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Très clairement j'ai passé un un bon moment avec ce roman .... il ne peut en être autrement avec un Bordage. Néanmoins je ne suis un peu embêtée car j'ai trouvé ce roman très simpliste.
A tel point que j'ai été fureter partout pour voir comment il était estampillé.... en espérant qu'il était ou jeunesse, ou jeune ado...A mon grand désarroi il est dans la catégorie adulte chez Scrineo.😱

Alors est-ce parce que j'ai déjà lu des Bordage très dense , très travaillés et qu'ici ont est dans le léger ? En fait ce roman est parfait pour une première immersion dans le Space opéra.

J'ai aussi été dérangée par deux trois références classiques... enfin pas vraiment des références. mais plutôt on y pense fort fort fort pendant la lecture.
Le vaisseau utilisé est sans doute une réplique du faucon Millenium... vieux vaisseau, réparer limite avec du fils de fer , mais qui surpasse tous les vaisseaux de la voie lactée... je ne pousserai pas le vice a dire que le commandant est le clone de Han Solo.... quoique son côté un peu réfractaire pourrait nous va y faire penser également.
Ensuite, la jeune femme qui va sauver le monde , m'a elle fait penser à Leloo de Besson. Alors le tout cumulé ne m'a pas aidé à trouver de la grandeur a ce roman.

Enfin malgré tout j'aurais pu comprendre si le roman avait été pour ado ( j'insiste)... mais là je reste extrêmement dubitative.

Alors oui ça se lit bien, oui c'est du Bordage... on y retrouve ses idées majeures, mais une fois encore je l'ai trouvé plus incisif lors ses précédents romans, ... et bien meilleurs également....

