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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le prologue commence par un enterrement en 2008.
Une silhouette se glisse entre les tombes.
Une semaine plus tôt avait lieu un festival de musique et de littérature auquel participent des amis dont l'amitié de jeunesse s'était déroulée de 1979 à 1985.
Ils étaient trois amis, Jean-jacques, Blaise et Stéphane.
L'un d'eux, Stéphane a été assassiné et le meurtre n'a jamais été élucidé.
Stéphane était en couple avec Virginie et celle-ci a accouché d'un garçon quelques mois après le crime.
Devenu adulte, le fils, Robert, va essayer de percer le mystère en compagnie d'Esfera qui symbolise la fille au mitote ( un nom d'origine toltèque qui signifie l'inconscient habité par nos secrets entre nous et les autres).
Esfera est en effet habitée par des personnages mystérieux, aux secrets ténébreux.
La vérité sera recherchée par de nombreux interviews qui vont nous dévoiler le point de vue de chaque personne pour aboutir à une fin inattendue.
Les personnages sont finement analysés et tous les éléments de l'intrigue sont admirablement liés entre eux.
Petit bémol pour moi, il faut pour entrer à fond dans le roman connaître la musique des Led Zeppelin que je ne connais que de nom mais mon ignorance n'empêche quand même pas la compréhension du roman qui adopte un fil conducteur très clair.
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En premier lieu, grâce à cet ouvrage, j'ai pu rejoindre mes potes de 79 avec « Led Zep » dans la tête et la nostalgie dans la musette. Pour nous, le must : ressembler à nos idoles.
Inévitablement, il y avait celui qui portait le gilet à franges sur son torse nu, son jean blanc moulant à la ceinture s'évasait amplement sur ses pieds nus dissimulés sous le cône de toile « pattes d'eph' » élimé à force de s'éclater sur le mythique « Whole Lotta Love ».
Le « beau gosse », le « Robert Plant » de base. Comme dans le livre.
Seulement il ne s'appelait pas Stéphane et il n'a pas été assassiné.
On avait « Alice Cooper », pour celui-là, on demandait à sa mère d'aller nous acheter des collants noirs au « Monop' » pour se dépêcher ensuite d'y faire d'énormes trous aux ciseaux avant qu'il les enfile sur ses jambes poilus. Après ça, on lui obscurcissait les orbites au noir de bouchons brulés. Trop cool !
Seulement il ne ressemblait pas à Jean-Jacques et il n'est pas devenu un musicien reconnu, compositeur et guitariste. Comme dans le livre.
Il y avait « Bowie » aussi, période « Alladin Sane » avec l'éclair multicolore sur le visage et la bouche enamourée.
« The Prettiest Star ».
Mais rien à voir avec Blaise au physique un peu ingrat qui, dans le roman, veut faire de la politique et produire une comédie musicale branchée avec ses amis colocs. Avide de réussite.
Et puis moi, qui n'étais pas en reste avec mon maxi à carreaux roses, mes « Clark's » bleues et mon bonnet plat, le « Ian Anderson » (Jethro Tull) du 12ème arrondissement.
« Sitting on the park bench » attendant mes cop's pour aller faire un « flip » au rade du coin après nos cours.
On était une vraie bande, comme dans le livre, on faisait les mêmes conneries, on avait les mêmes attentes, les mêmes craintes, les mêmes ambitions, les mêmes désillusions.
Seulement que l'on n'a pas subi de drame. Pas comme dans le livre.

Et puis il y avait les filles, enfin, les filles… on était souvent amoureux de la même, et une fois qu'elle avait choisi, on se faisait une raison. Dans le roman, peut-être pas !
Entre Jean-Jacques, Blaise ou Stéphane on ne sait pas. On ne comprend pas, enfin pas tout de suite…Parce qu'avec la douce et libre Agatha, on se pose beaucoup de questions.
Et puis il y a aussi Virginie qui chamboule tout par amour, toujours, et Ruth qui apaise la braise, présume-t-on…

Mais voila qu'apparaissent et se manifestent les enfants de ces gens, Esfera et Jonathan qui ont hérité de leurs parents les frasques d'antan. Ils veulent comprendre, dissoudre la souffrance, se défaire de ce qui les fige dans le vécu, dissiper le brouillard des non-dits, apprivoiser leur mitote…

Marceline Bodier « s'est laissée aller à son goût à l'introspection », et c'est là finalement où réside toute l'importance de son texte. Son intérêt lui, se niche dans les multiples facettes, décortiquées, disséquées, épluchées de chacun de ses personnages.

