AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
2,98

sur 25 notes
5
2 avis
4
2 avis
3
6 avis
2
1 avis
1
0 avis
La principale narratrice de ce roman a deux cents ans : il s'agit de la maison qui sert de cadre à l'histoire. Quelques protagonistes prennent aussi la parole, de même que d'autres lieux (rivière, salle d'attente...) et des objets (miroir, valise...). Cette bicoque de campagne délabrée a hébergé trois générations d'une même famille, elle est vidée pour être vendue. C'est une troupe de théâtre qui viendra la rénover et y vivre...

Un personnage central au passé douloureux, celui d'Isis. Les autres gardent des rôles de figurants, leurs portraits sont juste esquissés. Les thématiques : théâtre (très peu), toxicomanie (un chouïa), méfiance d'une population à l'égard de nouveaux venus (vaguement), vertus thérapeutiques de la campagne, et ce dont est témoin une maison au cours des décennies, des siècles...

Avis très mitigé sur ce roman, loin d'être captivant mais pas vraiment ennuyeux non plus. Tout m'a semblé léger, alors peu importe si je me perdais dans les narrateurs de cette polyphonie - parfois mentionnés en début de chapitre, parfois non... Une lecture qui sera vite oubliée, c'est certain.
Commenter  J’apprécie          220
Et si les maisons avaient une âme?
C'est une histoire pleine de sensibilité que nous conte Camille Bordas(dont le premier roman Les treize desserts en 2009 a reçu la bourse Thyde Monnier de la SGDL, le prix du livre du département du Rhone et le prix Jean Claude Izzo), l'histoire d'une maison familiale (vendue à l'état de "ruine" au directeur d'une troupe de théâtre) pleine de ressentis et de souvenirs,les siens, à travers les générations qui l'ont habitée.
L'originalité de Partie commune est de donner la parole (avec quelques touches d'argot pour le fun) à la maison et à différents objets (une tasse,une porte,une pompe à bière,une valise..) pour entrecouper les trois récits successifs de Joseph, le petit-fils du couple originel, "à la campagne avec tous les légumes"; d'Isis, "la petite pleine de nerfs", la marginale déchue de ses droits de garde, droguée et mythomane qui se fait embaucher comme future comédienne et Hector le directeur courageux et passionné (qui s'instaure chef de chantier) envers et contre tous les avis divers traitant sa troupe de "saltimbanques".
La maison, au fur et à mesure de l'avancée des travaux, sort peu à peu de son statut de pierres,s'implique et vibre pour aider Isis. C'est la mise en parallèle de cette double reconstruction, l'ambiance retranscrite,les émotions tissées, la dynamique positive du groupe qui m'ont vraiment touchée.
J'attends donc le prochain Camille Bordas avec impatience!
Commenter  J’apprécie          70
Pour son second livre, Camille Bordas est partie d'une très jolie idée : appliquer à la lettre l'expression "les murs ont des oreilles". En effet, le personnage principal de ce livre n'est pas un être humain, mais une maison de campagne normande qui va nous raconter l'histoire de ses différents habitants, sur 100 ans. Cette maison entend, ressent, et parfois même lance des signaux à ceux qui veulent bien l'entendre. Rassurez vous, rien d'horrifique dans ce récit, il ne s'agit pas d'une maison hantée qui fait peur aux villageois , bien que, forcément, en 100 ans, des résidants y laisseront leur dernier souffle.

Dans cette maison,y vivront donc 3 générations d'une même famille, puis les petits enfants décideront de la vendre à un directeur de théatre qui la trouvera tellement singulière qu'il va vouloir en faire le décor unique de sa pièce. Ainsi, sa troupe au grand complet n'aura de cesse d'abord de la restaurer, puis de l'aménager comme lieu de représentation théatrale, avant que les spectacles puissent se jouer, à la toute fin du livre.

Nous sommes donc ici dans un roman choral où les narrateurs varient ainsi donc d'une période à l'autre , exception faite de la maison en elle même qui vient régulièrement nous confier ses états d'âme.

Ainsi le récit passe d'une certaine gravité à une vraie légereté en fonction de ces narrateurs et de ce qu'il traversent. Mais l'auteur arrive toujours, tout au long du récit, à instiller une vraie fantaisie et une tendresse certaine, le roman faisant penser parfois à du Agnès Desarthe (Mangez moi) ou à du Anny Duperey

Tout n'est pas forcément complétement abouti, et la dernière partie notamment, racontée par le metteur en scène m'a semblé plus faible que les autres, mais ces réserves balayées, Partie commune ( qui figure cependant dans la sélection finale des adhérents de la Fnac) reste un très joli livre qui laisse augurer d'un (trés) bel avenir pour son (trés) jeune auteur.