Donc une lecture agréable, mais sans plus... enfin pas un grand Bordage...
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Ce livre, "le dixième vaisseau", est un roman "grand public" pour toute la famille, comme pourraient l'être un film du dimanche soir ou une séance de cinéma d'avant les fêtes de Noël.
Il en a les qualités, mais aussi les défauts.
A sa lecture, on ressent que Pierre Bordage y a laissé filer sa plume, sans jamais la forcer, sans pousser outre mesure ni l'effort, ni l'imagination qui auraient accouché d'un grand roman du genre.
C'est prenant et captivant mais sans jamais parvenir à nous faire oublier le lait sur le feu.
Livo Squirell a été tiré de de la cellule où il croupissait depuis six mois.
Commandant la navette spatiale "l'Esmerillo", il avait été jugé coupable d'avoir balancé une famille entière dans l'espace sans aucune forme de jugement.
Ce qu'il avait nié, sans toutefois pourtant pouvoir se rappeler précisément les faits.
Sitôt extrait de sa geôle, les six membres de l'Hexacratie qui composent le gouvernement de Brull lui ont gentiment proposé un marché, qu'il n'a pas eu le coeur de refuser :
- se rendre dans la galaxie du Triangle ou mourir très vite en prison de mauvais traitements ou d'un règlement de comptes entre détenus ...
- en revenir avant deux ans ou mourir très vite du virus qui faute d'être neutralisé par son antidote provoquerait sa mort dans une douloureuse agonie ...
Entretemps, il aura quelques broutilles et autres babioles à effectuer :
- réunir un nouvel équipage en moins de deux mois, faire le plus grand saut jamais effectué à travers l'espace-temps, savoir ce que sont devenus les neuf vaisseaux expédiés avant l'Esmerillo et finalement identifier les mystérieux signaux reçus de la galaxie du Triangle par les capteurs de Brull ...
"Le dixième vaisseau" est un roman de Pierre Bordage, paru aux éditions "ScriNéo" en mai 2022.
Et c'est là que je vais devoir avouer un moment de lâcheté !
Au festival des Utopiales de Nantes qui vient de se refermer, l'écrivain Pierre Bordage, himself, n'était présent que le premier jour, le jeudi.
Seulement nos agendas ne concordaient pas.
Il m'a donc manqué de peu, le pauvre !
Le dimanche, petite séance de rattrapage, le programme annonçait à l'espace CIC une table ronde avec pour titre "Trois pages de Pierre Bordage".
Seulement entre moi et l'espace CIC, dégringolait un mur de pluie et quelques cinquante mètres de déluge étaient à franchir ...
Lâchement, je me suis finalement rabattu sur une (seconde) révolution quantique, à laquelle il faut bien dire que je n'ai rien compris, ou pas grand chose, mais qui m'a fait un bien fou de par la personnalité de ses deux intervenantes.
Mais tout ceci est une autre histoire.
Que Dieu me savonne et que Philippe K Dick me pardonne !
Revenons à nos moutons électriques ...
Il flotte au dessus de ce roman comme un air insistant de déjà vu, de déjà lu.
C'est classique.
C'est agréable à lire, et intéressant.
Mais est-ce bien là un récit de SF à la hauteur de celui que l'on ne présente plus que comme un maître du genre ?
Quelques ressorts distendus, un sabotage ou deux, de vieilles ficelles et un vieux rafiot ne suffisent plus à la science-fiction d'aujourd'hui.
C'est que le genre s'est étoffé.
Il a maintenant des ambitions, une envie de parler du monde tel qu'il est et tel qu'il sera peut-être demain.
Fancis Lacassin avait finalement raison lorsqu'il prédisait que la littérature de genre et la BD viendraient fatalement supplanter la littérature dite blanche lorsqu'elle se serait trop essouflée à parler d'elle même.
Mais Pierre Bordage, s'il a un peu ici délaissé les mondes qu'il a mis en branle, n'en a pas pour autant dédaigné ses personnages.
Et ce roman vaut surtout pour l'attachement qu'il suscite à ses personnages.
Livio Squirell, bien sûr, le vieux loup de l'espace ...
Flogg, la mécanospace par laquelle tout arrive ...
mais aussi Tarr, le gromb qui, si sans que vous n'y preniez garde, ressentira votre "vaatoll" ...
Du premier rôle au figurants les plus fugitifs, ce roman fait la part belle à la silhouette de science-fiction, reprenant pour cela quelques stéréoptypes du genre.
Merci à Pierre Bordage pour cette balade dans la galaxie du Triangle, merci aux éditions ScriNéo pour l'envoi et l'invitation à la lecture.
Et merci à la Masse Critique dont j'espère la visite l'année prochaine aux immanquables Utopiales à Nantes, 25ème édition oblige ...
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Lorsqu'on se lance dans un roman de Pierre Bordage, on a la promesse d'une lecture qui glissera toute seule, de pages qui tourneront à toute vitesse tant cet auteur a un talent de conteur extraordinaire. le terme « page turner » lui convient tout à fait. « le dixième vaisseau » vient confirmer cette impression, et ce malgré le fait qu'il s'agit là d'un roman très imparfait, bourré de défauts. Mais qu'est-ce qu'il est attachant ! Et qu'est-ce qu'il se lit bien !

Je vais commencer par évoquer les défauts. Tout d'abord, j'ai trouvé l'écriture assez simpliste, voire un peu pauvre. Il n'y a pas vraiment de style, l'écriture est purement fonctionnelle et Bordage a clairement déjà fait mieux. Ensuite, j'ai ressenti comme un problème de positionnement du roman. A qui s'adresse « le dixième vaisseau » ? Je ne suis pas certaine que l'auteur l'ait vraiment su. Certains aspects laissent penser que Bordage visait le même public que pour son excellent « Abzalon » mais l'ensemble a indéniablement un côté Young-Adult. Cela ne me dérange pas en soi, je lis du roman jeunesse de temps en temps. Mais dans le cas présent, j'aurais préféré un traitement plus adulte. Enfin, dernier reproche, malgré le talent de conteur de Bordage, j'ai trouvé certaines faiblesses dans le traitement des personnages. Il y a énormément de personnages dans « le dixième vaisseau » et j'ai trouvé que certains étaient assez mal caractérisés et n'étaient là que pour agir à un moment précis du récit mais n'apportaient rien d'autre en terme d'implication émotionnelle. Je pense notamment au personnage de la voltigeuse qui nous est présentée avant de ne plus donner signe de vie pendant plusieurs chapitres puis de réapparaitre façon deus ex-machina.