J'en suis sorti « Dazed and Confused ». Et c'est bon !
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Une campagne ennuyeuse, une colocation sulfureuse, des étudiants en médecine sans vocation, des musiciens exaltés, une création qui sort un peu trop des codes, un talent inné contre une réussite au long court, une amitié homme femme assez trouble, un arriviste froid qui ne croit plus : ces ingrédients ont abouti à un meurtre, mais pourquoi ? comment ?
L'auteure profite de son roman pour écrire l'histoire de ses personnages. On s'étonne, on cherche. Peut-être faut-il regarder ailleurs. Ou pas.
Peu à peu, on s'interroge sur ce qui pourrait être là normalité, ce qui aurait pu faire que ce meurtre n'ait pas eu lieu. Et l'on découvre les dérapages, pernicieux, faits de petits riens et d'essentiel.
Bien mené.

Lien : https://partagerlecture.blog..
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« L'histoire de ton père c'est aussi ton histoire. » dit Esfera, la fille de l'un des personnages principaux du roman.
Marcelline Bodier raconte cette histoire avec beaucoup d'empathie pour les personnages qu'elle décrit comme si elle les avait personnellement connus.
Histoire universelle, histoire de la vie. Histoire de la construction des personnalités de quatre adolescents qui décident ensemble de sortir du chemin que leurs parents avaient tracés pour eux et imaginent un chemin qu'ils ont choisi, la musique en est l'asphalte, la littérature le ciel, la politique les nuages.
Jean-Jacques, Blaise et Stéphane sont nés en 1962, Agatha en 1965. Très vite survient la difficulté de fonctionner en duos alternatifs ou en trios. Et, avec ces difficultés, la trahison peut devenir une solution. La relation privilégiée entre Agatha et Stéphane devient un point d'achoppement.
Stéphane est parti à la ville, Nancy, et lorsqu'il revient pour le week-end et les vacances, à Lincey, il brille aux yeux de ses amis et d'Agathe.
Il faut dire qu'à dix-sept ans en 1979, son oncle Etienne l'emmène à l'un des premiers concerts de Led Zeppelin en France…
Lorsqu'ils se retrouvent ensemble pour leur études à Nancy, vivant dans un même appartement, le rêve prend forme.
L'admiration de Stéphane pour Robert Plant le chanteur du groupe va emporter l'adhésion des quatre amis. Jean-Jacques abandonne ses études de médecine pour sa mettre à la guitare et très vite l'idée d'un opéra rock émerge…mais la disparition subite de Stéphane y met un terme. le projet collectif se mue en projets personnels.
Quarante ans plus tard, le principe de réalité a pris le pas sur le principe de plaisir, mais les regrets et les remords ne sont pas pour autant évacués.
Ils sont devenus des notables, installés dans la vie. Des élites comme celles qu'ils rejetaient.
L'écriture de Marcelline Bodier est impitoyable, et juste. Elle pousse les différents personnages dans l'introspection jusqu'au vertige, jusqu'au doute, jusqu'à la haine de soi pour certains, le dégout ou la détestation d'autrui.
Mais, elle ne se contente pas d'exposer les faits, de décrire les événements du passé ou ceux du présent, elle crée un véritable univers dans lequel se débattent ses personnages et surprend le lecteur avec des surprises et des rebondissements dignes de certains polars.
J'ai trouvé ce roman « puissant ». Marcelline Bodier pose les termes de la survie dans une société qui nie de plus en plus les références au passé, trouvant un difficile équilibre entre bien pensance et repentance.
Son roman est une histoire d'enfants du siècle dans le sillage de mai 1968, qu'ils n'ont pas vécus, où ils ont puisé à cette source de rêves sans jamais parvenir à les concretiser et sont rentrés dans le rang.
J'y retrouve beaucoup de mes souvenirs…

