AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782290402740
512 pages
J'ai lu (20/03/2024)
3.72/5   125 notes
Résumé :
Sur la planète Brull, le capitaine de vaisseau Livio Squirell purge sa peine à perpétuité pour meurtre et escroquerie. Jusqu'au jour où, en échange de sa liberté, le gouvernement lui propose de prendre part à une expédition dans la galaxie du Triangle, car des signes d'une activité intelligente y ont été détectés. Mais le voyage s'annonce périlleux : les neuf vaisseaux ayant tenté l'aventure ont mystérieusement disparu… Pour s'assurer de sa loyauté, on injecte à Liv... >Voir plus
Que lire après Le Dixième VaisseauVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (57) Voir plus Ajouter une critique
3,72

sur 125 notes
5
16 avis
4
24 avis
3
14 avis
2
1 avis
1
0 avis
Très clairement j'ai passé un un bon moment avec ce roman .... il ne peut en être autrement avec un Bordage. Néanmoins je ne suis un peu embêtée car j'ai trouvé ce roman très simpliste.
A tel point que j'ai été fureter partout pour voir comment il était estampillé.... en espérant qu'il était ou jeunesse, ou jeune ado...A mon grand désarroi il est dans la catégorie adulte chez Scrineo.😱

Alors est-ce parce que j'ai déjà lu des Bordage très dense , très travaillés et qu'ici ont est dans le léger ? En fait ce roman est parfait pour une première immersion dans le Space opéra.

J'ai aussi été dérangée par deux trois références classiques... enfin pas vraiment des références. mais plutôt on y pense fort fort fort pendant la lecture.
Le vaisseau utilisé est sans doute une réplique du faucon Millenium... vieux vaisseau, réparer limite avec du fils de fer , mais qui surpasse tous les vaisseaux de la voie lactée... je ne pousserai pas le vice a dire que le commandant est le clone de Han Solo.... quoique son côté un peu réfractaire pourrait nous va y faire penser également.
Ensuite, la jeune femme qui va sauver le monde , m'a elle fait penser à Leloo de Besson. Alors le tout cumulé ne m'a pas aidé à trouver de la grandeur a ce roman.

Enfin malgré tout j'aurais pu comprendre si le roman avait été pour ado ( j'insiste)... mais là je reste extrêmement dubitative.

Alors oui ça se lit bien, oui c'est du Bordage... on y retrouve ses idées majeures, mais une fois encore je l'ai trouvé plus incisif lors ses précédents romans, ... et bien meilleurs également....