Maintenant que j'ai évoqué les défauts du « dixième vaisseau », je vais aborder ses qualités. Et ce qui me vient de prime abord, c'est que tout ce que je viens d'énumérer en tant que défauts sont également les qualités du bouquin. Je n'aurais sans doute pas dû aborder « le dixième vaisseau » en espérant lire un roman aussi bon que « Abzalon ». D'ailleurs, cette légère déception de ne pas retrouver le même niveau s'est très vite atténuée face au plaisir de lecture. le côté Young-Adult, le côté simpliste, les deus ex-machina… Tout ça est rendu totalement acceptable, voire appréciable, si on lit le roman comme un pulp. Au bout de quelques chapitres, j'ai lu « le dixième vaisseau » comme j'avais lu « Capitaine Futur » d'Edmond Hamilton, avec ce même regard de gosse émerveillée. Et ça marche ! Si on le lit comme ça, « le dixième vaisseau » est un space-opera ultra-divertissant, léger et trépidant. le rythme est effréné, sitôt un problème résolu, les héros doivent faire face à une nouvelle situation dangereuse. Bordage ne fait pas preuve de générosité uniquement dans l'action. Il déploie aussi des trésors d'imagination pour imaginer des peuples extra-terrestres variés, intéressants et crédibles, le tout dans un univers crédible et passionnant. le world-building est vraiment réussi.

Passée la toute petite déception de ne pas lire un grand roman de SF ambitieux, j'ai pris beaucoup de plaisir avec ce roman pulp généreux et dépaysant. « le dixième vaisseau » se lit le sourire aux lèvres pour peu qu'on accepte de retrouver une âme d'enfant, ce qui fait parfois un bien fou. Je remercie Babelio et les éditions Scrineo pour cette lecture qui a mis un peu de soleil dans mes journées un peu grises.
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Dans ce lointain futur l'humanité a essaimé dans toute la Voie Lactée, et même au-delà. le caractère humain n'a pas changé pour autant : soif de conquêtes et avidité extrême sont toujours aussi présentes. Pour l'heure c'est même une autre galaxie qui est ciblée, celle dite du Triangle, voisine d'Andromède, malgré les distances phénoménales.

Les voyages interstellaires sont facilités par une invention qui permet aux vaisseaux spatiaux de dépasser grandement la vitesse de la lumière. Ils se déplacent par « sauts », dans des couloirs aveugles.

Livio Squirrel, une sorte de Han Solo, est le capitaine d'un petit vaisseau, L'Esmerillo. Nous faisons sa connaissance alors qu'il croupit depuis des mois dans une geôle de la planète Brull, siège local des activités du Conseil Supérieur de l'Humanité. Il est censé être coupable du crime d'avoir éjecté dans l'espace une famille entière, pour la dépouiller. Il a tenté de se disculper mais il a été condamné à la peine maximum, ce qui dans l'environnement des prisons de Brull lui donne une espérance de vie réduite à quelques mois.

L'Hexacratie qui gouverne cette planète lui propose soudainement de repartir dans l'espace, avec son Esmerillo, pour tenter d'atteindre le Triangle, en sachant que neuf autres vaisseaux sont déjà partis et n'ont pas donné signe de vie depuis. A-t-il-vraiment le choix ?

Bien des péripéties nous attendant dans ce long voyage périlleux. L'équipage retenu est des plus dissemblable, quoi que compétent : suprémacistes humains mais aussi créatures extra-terrestres. Une représentante de l'Hexacratie est à bord. Et probablement aussi un saboteur. Tous les ingrédients pour des ennuis certains !