PS : J'ai choisi de ne pas évoquer le mitote pour ne pas spoiler, ni de revenir en détails sur l'histoire déjà évoquée dans les autres chroniques.
Lien : https://camalonga.wordpress...
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Et voilà comment grâce à Netgalley, j'ai déniché une petite perle de l'auto-édition.
Un groupe d'amis adolescents dans les années 70 liés par leurs origines et la musique ; l'un est assassiné. Plus de 20 ans après, son fils ressurgit pour connaître la vérité.
Non, ce n'est pas un polar, même s'il y a une intrigue. C'est avant tout un roman sur l'amitié, sur le poids de l'histoire familiale, sur la valeur de nos apprentissages.
L'auteur procède à une fine analyse psychologique de chacun des personnages. le lecteur a donc l'impression de tous bien les connaître, d'être un observateur privilégié de chaque individu qui forme ce groupe, d'être capable parfois d'anticiper leur réaction.
Les pages se tournent facilement ce qui n'exclut pas une certaine réflexion sur le devenir des amitiés sincères de la jeunesse lorsque l'adulte a fini sa mue.
Ce qu'il me restera de ce roman est une lumière : celle des paysages, celles des espérances, celle de la créativité.
À lire
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Ce thriller psychologique se déroule comme une séance d'analyse : le discours esquisse la trame d'une histoire qu'il n'y aurait aucune raison de remettre en cause. Et cependant, le récit déraille, annonçant l'énigme des morceaux que l'esprit s'échine à perte à rassembler.


Les trames temporelles alternent entre un présent un peu terne et un passé qui semblait prometteur. Ces temps inconciliables parviennent à se relier à travers l'intemporelle référence à Led Zeppelin. Reste perdu cependant le souvenir du moment où la rupture entre le temps mythique et le temps historique s'est opérée.


« […] et je sais que ce ne sont pas les déportés qui peuplent les asiles psychiatriques, ni même leurs enfants, mais leurs petits-enfants. Parce que le secret qui ronge leurs grands-parents, qui blesse leurs parents, chez eux, il arrive à l'état de case blanche à laquelle il ne faut pas toucher. Mais ils ne savent pas pourquoi, ils ne savent pas mettre de mots dessus, et ne pas savoir les rend fou. Alors la malédiction ne va pas en s'éteignant ; au contraire, elle grandit jusqu'à l'explosion finale… »


De même, l'histoire se résout dans la précipitation, avec le besoin d'en découdre. Toutes les résolutions sont imaginaires.
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Je ne m'attendais pas du tout à un tel roman! Il est très psychologique, du coup, je ne sais pas vraiment dans quelle catégorie le placer. C'est un roman très profond, l'auteur réussi à nous emporter dans un tourbillon de sentiments et de questions...

Marceline Bodier nous livre ici une belle histoire d'amitié, d'amour, de famille... Bref, on a beaucoup de personnages à découvrir mais ils sont tous très bien travaillés et approfondis. On en apprend petit à petit sur chacun d'eux, le fil de l'histoire se tisse au fil des pages et nous découvrons un passé troublant que la nouvelle génération souhaite comprendre pour mieux appréhender le futur. En effet, nous découvrons tout d'abord une bande d'amis des années 80, des jeunes insouciants et heureux que rien ne peut séparer... Jusqu'au jour où l'un d'entre-eux meurt dans des circonstances plus ou moins troublantes. Les années passent et la nouvelle génération, les enfants de ces anciens jeunes, mènent une "enquête" pour comprendre ce passé... Surtout que l'un d'eux est le fils de la victime! En effet, Stéphane est mort sans savoir que sa copine portait leur futur enfant.

C'est donc à travers Esfera (la fille de Jean-Jacques) que nous suivons cette quête de vérité, pour nous mener vers un final vraiment surprenant! Je n'avais à aucun moment découvert le fin mot de cette terrible histoire, la lecture de la vérité est finalement une vraie révélation mais après coup, je me suis dit que c'était logique...

