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4.04/5 (sur 1003 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 22/12/1979
Biographie :

Ancien élève de l’ENS de la rue d’Ulm, agrégé de lettres modernes, Alexandre Seurat enseigne actuellement à l'IUT d'Angers-Cholet.

Il a soutenu en décembre 2010 une thèse intitulée: "Le roman du délire. Hallucinations et délires dans le roman européen (années 1920-1940)" (dir. Jean-Pierre Morel, Paris III-Sorbonne nouvelle).

"La maladroite" est son premier roman, inspiré par un fait divers, il retrace la vie d’une enfant martyrisée.

"L'administrateur provisoire" raconte l’histoire vraie d’un administrateur provisoire, Raoul H., chargé par Vichy en 1941, comme des milliers d’autres, de déposséder les juifs de leurs entreprises et de les voler au nom de la loi.

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Un thème, cinq intervenants. Chacun a treize minutes pour traiter le sujet en fonction de son expérience professionnelle, son domaine de recherche ou son parcours personnel. Cinq points de vue singuliers pour une approche plurielle de ce que l?on appelle la folie. Que sont les soins sous contrainte ? Comment éviter clichés et idées fausses sur la maladie mentale véhiculés par les médias ? Les scientifiques sont-ils forcément des savants fous ? Quelle place pour la folie dans la littérature ? ... Par ces regards croisés, cette soirée transdisciplinaire propose de prendre un peu de hauteur et de lancer des pistes de réflexion. Avec : Caroline Raynaud, Paul Brétécher, Alexandre Seurat, Natalie Giloux, Marie-Christine Lipani, Jean Dhombres Retrouvez le dossier "Psychanalyse, psychiatrie et malaise social" sur notre webmagazine Balises : https://balises.bpi.fr/psychologie-psychanalyse/psychiatrie-psychanalyse-et-malaise-social Suivre la bibliothèque : SITE ? http://www.bpi.fr/bpi BALISES ? http://balises.bpi.fr FACEBOOK ? https://www.facebook.com/bpi.pompidou TWITTER ? https://twitter.com/bpi_pompidou

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Citations et extraits (132) Voir plus Ajouter une citation
Et sur le dos ? - Je me suis cognée. - Et sur le ventre ? - Je suis tombée, et elle expliquait où et quand, et si elle n'avait plus de réponse, elle disait seulement, J'ai oublié, et elle ajoutait avec calme, Je suis très maladroite.
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En quinze jours de classe, j'avais compris, les bleus, les bosses, quand j'y repense j'ai l'impression que tout s'est déroulé à travers un cauchemar. Alors, je ne vois plus ma classe, mes élèves se figent en noir et blanc - et parmi eux, il y a Diana : elle est la seule à ne pas être en noir et blanc et à ne pas être immobile, je la sais en danger, elle me regarde, comme si elle guettait de moi ce que je peux faire, ce que je vais faire. Mais dans le cauchemar, je sais que tout est déjà trop tard pour elle, elle me regarde, et je ne peux rien faire, et je voudrais qu'elle me pardonne. "
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"J'ai cessé d'enseigner- la décision, c'est ce qu'il y a de plus facile, le soulagement de rompre, de se dire, Plus Rien Ne Sera Jamais Pareil, tout brûler compense les regrets qui vous brûlent, il y a une ivresse. Ça dure un temps- et le pire vient aprés, quand la brûlure s'estompe. Parce que vous êtes là, et que Diana n'y est plus, et que ça fait une différence..."
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"Un funambule qui marche au- dessus du vide et qui avance lentement, en suspension, le vide immense dessous, le vide immense devant , la mort à quelques centimètres, est- ce qu'il a seulement peur?
Peut- être qu'il ne se rend pas compte que la mort est là ?"
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L’INSTITUTRICE
Quand j’ai vu l’avis de recherche, j’ai su qu’il était trop tard. Ce visage gonflé, je l’aurais reconnu même sans son nom – ces yeux plissés, et ce sourire étrange – visage fatigué, qui essayait de dire que tout va bien, quand il allait de soi que tout n’allait pas bien, visage me regardant sans animosité, mais sans espoir, retranché dans un lieu inaccessible, un regard qui disait, Tu ne pourras rien, et ce jour-là j’ai su que je n’avais rien pu. »
Sur la photo, elle portait un gilet blanc à grosses mailles, autour du cou un foulard noué au-dessus de sa chemisette, une tenue incongrue, d’adulte – pas d’enfant de huit ans – mais surtout, cette manière bizarre de se tenir, les bras étrangement croisés, comme quelqu’un qui se donne une contenance. L’image me rappelait sa façon pathétique de faire bonne figure, alors qu’elle avait mal partout, que son malaise transparaissait de chacun de ses gestes maladroits, et raidissait ses membres – on voyait tout de suite qu’elle avait quelque chose de cassé.
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Un jour, j'ai fini par lui dire, 'Tu devrais peut-être consulter, pour Diana'. Il y a eu un silence. Elle était là, dans la cuisine, et elle m'a regardée, l'ai détaché, et elle a dit, 'Pourquoi ?'. Ce n'était pas la bonne façon d'aborder le problème, mais est-ce qu'il y avait une façon d'aborder le problème avec elle ? [...] Je devais bien savoir, au fond, que, si ma soeur était le problème, ma soeur ne serait pas la solution. Mais on se dit 'Au moins j'aurai fait quelque chose, au moins j'aurai tâché de lui dire', alors qu'on n'a rien dit, rien fait.
(p. 61)
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Les dessins de Diana étaient à son image, cabossés, déformés, bizarres, pathétiques, ils me prenaient au cœur.
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« Raoul H. a le droit avec lui et la loi avec lui, et il ne fait que son travail, avec rigueur et diligence, ne cherche que le bien de ses administrés, qui lui compliquent pourtant la tâche. Il remplit le rapport, le glisse dans l’enveloppe, lèche l’enveloppe lentement, la ferme proprement, minutieusement, l’adresse au Commissariat général aux questions juives, la timbre, puis se lève, sonne Margoton pour qu’elle la poste. »
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LA GRAND-MÈRE
Quand je suis entrée chez eux pour la première fois, cette charge d'émotion au moment de revoir Diana, au milieu de son parc, là-bas, près de la fenêtre. Je me suis avancée vers elle, j'ai essayé de ne pas me précipiter, de garder mes distances. Au moment où je m'approche, elle appuie sur les touches d'un clavier en plastique, je dis," Diana", elle se retourne vers moi, me regarde mais elle ne me reconnaît pas. Je l'ai prise dans les bras et je l'ai embrassée, mais elle ne disait rien, elle me regardait en étrangère. Alors, pour ne pas me mettre à pleurer, je l'ai reposée, j'ai dit, "Elle est jolie", j'ai dit, "Elle a bonne mine", j'essayais de trouver quelque chose à dire pour que personne ne voie dans quel état j'étais.
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Une famille bricolée, oui, une famille rapiécée, une famille où rien ne se dit, mais où les drames se passent au vu de tous, et en silence, sans que personne ne s'interpose.
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