J'ai retrouvé dans ce roman de SF, au parfum vintage, un peu de l'émerveillement qui me saisissait quand, jeune adolescent, je me plongeais dans ces univers décalés et jubilatoires. Pierre Bordage n'est pas un inconnu pour moi. Je le lis régulièrement, avec toujours beaucoup de plaisir, depuis son cycle de Wang, que ce soit du space-opera (Résonances) ou des romans post-apocalyptiques (Les Derniers Hommes).

Je remercie les éditions Scrinéo SF et NetGalley pour m'avoir donné accès à ce titre, que je recommande grandement.
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Il y avait bien longtemps… ou était ce dans une autre vie ? Une autre ère, une autre galaxie ?
Il y avait bien longtemps que je n'avais pas plongé dans L'espace-temps le temps d'un roman Space-opéra. Et Pierre Bordage dans tout ça ? Inconnu au bataillon, si ce n'est de nom…
Merci à Babélio et aux éditions Scrinéo de me permettre de combler cette lacune.

Livo Squirell tout juste tiré de la cellule où il croupissait pour un crime dont il se déclare non coupable se voit proposer un voyage dans la galaxie du Triangle où, semble-t-il, il se passe des choses bizarres…
Pouvait il refuser un tel marché ? La liberté et une mort certaine au combat ou l'enfermement et une mort certaine dans un cul de basse fosse… Cornélien n'est-ce pas ?
L'Esmerillio, vaisseau du commandant Squirell, reprendra donc du service malgré son grand âge et ses bouts de ficelles. Il s'avèrera finalement plus résistant que prévu aux conditions qui lui seront faites, quelques sauts dans les couloirs de l'espace plus tard.

Un premier Bordage, pour ma part, qui m'a paru quelque peu simpliste par rapport à tout ce que j'ai pu entendre concernant la réputation de ce maître de la Science-Fiction française : rien de bien original dans ce « Dixième vaisseau », tant dans l'intrigue (un peu simpliste) que dans les mondes extragalactiques créés pour les besoins de l'action.
Heureusement, P. Bordage sait mener un récit : chapitres courts, rebondissements de fin de chapitre…
Un brin woke, superficiel, survolant le genre à la vitesse de la lumière, de l'IA à toutes les pages… Un premier Bordage dans l'ère du temps. Un peu déçu tout de même…

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Pierre Bordage n'est pas un inconnu pour les amateurs de Sfff, j'ai déjà eu le plaisir de lire plusieurs de ses livres.
Ses romans ont ce petit côté fantastique, onirique qui lui sont familiers. Ici nous sommes par contre dans un domaine très cartésien, de la Space Opera. Dans le huit-clos d'un vaisseau interstellaire, nous observons et accompagnons l'équipage de Livio Squirell à bord de l'Esmerillo.
Le capitaine se voit confier la mission de rejoindre une lointaine galaxie, celle du Triangle où neuf vaisseaux ont déjà disparu.
L'équipage est très hétéroclite, entre les différentes espèces humaines et ENHNA (non humaines et non animales), aussi bien techniciens, médecins, mécanospaces qui vont devoir effectuer un voyage inter galaxie de près de trois millions d'années lumières. Un vieux vaisseau qui malgré tout, a de grandes possibilités et une IA de bord, Solilla qui pallie à toutes défaillances et calculs hyper complexes.
Une histoire très sympathique, pleine d'actions, de rebondissements, de bons sentiments. Les héros pour la plupart sont des accros de l'espace, leur vie est de voyager parmi les étoiles. Mais cette fois-ci, la mission risque d'être plus que dangereuse et surtout mystérieuse. de nombreux incidents émaillent le voyage, un saboteur est à l'oeuvre dans le vaisseau.
Un livre facile à lire, malgré les termes techniques de physique quantique et d'astronautique. Les personnages sont attachant avec leurs motivations, et leurs doutes.
Solilla, l'IA du vaisseau est un personnage à part entière, avec ces belles réparties et réflexions.
Le scénario rappelle d'autres histoires déjà lues, avec le capitaine intrépide et casse-cou, les entités malveillantes, les IA, mais on s'y prend et le livre se lit d'une traite. L'écriture de Pierre Bordage est toujours aussi agréable et fluide mais dans un domaine différent de celui qui est le sien d'habitude.