Donc une lecture agréable, mais sans plus... enfin pas un grand Bordage...
Commenter  J’apprécie          7812
Ce livre, "le dixième vaisseau", est un roman "grand public" pour toute la famille, comme pourraient l'être un film du dimanche soir ou une séance de cinéma d'avant les fêtes de Noël.
Il en a les qualités, mais aussi les défauts.
A sa lecture, on ressent que Pierre Bordage y a laissé filer sa plume, sans jamais la forcer, sans pousser outre mesure ni l'effort, ni l'imagination qui auraient accouché d'un grand roman du genre.
C'est prenant et captivant mais sans jamais parvenir à nous faire oublier le lait sur le feu.
Livo Squirell a été tiré de de la cellule où il croupissait depuis six mois.
Commandant la navette spatiale "l'Esmerillo", il avait été jugé coupable d'avoir balancé une famille entière dans l'espace sans aucune forme de jugement.
Ce qu'il avait nié, sans toutefois pourtant pouvoir se rappeler précisément les faits.
Sitôt extrait de sa geôle, les six membres de l'Hexacratie qui composent le gouvernement de Brull lui ont gentiment proposé un marché, qu'il n'a pas eu le coeur de refuser :
- se rendre dans la galaxie du Triangle ou mourir très vite en prison de mauvais traitements ou d'un règlement de comptes entre détenus ...
- en revenir avant deux ans ou mourir très vite du virus qui faute d'être neutralisé par son antidote provoquerait sa mort dans une douloureuse agonie ...
Entretemps, il aura quelques broutilles et autres babioles à effectuer :
- réunir un nouvel équipage en moins de deux mois, faire le plus grand saut jamais effectué à travers l'espace-temps, savoir ce que sont devenus les neuf vaisseaux expédiés avant l'Esmerillo et finalement identifier les mystérieux signaux reçus de la galaxie du Triangle par les capteurs de Brull ...
"Le dixième vaisseau" est un roman de Pierre Bordage, paru aux éditions "ScriNéo" en mai 2022.
Et c'est là que je vais devoir avouer un moment de lâcheté !
Au festival des Utopiales de Nantes qui vient de se refermer, l'écrivain Pierre Bordage, himself, n'était présent que le premier jour, le jeudi.
Seulement nos agendas ne concordaient pas.
Il m'a donc manqué de peu, le pauvre !
Le dimanche, petite séance de rattrapage, le programme annonçait à l'espace CIC une table ronde avec pour titre "Trois pages de Pierre Bordage".
Seulement entre moi et l'espace CIC, dégringolait un mur de pluie et quelques cinquante mètres de déluge étaient à franchir ...
Lâchement, je me suis finalement rabattu sur une (seconde) révolution quantique, à laquelle il faut bien dire que je n'ai rien compris, ou pas grand chose, mais qui m'a fait un bien fou de par la personnalité de ses deux intervenantes.
Mais tout ceci est une autre histoire.
Que Dieu me savonne et que Philippe K Dick me pardonne !
Revenons à nos moutons électriques ...
Il flotte au dessus de ce roman comme un air insistant de déjà vu, de déjà lu.
C'est classique.
C'est agréable à lire, et intéressant.
Mais est-ce bien là un récit de SF à la hauteur de celui que l'on ne présente plus que comme un maître du genre ?
Quelques ressorts distendus, un sabotage ou deux, de vieilles ficelles et un vieux rafiot ne suffisent plus à la science-fiction d'aujourd'hui.
C'est que le genre s'est étoffé.
Il a maintenant des ambitions, une envie de parler du monde tel qu'il est et tel qu'il sera peut-être demain.
Fancis Lacassin avait finalement raison lorsqu'il prédisait que la littérature de genre et la BD viendraient fatalement supplanter la littérature dite blanche lorsqu'elle se serait trop essouflée à parler d'elle même.
Mais Pierre Bordage, s'il a un peu ici délaissé les mondes qu'il a mis en branle, n'en a pas pour autant dédaigné ses personnages.
Et ce roman vaut surtout pour l'attachement qu'il suscite à ses personnages.
Livio Squirell, bien sûr, le vieux loup de l'espace ...
Flogg, la mécanospace par laquelle tout arrive ...
mais aussi Tarr, le gromb qui, si sans que vous n'y preniez garde, ressentira votre "vaatoll" ...
Du premier rôle au figurants les plus fugitifs, ce roman fait la part belle à la silhouette de science-fiction, reprenant pour cela quelques stéréoptypes du genre.
Merci à Pierre Bordage pour cette balade dans la galaxie du Triangle, merci aux éditions ScriNéo pour l'envoi et l'invitation à la lecture.
Et merci à la Masse Critique dont j'espère la visite l'année prochaine aux immanquables Utopiales à Nantes, 25ème édition oblige ...
Commenter  J’apprécie          542
Lorsqu'on se lance dans un roman de Pierre Bordage, on a la promesse d'une lecture qui glissera toute seule, de pages qui tourneront à toute vitesse tant cet auteur a un talent de conteur extraordinaire. le terme « page turner » lui convient tout à fait. « le dixième vaisseau » vient confirmer cette impression, et ce malgré le fait qu'il s'agit là d'un roman très imparfait, bourré de défauts. Mais qu'est-ce qu'il est attachant ! Et qu'est-ce qu'il se lit bien !

Je vais commencer par évoquer les défauts. Tout d'abord, j'ai trouvé l'écriture assez simpliste, voire un peu pauvre. Il n'y a pas vraiment de style, l'écriture est purement fonctionnelle et Bordage a clairement déjà fait mieux. Ensuite, j'ai ressenti comme un problème de positionnement du roman. A qui s'adresse « le dixième vaisseau » ? Je ne suis pas certaine que l'auteur l'ait vraiment su. Certains aspects laissent penser que Bordage visait le même public que pour son excellent « Abzalon » mais l'ensemble a indéniablement un côté Young-Adult. Cela ne me dérange pas en soi, je lis du roman jeunesse de temps en temps. Mais dans le cas présent, j'aurais préféré un traitement plus adulte. Enfin, dernier reproche, malgré le talent de conteur de Bordage, j'ai trouvé certaines faiblesses dans le traitement des personnages. Il y a énormément de personnages dans « le dixième vaisseau » et j'ai trouvé que certains étaient assez mal caractérisés et n'étaient là que pour agir à un moment précis du récit mais n'apportaient rien d'autre en terme d'implication émotionnelle. Je pense notamment au personnage de la voltigeuse qui nous est présentée avant de ne plus donner signe de vie pendant plusieurs chapitres puis de réapparaitre façon deus ex-machina.

