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Obscurcia tome 2 sur 3
EAN : 9782413000150
104 pages
Delcourt (16/01/2019)
3.67/5   9 notes
Résumé :
Bidibidou prétend qu'il peut soigner la pauvre Laécia mais Alex se méfie de cet horrible clown, de son médecin sadique et ses doudous esclaves. Le kiki, à qui il vient de découdre la bouche, compte pourtant sur lui pour les sauver tous et, lors d'une altercation avec les robots de Bidibidou, Alex se découvre de nouvelles capacités. Cela suffira-t-il à changer la donne pour sauver sa petite soeur Nina ?
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
En huit mois et trois chapitres (qui prennent vraiment supplément de sens avec le dernier), la saga d'Obscurcia a été bouclée, peut-être trop vite à notre goût tant la porte était ouverte à bien des aventures et explorations du monde pensé par Boriau. Mais en levant un coin du voile sur un monde fantaisiste qui s'inspire pourtant diablement et redoutablement du nôtre et de notre rapport aux choses, aux objets, aux jouets, cette trilogie nous a submergés. Fidèle à ses démons et aspirations, David Boriau livre une fantastique odyssée qui vous changera peut-être à jamais, servi par les impériaux Steven Dhondt et Yoann Guillo.

Résumé de l'éditeur : Obscurcia , c'est l'histoire d'une quête dans un monde peuplé de souvenirs, de monstres gigantesques et de doudous oubliés. C'est l'histoire d'un rite de passage, celui de l'enfance au monde adulte. Alex a 12 ans. Il fait beaucoup de cauchemars. Peut-être parce que sa mère est partie. Peut-être parce que son père est souvent absent. Il doit aussi s'occuper et prendre soin de sa petite soeur, Nina. Tout se passait bien jusqu'à cette nuit où l'esprit de Nina se retrouve alors piégé au pays d'Obscurcia, la terre des cauchemars. Pour tenter de la sauver, Alex va devoir passer de l'autre côté du miroir.

Il y a déjà des années, Obscurcia devait connaître trois tomes (un tome rassemblant les deux premiers chapitres de la version finale) en noir et blanc et crossmedia, avec film, série et jeu vidéo, sur le même modèle que Lastman. Ça a capoté à la suite d'un bouleversement de taille à la tête de Casterman.Delcourt a donc récupéré le fabuleux bébé en misant sur une trilogie suivant Alex, jeune garçon projeté dans le monde ténébreux d'Obscurcia par son chat devenu mort-vivant. Sans qu'il n'y ait de hasard. Alex va très vite comprendre le pourquoi de sa présence en ses lieux montagneux, rassemblant des tonnes de détritus en apparence, qui vont se révéler avoir une âme. Alex va devoir se lancer à la poursuite de quelque chose dont il n'a pas idée pour retrouver sa petite soeur retenue quelque part dans ce vaste (im)monde. Parmi des jouets et doudous désavoués ou oubliés par leurs propriétaires. Bien loin de l'esprit feel good de Toy Story .

Ambitieux et complexe, porté par le trait accordé, expéditif et bluffant de Steven Dhondt, Obscurcia se déroule sur trois albums, tous différents. Une mise en place, une baston inénarrable et une conclusion que Boriau a dû réinventer pour conclure hâtivement (forcément, à la moitié du chemin qu'il avait prévu de faire) mais de manière transcendante ce qui est sans doute son projet le plus personnel et le plus abouti à ce jour.

Peuplé de personnages pas anodins pour un sou, sensés ou en accord avec leurs folies les plus humaines (comme Bidibidou, le grand méchant tenace et bien plus effrayant que les apparences pouvaient laisser le croire), amenant leur grain de sel de leur univers (pas si lointain) dans nos habitudes de consommation (façon "Kleenex"), Obscurcia réussit à prendre toute sa puissance et son éloquence, se fondant dans les couleurs de Yoann Guillo qui a réussi à trouver les tons et les teintes pour habiter ce monde qui était pensé pour le noir et blanc.  Pensé et abouti par un Steven Dhondt qui travaille en orfèvre.

L'artiste monte en puissance au fil de ces trois tomes, dont le dernier est un sommet, un pic, un cap franchi par celui qui en a encore sous le pied. En effet, on a l'impression que ce que le dessinateur a pu faire aboutir n'est qu'une petite partie de ce qu'il avait créé et designé (on vous en montrera une partie dans un prochain article) pour emmener l'univers plus loin, dans ses retranchements, au fil de personnages originaux. La ferveur créatrice a donc dû être canalisée, cicatrisée presque, mais la puissance est totale, dévastatrice mais aussi vivifiante.

Dans son histoire également, si ce qu'on connaît de cette épopée au pays de nos pires... rêves ne sera jamais que la partie émergée de l'Iceberg; Obscurcia est de la trempe de ces oeuvres après lesquelles on veut rebooter notre cerveau, en oublier la fin pour mieux tout relire. La puissance est graphique mais aussi émotionnelle. C'est une sorte de blockbuster mais pas fast-food, important et laissant ses traces.
Lien : https://branchesculture.com/..
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J avais plutôt accroché au 1er tome mais là j'avoue que c est devenu un peu trop particulier à mon goût. Les illustrations sont quelquefois grossières et les traits des personnages trop déformés. Quant au scénario on sent la volonté de créer une atmosphère oppressante mais au détriment du fond.
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critiques presse (3)
Bedeo
26 avril 2019
Dans une trilogie qui veut faire du monde du rêve enfantin un cauchemar boueux et sordide, Obscurcia se taille une part de lion grâce notamment à une narration qui ne choisit pas la facilité. Les péripéties ne sont pas linéaires, les personnages pas vraiment manichéens et les mutilations précoces et abondantes.
Lire la critique sur le site : Bedeo
BDGest
15 février 2019
Globalement convaincant, même s'il laisse quelque peu sur sa faim quant au sort de Nina, ce deuxième acte reste une réussite. Une histoire plaisante dont la conclusion devra parachever l'ambition pour faire d'Obscurcia une série qui sort du lot au-delà du premier album.
Lire la critique sur le site : BDGest
Sceneario
22 janvier 2019
Un volume captivant qui se lit d'une traite, passionnément ! Nous continuons de voir ce monde de cauchemars s'ouvrir devant nous, avec toute son étrangeté et cette vision sombre de l'enfance est des plus inquiétantes. Mais en contre partie, le scénario est réellement très habilement mené, avec du rythme, des rebondissements et des tonnes de bonnes idées [...] Le tout servi par un dessin extrêmement dynamique, parfaite osmose avec l'histoire, à la fois séduisant et inquiétant !
Lire la critique sur le site : Sceneario

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