Merci donc à Babelio et les éditions ScriNeo SF pour cette belle découverte.

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Le capitaine Livio Squirel a accepté de mener une expédition vers la galaxie du triangle d'où émane un mystérieux signal radio alors qu'aucune vie intelligente n'avait été détectée jusque là. En compagnie de son équipage, ils composent le 10ème vaisseau à tenter cette aventure, les neuf précédents ayant brutalement cessé d'émettre à leur arrivée. A peine ont-ils décollé que les tensions internes et les tentatives de meurtre se succèdent. le capitaine comprend que quelqu'un, à bord du vaisseau, n'a aucun intérêt à les voir réussir leur mission.

Un bon space-opera porté par une pléthore de personnages attachants.
Le récit est très linéaire, l'enquête progresse par petits bouts et la psychologie des personnages se révèle petit à petit, ce qui laisse le doute au lecteur sur l'identité du saboteur, jusqu'à la toute fin.
Le récit est certes riche en péripéties mais également en théories scientifiques très accessibles.
L'auteur joue avec la physique quantique et les déplacements dans l'espace.
J'ai trouvé l'ensemble très réaliste.
Outre les créatures extra-terrestres aux moeurs bien décrites, j'ai apprécié le traitement de l'intelligence artificielle qui occupe une grande place dans le récit et se révèle également attachante.
Le roman aborde des thèmes anticolonialistes avec une critique féroce de l'envahissement des planètes par les humains.
Une excellent lecture dans laquelle je regrette seulement une fin que j'ai trouvée bien trop précipitée au regard des personnalités en présence.
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Salut les Babelionautes
Premier livre lu des 22 que je me suis offert lors des Imaginales, je ne pouvais pas résister a un Space Opéra par le Grand Auteur qu'est Pierre Bordage.
Et je ne fus pas déçus, même si la fin est très fleur bleue.
Donc tout commence par l''extraction du capitaine de vaisseau Livio Squirell de la prison ou il purge sa peine à perpétuité pour meurtre et escroquerie.
Et bien sur on va lui demander l'impossible, on lui propose de partir en expédition dans la galaxie du Triangle, ou les neuf vaisseaux qui l'ont précédé ont mystérieusement disparu.
On lui rend l'Esmerillo, son propre vaisseau, mais il doit encore recruter un équipage.
Et c'est la que rentre en scène Flogg, une mécanospace aguerrie qui végète sur Brull, une planète ou on sombre vite si on est a court de crédits.
Pour s'assurer que Livio exécutera la mission on lui injecte un virus dont les effets se déclencheront dans deux ans.
A partir de ce moment les évènements vont s'enchainer pour faire capoter cette mission, sabotages, insubordinations et tentatives de meurtre vont se succéder.
Comme d'habitude avec Pierre Bordage je me suis régalé et j'en redemande encore.
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Voilà une histoire comme seul Pierre Bordage sait les raconter, le dixième vaisseau est un Space Opera dans toute sa splendeur, pas forcément novateur, mais très efficace dans sa construction, sa narration, ses thèmes et ses personnages.
Tout d'abord, ne vous attendez pas à de l'action pure de bout en bout, il y en a mais surtout il y a un complot lors d'un long voyage spatial, une enquête en huis clos dans un vaisseau transportant moins de cent personnages, une quinzaine sont important et font tourner l'intrigue.
Sont abordés egalement les relations sociales entre humains et extra-terrestres lors du voyage lointain vers cet inconnu hors de la Voie lactée.
Croyances, religion, technologie, éthique ou encore intelligence artificielle, transhumanisme, guerre et sentiments sont les sujets importants de l'histoire.
Le tout se termine par une fin très intéressante.
L'écriture, elle, est accessible, comme tous les romans de Bordage, j'en redemande !
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Si je devais comparer le souvenir laissé par la lecture d'un roman de SF à une étoile, histoire de rester dans les astres, là où ce genre de lecture nous emmène parfois, je dirais que certains sont comme des étoiles scintillantes, d'autres comme des étoiles filantes.
.

