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EAN : 9782361067380
379 pages
Editions Sciences Humaines (23/06/2022)
4.5/5   1 notes
Résumé :
Édition revue et augmentée du petit livre noir de Freud.Tout le monde connaît les personnages décrits par Freud dans ses récits de cas : " Emmy von N. ", " Elisabeth von R. ", " Dora ", le " petit Hans ", l'" Homme aux rats ", l'" Homme aux loups ", la " Jeune Homosexuelle ". Mais connaît-on les personnes réelles qui se cachaient derrière ces pseudonymes illustres : Fanny Moser, Ilona Weiss, Ida Bauer, Herbert Graf, Ernst Lanzer , Margarethe Csonka ? Connaît-on, plu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Passée la joie de posséder enfin ce livre, dans sa deuxième version très augmentée, je dois avouer un peu de déception.
Certes, comme prévu, le mythe tombe ; chacun le savait déjà, normalement ! Les patients de Freud, et surtout les patientes, n'ont nullement été guéris par ses bons soins. Malgré la présence récurrente du bon docteur a leur côté (parfois même la nuit), malgré les séances d'hypnose, toutes et tous restaient profondément malades et déprimés, étaient internés à répétition, etc…
Mais globalement, tous ces portraits très fouillés sont souvent ultra-répétitifs. Tous les profils sont il est vrai les mêmes : souvent des femmes riches, désoeuvrées, souffrant d'une apathie, d'ennui, leur donnant des migraines et douleurs inexpliquées (totalement psychosomatiques ou alors liées à de vraies maladies que Freud et consorts ne voulaient pas admettre). On les envoyait donc dans les établissements thermaux de l'époque pour prendre des bains avec d'autres personnes de leur milieu. C'était surtout des vacances, les éloignant de leur famille, ce qui parfois les soignait. Comme parfois ça ne donnait pas grand-chose, on les internait chez le Dr Charcot.
J'ai trouvé aussi un manque d'éclairage scientifique de l'auteur par rapport à toute cette narration. On se croit chez Suétone dans Vies des douze Césars : les faits dans leur moindre détail, mais très peu d'explications qui pourtant sont à creuser avec nos yeux d'aujourd'hui. Toutes ces femmes nerveuses et migraineuses s'alimentaient peut-être fort mal, manquaient de magnésium, ne buvaient pas assez d'eau au quotidien. L'auteur n'en dit rien. Quant à leur douleur dans les genoux, n'était-ce pas tout simplement de l'arthrose ? Dès lors, on comprend que l'hypnose ne donnait pas grand-chose.
On signalera que la fille de Freud, Anna, en prend aussi pour son grade dans l'ouvrage de Borch-Jacobsen : on peut citer son patient Bob Burlingham, qui fut en analyse avec elle pendant 45 ans (!). Il avait une soeur, Mabbie, qu'Anna considérait comme le plus réussi des 10 cas de son livre Introduction à la technique de l'analyse d'enfants, alors que cette Mabbie s'est suicidée avec des barbituriques...
Une remarque de forme pour finir : le format choisi pour ce livre n'est pas le bon. Il fallait un format plus grand, pour que le texte soit écrit en moins petit, en moins tassé. On se croirait dans un poche Garnier-Flammarion. Les lecteurs de plus de 40 ans n'apprécieront pas.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
[une séance d'] une heure lui payait son loyer pour plusieurs mois
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Veneziani, qui avait passé 187 heures sur le divan de Freud, avait donc dépensé entre 187 000 et 243 000 euros pour rien.

[on a évalué que 50 minutes d'analyse avec Freud était facturées à hauteur d'une somme équivalente à 1000-1300 euros actuels]
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Au terme de 392 heures de traitement, Loe Kann était donc toujours sceptique à l'égard de la psychanalyse, morphinomane et vraisemblablement tout aussi frigide
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Supplantant désormais sa mère et Tante Minna auprès de son père, Anna [Freud] devint l'Antigone d'Œdipe vieillissant, en une sorte de remake viennois de la tragédie des Atrides.
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Les Eckstein étaient tous névrosés, disait [Freud], à cause de la syphilis du grand-père maternel
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