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          70
La maison des Manin raconte sa vie et la vie de la famille. La mort de la grand-mère au grenier, la séparation et le retour de Paris du fils Paul. Sa propre transformation en débarras pour tous les membres de la famille. Puis la vente et l'arrivée des nouveaux propriétaires : Hector et sa troupe de théâtre avec Isis. L'auteure alterne les chapitres numérotés de l'histoire de la maison et les chapitres du récit des différentes parties de la maison. Un bon roman.
Commenter  J’apprécie          50
La maison des Manin est à vendre, la famille s'est dispersée...
L'originalité du texte c'est la maison qui nous parle et elle en a des choses à nous dire depuis le temps qu'elle est là.
La maison va être racheté par un metteur en scène pour en faire un théâtre. Arrive donc les comédiens et surtout Isis qui contrarie bien la maison. Mais tout doucement la jeune comédienne au passé compliqué va apprivoiser la maison et c'est le début d'une nouvelle histoire!
Un livre d'une belle écriture et d'une belle originalité.
Commenter  J’apprécie          40
Voici le second roman de Camille Bordas, une jeune auteure de 24 ans. Je suis tombée dessus dans une librairie j'ai été intriguée par la couverture.
L'histoire, assez banale, est celle d'une maison de campagne normande qui va abriter trois générations de la famille Manin. Après la mort des grands-parents, Paul leur fils décide de ne pas vendre cette maison. Elle va alors tomber peu à peu en ruine et servir de "débarras" pour toute la famille. C'est une proposition d'achat d'un metteur en scène parisien qui va faire changer d'avis Paul, charmé par l'idée que sa maison familiale abrite toute une troupe de comédiens et se transforme en une scène de théâtre.
L'originalité de ce roman tient essentiellement à sa construction et à son style. Trois narrateurs se succèdent dans ce récit mais ça n'est pas tout! La maison, la pendule, le miroir, l'arbre du jardin... Tous ont une conscience et s'expriment! L'idée que la maison sent et ressent les choses me plaît bien, elle parvient même en entrer en contact avec les habitants les plus "ouverts".
Un joli concept pour une histoire simple et efficace.
Lien : http://blogvonnaoko.blogspot..
Commenter  J’apprécie          20
C'est avec plaisir que j'ai retrouvé l'écriture fluide et parfois poétique de Camille Bordas. J'ai également aimé l'intrigue et les personnages. Elle a eu l'idée originale de donner la parole à des êtres inanimés, dont la maison. Elle parvient à rendre vraisemblable l'histoire d'une complicité entre une maison et un être humain, développant par là la théorie comme quoi les lieux ont une espèce d'âme. J'aime bien cette idée. Bien sûr, ici, elle est poussée à l'extrême, mais c'est réconfortant de penser que dans une infime mesure, les non-animés gardent une trace de leur histoire.
Accessoirement, j'ai aimé les notes humoristiques dans les interventions des non-animés. Je retiendrai l'exemple de la maison qui essaie d'apprendre le droit, et qui dit qu'elle n'aime pas les «non-lieux». ;-)

Isis est parfois dure à cerner. Elle se débat entre un passé qu'elle juge inutile et son addiction. Son hypersensibilité lui donne accès à certaines vérités, mais la rend aussi impulsive et un peu imprévisible. Je ne sais pas vraiment si je l'apprécie.
J'ai aimé la façon dont elle finit par se débarrasser de ses démons. C'est une belle explication: comme si elle avait trouvé son âme soeur en un lieu donné.
[...]
Lire la suite sur:
Lien : http://www.lalivrophile.net/..
Commenter  J’apprécie          20
Plutôt déçue par ce livre même si le sujet à est plutôt original : l'histoire d'une maison et de ses occupants , plus particulièrement de ses occupants les plus marquants, une troupe de théâtre, de comédiens mais surtout d'hommes et de femmes marqués par leur vie passée. Je n'ai cependant pas accroché pleinement à l' histoire dans son ensemble, à celle de la maison et de ses émotions mais plutôt aux petites histoires personnelles de chaque comédien. J'ai un meilleur souvenir du premier ouvrage de Camille Bordas.
Commenter  J’apprécie          10
Un style vivant, jeune tout en étant émaillé d'images et de représentations mentales fines et intelligentes. Personnages travaillés, attachants et intéressants, interactions justes et vraies. Leur passé se révèle au fil de l'histoire sans jamais que ce soit de trop, il nourrit l'histoire et la curiosité du lecteur à la bonne dose et au bon moment.
Le narrateur est souvent la maison, un peu agaçante au début dans sa manière de s'exprimer: réflexions puériles et faussement « humaines » parfois. Comme elle ne peut participer réellement à l'histoire ou interagir, son personnage devient un peu artificiel et son discours s'essouffle un peu au milieu. Puis en même temps que les autres personnages elle se révèle et revit à leur contact, elle devient un personnage et un regard indispensable.
Des réflexions décalées et drôles, en courts intermèdes, d'objets mentionnés dans le chapitre précédent.
Commenter  J’apprécie          00
une très bonne lecture, j'ai beaucoup souri !
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (52) Voir plus



Quiz Voir plus

Le Cid (Corneille)

Que signifie "Le Cid" en arabe ?

le seigneur
le voleur
le meurtrier

10 questions
821 lecteurs ont répondu
Thèmes : théâtreCréer un quiz sur ce livre

{* *}