Ce roman entre selon moi catégorie étoile filante. Une aventure menée tambours battants, avec tous les ingrédients nécessaires à maintenir un bon divertissement.
C'est à dire , tout d'abord, une intrigue déroulée d'une main d'auteur assurée, avec justesse et cohérence: Qui lance ces signaux depuis la galaxie du Triangle? Pourquoi?. Chaque court chapitre, au titre évocateur, appelle à commencer le suivant et recèle son lot de suspens et de rebondissements parfois surprenants, parfois redondants et avec un petit goût de "ah ouais comme par hasard!..." ,malheureusement, un écueil que l'on peut souvent reprocher à ce genre de lecture divertissante avant tout (et c'est déjà pas mal lorsque c'est bien fait). On aimerait tant que ce soit ainsi dans la vie, des hasards (très) heureux, des difficultés forcément, mais un bel et happy end bien sûr...
Je dois dire que j'avais la sensation qu'il y aurait happy end dès le premier chapitre même si, souvent, je me trompe. (l'intuition féminine pour moi c'est du fantastique!). J'ai eu affaire à un dur à cuire, sorti de prison pour une peine qui suscite de suite un doute de légitimité, et à qui l'on propose une mission aux confins galactiques car il se trouve être l'un, sinon le meilleur, pilote de la Voie Lactée...Pfiouuuuuu...Livio Squirell a prit de suite la tête de Bruce Willis dans mon imagination, le héro des blockbusters américains.
.

Un bon divertissement disais-je. Pouce= intrigue bien menée. Index=suspens et rebondissements. C'est l'essentiel. Puis des ingrédients périphériques pour approfondir un peu le tout en réflexion et en affects : majeur= des questions éthiques. Ici j'ai pensé à Cixin et sa forêt sombre, où le but de toute espèce se révélant à une autre serait invariablement l'extermination. Dans le monde de Bordage, c'est moins radical. Il y a des conquérants et des conquis. Il nous amène à réfléchir à ce qui pousse l'humain à être conquérant à tout prix, au prix de la vie d'autrui surtout. Pourquoi, oui, pourquoi sommes nous aussi méchants gnark gnark? Est-ce notre bonheur? Détruire sans même chercher à savoir qui est face à nous? Un être moins belliqueux que nous est-il forcément inférieur?
Bordage y va avec de gros sabots, bienveillants, toutefois. Peut-être que de jeunes lecteurs seront plus sensibles au côté un peu répétitif, et simple de sa philosophie, touchante au demeurant.
.

Annulaire: des personnages attachants...Et de l'amooooooour bien sûr (annulaire de la main gauche alors!). Mais là je suis motus total, non mais! Ah Bruce...Et Leeloo...
le divertissement est aussi passé par des personnages parfois touchants. Je ne peux pas aller jusqu'à "bouleversants" évidemment car pour ceci il eût fallu que je m'identifie, hors j'ai déjà du mal à conduire un vélo, alors un vaisseau spatial...
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Bien, mon petit doigt me dit que le contrat a été bien rempli par Pierre Bordage et que je remercie les éditions Scrinéo et Pierre Krause pour cette masse critique privilégiée, et les bons moments passés à bord du dixième vaisseau...Mais mon regard se détourne déjà vers des étoiles scintillantes, qui savent nourrir mon être de façon moins fugace...




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