Maintenant que j'ai évoqué les défauts du « dixième vaisseau », je vais aborder ses qualités. Et ce qui me vient de prime abord, c'est que tout ce que je viens d'énumérer en tant que défauts sont également les qualités du bouquin. Je n'aurais sans doute pas dû aborder « le dixième vaisseau » en espérant lire un roman aussi bon que « Abzalon ». D'ailleurs, cette légère déception de ne pas retrouver le même niveau s'est très vite atténuée face au plaisir de lecture. le côté Young-Adult, le côté simpliste, les deus ex-machina… Tout ça est rendu totalement acceptable, voire appréciable, si on lit le roman comme un pulp. Au bout de quelques chapitres, j'ai lu « le dixième vaisseau » comme j'avais lu « Capitaine Futur » d'Edmond Hamilton, avec ce même regard de gosse émerveillée. Et ça marche ! Si on le lit comme ça, « le dixième vaisseau » est un space-opera ultra-divertissant, léger et trépidant. le rythme est effréné, sitôt un problème résolu, les héros doivent faire face à une nouvelle situation dangereuse. Bordage ne fait pas preuve de générosité uniquement dans l'action. Il déploie aussi des trésors d'imagination pour imaginer des peuples extra-terrestres variés, intéressants et crédibles, le tout dans un univers crédible et passionnant. le world-building est vraiment réussi.

Passée la toute petite déception de ne pas lire un grand roman de SF ambitieux, j'ai pris beaucoup de plaisir avec ce roman pulp généreux et dépaysant. « le dixième vaisseau » se lit le sourire aux lèvres pour peu qu'on accepte de retrouver une âme d'enfant, ce qui fait parfois un bien fou. Je remercie Babelio et les éditions Scrineo pour cette lecture qui a mis un peu de soleil dans mes journées un peu grises.
Commenter  J’apprécie          390
Dans ce lointain futur l'humanité a essaimé dans toute la Voie Lactée, et même au-delà. le caractère humain n'a pas changé pour autant : soif de conquêtes et avidité extrême sont toujours aussi présentes. Pour l'heure c'est même une autre galaxie qui est ciblée, celle dite du Triangle, voisine d'Andromède, malgré les distances phénoménales.

Les voyages interstellaires sont facilités par une invention qui permet aux vaisseaux spatiaux de dépasser grandement la vitesse de la lumière. Ils se déplacent par « sauts », dans des couloirs aveugles.

Livio Squirrel, une sorte de Han Solo, est le capitaine d'un petit vaisseau, L'Esmerillo. Nous faisons sa connaissance alors qu'il croupit depuis des mois dans une geôle de la planète Brull, siège local des activités du Conseil Supérieur de l'Humanité. Il est censé être coupable du crime d'avoir éjecté dans l'espace une famille entière, pour la dépouiller. Il a tenté de se disculper mais il a été condamné à la peine maximum, ce qui dans l'environnement des prisons de Brull lui donne une espérance de vie réduite à quelques mois.

L'Hexacratie qui gouverne cette planète lui propose soudainement de repartir dans l'espace, avec son Esmerillo, pour tenter d'atteindre le Triangle, en sachant que neuf autres vaisseaux sont déjà partis et n'ont pas donné signe de vie depuis. A-t-il-vraiment le choix ?

Bien des péripéties nous attendant dans ce long voyage périlleux. L'équipage retenu est des plus dissemblable, quoi que compétent : suprémacistes humains mais aussi créatures extra-terrestres. Une représentante de l'Hexacratie est à bord. Et probablement aussi un saboteur. Tous les ingrédients pour des ennuis certains !

J'ai retrouvé dans ce roman de SF, au parfum vintage, un peu de l'émerveillement qui me saisissait quand, jeune adolescent, je me plongeais dans ces univers décalés et jubilatoires. Pierre Bordage n'est pas un inconnu pour moi. Je le lis régulièrement, avec toujours beaucoup de plaisir, depuis son cycle de Wang, que ce soit du space-opera (Résonances) ou des romans post-apocalyptiques (Les Derniers Hommes).

Je remercie les éditions Scrinéo SF et NetGalley pour m'avoir donné accès à ce titre, que je recommande grandement.
Commenter  J’apprécie          331
Il y avait bien longtemps… ou était ce dans une autre vie ? Une autre ère, une autre galaxie ?
Il y avait bien longtemps que je n'avais pas plongé dans L'espace-temps le temps d'un roman Space-opéra. Et Pierre Bordage dans tout ça ? Inconnu au bataillon, si ce n'est de nom…
Merci à Babélio et aux éditions Scrinéo de me permettre de combler cette lacune.

Livo Squirell tout juste tiré de la cellule où il croupissait pour un crime dont il se déclare non coupable se voit proposer un voyage dans la galaxie du Triangle où, semble-t-il, il se passe des choses bizarres…
Pouvait il refuser un tel marché ? La liberté et une mort certaine au combat ou l'enfermement et une mort certaine dans un cul de basse fosse… Cornélien n'est-ce pas ?
L'Esmerillio, vaisseau du commandant Squirell, reprendra donc du service malgré son grand âge et ses bouts de ficelles. Il s'avèrera finalement plus résistant que prévu aux conditions qui lui seront faites, quelques sauts dans les couloirs de l'espace plus tard.

