendre moins le secret que la recette.
On ne conjure pas autrement le démon qu'en l'invitant à sa table.
(...) la carte de France, ce profil dont les landes sont le menton, la Gironde la bouche maussade, la Bretagne le nez bourgeonnant, le Cotentin une verrue et l'estuaire de la Seine une arcade sourcilière sous le front qui s'en va, légèrement fuyant jusqu'au Pas-de-Calais.
Je ne sais s'il a vu avec les mêmes yeux que moi monter ces vagues, semblables aux danseuses du cancan, qui troussaient haut des étoffes vertes, agitaient des jupons d'écume et finissaient par s'abattre, un rang après l'autre, dans une longue extension qui rappelait le grand écart
Et il faut bien reconnaître, là encore, que la constitution de ce patrimoins affectif ne s'opère jamais mieux que devant un verre.
Car enfin la capacité d’éprouver les tristesses ou les joies d’autrui nous distingue de l’animal. Et il faut bien reconnaître, là s’opère jamais mieux que devant un verre…
Je ne suis pas un individu triste, je suis un triste individu.