Après avoir lu l'extrait disponible, je n'avais plus qu'une seule idée en tête : le lire. Une fois que je l'ai eu dans les mains, je l'ai littéralement dévorer et c'est vraiment à contrecoeur que je l'ai refermé.
Nous suivons ici Corey et Eliott, ils sont tous les deux dans le même lycée et Corey fais partie de ceux qui harcèlent le pauvre Eliott qui aurait "tué sa soeur car elle était handicapée". Un jour après qu'on demander à ce dernier d'aller se tirer une balle Corey va décider que tout doit changer. Très vite, il va découvrir ce chiffre "57" inscrit sur la main d'Eliott, chiffre qui diminue de jour en jour et très vite Corey va découvrir ce qu'Eliott subit au quotidien, il va tout faire pour essayer de l'épauler et d'être là pour lui.
Je me suis surprise plusieurs fois à sourire ou à rire de certaines situations, mais aussi à pleurer, ce livre et vraiment bien écrit est transmet bien les émotions ressentit par les personnages. le livre était plutôt court (même extrêmement court), c'est vrai est pourtant quand on le referme on à pas cette impression de manque ou de vouloir en savoir plus bien là fin un petit peu particulière. En parlant de la fin, je m'étais attendu à énormément de choses, mais sûrement pas à ça !
Les personnages sont si attachants et leurs douleurs sont si poignantes surtout celles d'Eliott où on ne peut qu'espérer qu'un jour il ira mieux et qu'il sera heureux.
La relation entre Corey et Eliott et tout mignonne, mais garde quand même un aspect plutôt toxique surtout pour Corey
Ne vous attendez pas à une énorme romance, elle est présente, mais non plus omniprésente et ça convient très bien à se livre. Alors si vous ne l'avez toujours pas lu je vous le conseil fortement, vous ne serez pas déçus !
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Ce livre est magnifique. J'aurais imaginé une autre fin mais finalement, celle-ci convient très bien.
L'histoire est dure et triste car il est question d'un adolescent, Elliot, maltraité, mal nourri et bouc émissaire du lycée qui a décidé que dans 57 jours, il mettrait fin à sa vie. Corey va faire sa connaissance et voir sa détresse. Il va alors tenter de l'aider.
L'histoire est bien écrite, sans tomber dans le pathétique, c'est assez dur et en même temps teinté d'espoir. Corey a un comportement cohérent où même s'il devient mère poule avec Elliot, il n'hésite pas non plus à lui dire ses 4 vérités et lui mettre des coups de pieds aux fesses plutôt que de s'apitoyer sur son sort. Des personnages attachants pour une histoire que je n'ai pas eu envie de lâcher une fois commencée. Une petite pépite.
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Pour la première fois, j'ai vu qu'on l'avait conditionné à penser comme nous. Je dis « nous » parce que même si je ne me suis pas acharné sur lui, je n’ai rien fait pour empêcher les autres de le détruire psychologiquement. Personne n'a cherché à voir sa détresse. C’est tellement plus facile de se dire qu'il le mérite, que c'est de sa faute, que si on raconte qu'il a tué sa petite sœur, c'est forcément vrai. Personne n'a cherché à connaître la vérité, et je comprenais pourquoi en le regardant. Voir toute cette souffrance rien que dans ses yeux, c'était comme se prendre une centaine de baffes en même temps. Et il n'a même pas encore parlé. Il n'a pas encore pleuré. Non, il faisait juste me regarder, et c'était déjà suffisant pour avoir envie de se jeter sous un train.
Il a seulement fixé ses grands yeux bleus sur moi. J'ai cru m'y noyer tellement ils étaient empreints à la tristesse et au désespoir. Pas noyé dans le sens débile des métaphores quand on tombe amoureux. Non, là, je me suis noyé, j'ai coulé et je ne suis plus remonté à la surface.
On peut aimer sa famille, ses amis, des animaux. On peut même tenir à des objets. Et parce que je suis un garçon, je n'aurais pas le droit d'aimer un autre garçon? Pourquoi ? Parce que c'est interdit ? Qui a décidé ça? C'est interdit de voler, de tuer, de kidnapper, de faire exploser des bombes, de torturer... Mais il n'a jamais été interdit d'aimer.
Non, je ne suis pas gay. Je n'aime pas les garçons Mais je suis amoureux d'Eliott. De lui en particulier. Et qu'il soit un garçon ou une fille m'importe peu.
On ne savait pas que c'était le début de quelque chose. Que je le sauverais de lui-même et qu'il me délivrerait de cette existence monotone. On ne savait pas qu'on allait être lié contre le reste du monde pour combattre dans la plus dur des batailles.