J'ai beaucoup aimé ce roman qu'on peut un peu qualifier de polar finalement, mon seul bémol serait peut-être la trop grande présence de Led Zeppelin que je ne déteste pas qui est vraiment de trop parfois, surtout quand on ne connait pas vraiment. Mais bon, ça ne gâche en rien la lecture, c'est sans doute que l'auteur en est fan et c'est son droit finalement...
Lien : http://leslecturesdemaryline..
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La fille au mitote est, pour moi, avant tout un roman sur la quête d'identité. Autant à travers Robert et Esfera, en 2008, qu'avec Jean-Jacques, Agatha, Blaise et Stéphane en 1979. Point d'alternance entre passé et présent. le tout début est en 2008, puis nous passons en 1979 (et les années suivantes), pour revenir à 2008, pour finalement découvrir la résolution de ce meurtre. Et là, impossible de deviner. Aucun indice n'est donné à travers le roman. (Sincèrement, si vous devinez la fin, promettez-moi de vous lancer dans la divination) le final est assez bluffant, troublant et apporte de nombreux questionnements. Pas sur l'histoire, mais sur la vie.

Croyez-vous au destin ? Aux coïncidences ? le passé de nos parents, grands-parents, etc. influence-t-il notre vie ? Pouvons-nous réellement vivre si nous ne connaissons pas TOUTE l'histoire de notre famille ? Je pense que je n'aurai jamais toutes les réponses. (Et comme je me pose déjà 10 000 questions par seconde, je m'en rajoute. Une de plus, une de moins, qu'est-ce que ça change ? )

Mis à part ce côté très psychologique dans lequel le lecteur est directement plongé, j'ai énormément apprécié les personnages. Ils sont tous attachants à leur façon. Très différents, également. Chacun a ses propres envies, ses propres rêves, mais ils essaient aussi d'avoir des projets communs, dans lesquels chacun apporte ses forces. Tout le monde pourra se reconnaître dans au moins un personnage (mais bien souvent plusieurs). Je pense honnêtement que le récit n'aurait pas la même force sans eux. La fille au mitote prouve que, peu importe l'époque, les progrès et les moeurs (liste non exhaustive), chaque personne est à la recherche de son identité. Chacun apprend de ses erreurs, fait des expériences, teste, pour finir par se trouver… plus ou moins tôt. C'est la réalité, et on prend peu de temps pour y réfléchir. Dans la société actuelle, on nous bourre le crâne d'obligations, de chemins à prendre alors que des chemins, il y en a autant qu'il y a d'individus.

Le côté thriller n'est donc pas mis en avant. Pas de moments d'angoisse forte dans ce roman. Il faut chercher plus loin. Les relations se nouent, s'effacent ou perdurent. C'est un roman terriblement réaliste. L'amour, l'amitié, la famille, les déceptions, les joies, les révélations, tout ce qui fait la vie est présent dans La fille au mitote.

Quelques longueurs sont présentes à mon sens, mais est-ce réellement une mauvaise chose ? Il s'agit simplement de moments racontés par différents personnages, donc oui, on se répète, mais on a aussi plusieurs points de vue pour chaque événement.

Le tout est porté par une jolie écriture, à la fois simple et recherchée. C'est un roman qui se lit avec facilité et qui nous porte doucement. Vers quoi ? À vous de le découvrir 😉
Lien : https://uneviedeslivres.word..
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Un premier roman surprenant et difficile à classer.

Thriller, roman psychologique et d'initiation, récit d'une quête d'identité, roman policier ? Oui et non dans la mesure où ce roman ne correspond pas vraiment à ce que nous évoquent les termes ci-dessus. C'est un peu de tout cela mais traité à la manière de l'auteure. La plume de Marceline Bodier est superbe et l'univers qu'elle nous décrit captivant. Il correspond tout à fait à la définition du mitote : « “Votre esprit tout entier est un brouillard que les toltèques appellent un mitote (prononcez mi-to-té). Votre esprit est un rêve dans lequel des milliers de personnes parlent en même temps, et personne ne comprend personne. Telle est la condition de l'esprit humain : un grand mitote, à cause duquel il vous est impossible de voir qui vous êtes vraiment. » (https://voyageaucoeurdelhumain.wordpress.com/tag/accords-tolteques/)