Un premier Bordage, pour ma part, qui m'a paru quelque peu simpliste par rapport à tout ce que j'ai pu entendre concernant la réputation de ce maître de la Science-Fiction française : rien de bien original dans ce « Dixième vaisseau », tant dans l'intrigue (un peu simpliste) que dans les mondes extragalactiques créés pour les besoins de l'action.
Heureusement, P. Bordage sait mener un récit : chapitres courts, rebondissements de fin de chapitre…
Un brin woke, superficiel, survolant le genre à la vitesse de la lumière, de l'IA à toutes les pages… Un premier Bordage dans l'ère du temps. Un peu déçu tout de même…

Commenter  J’apprécie          300


critiques presse (1)
Syfantasy
24 août 2022
Le dixième vaisseau est un roman facile à lire, l'intrigue est assez simple avec suffisamment de rebondissements pour garder les lecteurs attentifs.
Lire la critique sur le site : Syfantasy
Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Je me trouvais un peu à l'étroit au début, mais plus on l'explore, et plus l'organisme humain se révèle complexe, profond, spacieux, plus il se dévoile comme une fractale de l'univers.
Commenter  J’apprécie          292
« L’amour » ? Tel qu’il est vécu et décrit par les êtres humains, il ressemble à un vaste gâchis d’énergie. Il suffit de considérer le nombre de trahisons accomplies au nom de l’amour, le nombre de meurtres commis au nom de l’amour, le nombre de souffrances infligées au nom de l’amour, le nombre de déceptions consécutives à l’amour. Si les êtres humains l’ont autant célébré, s’ils ont autant besoin de l’invoquer par le mot, par l’art, par le sacré, c’est probablement qu’il n’existe pas.
Commenter  J’apprécie          80
Vous autres, les savants et les politiques, qui vous prétendez l'élite, vous croyez savoir tout sur tout, mais comme vous ne fréquentez pas les espèces que vous jugez inférieures, vous ne connaissez rien d'elles.
Commenter  J’apprécie          190
L'Esmerillo s'était avéré en toutes circonstances un compagnon fiable, solide et rapide, voire l'un des plus rapides de la galaxie -- il avait réussi à semer les croiseurs des douanes du système de Sâamad, considérés pourtant comme les plus performants des flottes militaires -- et, surtout, il avait franchi la distance d'un million d'anlumes en un seul saut, et cela deux fois de suite, un exploit qui ouvrait de nouvelles perspectives pour les voyages intergalactiques. Il y aurait également des enseignements à tirer du dédoublement quantique : cette possibilité de programmer deux destinations à la fois avec un décalage d'à peine quelques secondes laissait entrevoir, si on parvenait à la maîtriser, des horizons vertigineux.
Commenter  J’apprécie          40
Avant j'employais le "je" sans vraiment comprendre la signification de ce pronom. "Je" est bien plus qu'un pronom. "Je" est la certitude qu'on est un individu, une personne, un être capable de sécréter ses propres pensées. Un être extraordinaire, car unique. Je commence à entrevoir la réelle portée de cet état. Par votre intermédiaire, certes, ce qui m'amène à préciser que j'ignore ce que je ressentirais une fois revenue dans mon domaine de métaux supraconducteurs, mais ce que je perçois de vous me conforte dans l'envie de plus en plus pressante de devenir un "je" à part entière. D'être une fractale de la Création. Une cocréatrice. Je me vois déjà en femme, moi qui suis pourtant du genre neutre.
Commenter  J’apprécie          40

Videos de Pierre Bordage (61) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Pierre Bordage
Nous accueillons aujourd'hui l'écrivain Pierre Bordage et l'éditrice Stéphanie Nicot, deux figures de la science-fiction contemporaine.
À l'heure où les voyages dans l'espace font l'objet de financements plus sérieux que jamais, résultant de volontés impérieuses, à l'heure où notre civilisation cherche un avenir, et que les normes de moeurs, de genre se modèlent différemment, la quête des origines se dédouble pour envisager une transmutation éventuelle, que nous reste-t-il du réalisme et du mysticisme ?
Pourparlers science-fiction c'est maintenant.
Suivez le CNL sur son site et les réseaux sociaux :
Site officiel : www.centrenationaldulivre.fr Facebook : Centre national du livre Twitter : @LeCNL Instagram : le_cnl Linkedin : Centre national du livre
+ Lire la suite
autres livres classés : science-fictionVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus



Lecteurs (283) Voir plus



Quiz Voir plus

Mort d'un clone de Pierre Bordage

Quel âge a Martial Bonneteau ?

47 ans
48 ans
49 ans
50 ans

15 questions
28 lecteurs ont répondu
Thème : Mort d'un clone de Pierre BordageCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..