Je remercie NetGalley ainsi que les Éditions Librinova pour l'envoi de ce Service Presse. J'avais été attirée par le résumé et je pensais me plonger dans un thriller plein de suspense et de rebondissements. À ma grande surprise, cela n'a pas été vraiment le cas. Alors si dans les faits, le résumé est tout à fait exact, la manière dont Marceline Bodier développe son intrigue nous offre plutôt la chronique d'une époque ainsi que la quête d'identité de ses personnages, différente selon la génération à laquelle elle s'adresse. L'auteure a particulièrement travaillé leur psychologie et on suit leur parcours sans aucun ennui. Les descriptions sont extrêmement réalistes et empreintes d'une certaine poésie. Marceline Bodier nous conte une histoire, chaque fois différente selon celui qui nous la narre, on voit comment une même scène peut être perçue différemment selon la personne et le suspense monte petit à petit. Qui a tué Stéphane, ce jeune homme charismatique et tellement prometteur stoppé à l'orée de l'âge adulte ? La fin m'a totalement surprise et laissée un peu sur ma faim. Il y a tellement de questions qui restent sans réponse.

Une belle lecture que j'ai quittée à regret.
Lien : http://au-pays-de-goewin.ove..
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Au tout début, nous sommes en 2008, à des obsèques à Lincey, un petit village. Puis, l'auteur va nous faire faire un voyage dans le temps car nous allons reprendre l'histoire une semaine avant. C'est le festival Litt' à Lins', un festival de littérature et de musique qui a lieu au mois d'août chaque weekend et ce, depuis une vingtaine d'années. Ce rendez-vous est organisé par Jean-Jacques et Agatha qui sont frère et soeur, mais aussi deux enfants du pays comme on dit.

Tout se déroule comme d'habitude sauf pour Ruth, la femme de Jean-Jacques. En effet, elle a remarqué qu'un homme la regardait avec insistance. Au début, cela l'a troublé, ce qui est tout à fait normal puis, un sentiment nouveau a fait son apparition, un sentiment qu'elle n'a plus ressenti depuis des années, du désir ! Aux yeux de cet inconnu, elle s'est sentie belle et désirée. Troublée par ce qu'elle ressent, elle décide de sortir prendre l'air mais avant de comprendre son erreur, elle se retrouve a fumé une cigarette avec cet homme alors qu'elle ne fume plus depuis longtemps ! Ce qui est encore plus troublant, c'est que Ruth est du genre discrète, ce n'est pas dans ses habitudes d'agir ainsi.

Pendant qu'Agatha est avec ses amies, Françoise et Phyllis ; Blaise Lecabe, Ministre de l'intérieur, dîne à la même table que Jean-Jacques son ami d'enfance avec lequel il était brouillé depuis vingt ans.

Et on est repartie pour un tour, un voyage dans le temps avec les trois comparses Jean-Jacques, Blaise et Stéphane de 1979 à 1985. Stéphane et Jean-Jacques ont une passion commune : la musique. Entre la colocation, la musique et les études, ils mènent leur vie d'étudiants tout ce qu'il y a de plus normal jusqu'à ce qu'un événement tragique survient à la colocation, en 1985. Stéphane a été tué mais le mystère reste entier, il n'y a aucune preuve, pas de suspect, pas de coupable... L'affaire sera alors classée.

Virginie Pinard, la compagne de Stéphane a donné naissance à un garçon. Ce dernier va s'intéresser de très près à la mort de son père. de là, il va commencer à faire tout un tas de recherche, il va regarder les auditions de l'époque. Il va approcher Ruth et Jean-Jacques par le biais de leur fille Esfera. Il se fera appeler Jonathan pour ne pas éveiller les soupçons éventuels qu'il pourrait susciter... Où est-ce que cette quête de la vérité va nous mener ?

Pour un premier roman, je dois bien avouer que Marceline Bodier m'a agréablement surprise malgré les voyages dans le temps que je n'apprécie pas trop en règle général mais ici, on comprend que c'est un mal pour un bien. L'auteur a su captiver mon attention avec des personnages bien travaillés et intéressants. Ici, la psychologie est au rendez-vous ! L'intrigue est bien menée, le suspens est présent et constant jusqu'au bout.


Tout ça pour vous dire que "La fille au Mitote" est une belle découverte que je conseille à la lecture pour les amoureux de romans psychologiques.
Lien : http://leslecturesdeladiablo..
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