Nous vivons dans un leurre, qui voudrait que la relation à deux soit quelque chose d'évident et de naturel, et la solitude une aberration insupportable, détaille Moussa Nabati. Ce n'est pas vrai ! C'est même le contraire : la solitude est un élément incontournable de notre vie psychique, alors que la relation à deux résulte d'un apprentissage parfois périlleux
Au-delà de ce qui a empêché la construction d'une autonomie suffisante, le manque de confiance en soi est également lié au brouhaha de nos pensées négatives...
Cette confiance en soi, en ses capacités, en ses qualités, en son potentiel de réussite, constitue un élément essentiel de l'aptitude à bien vivre la solitude
Entendons-nous bien : le célibat ne relève pas toujours du choix. Et c'est bien là le problème ! Car, si certaines personnes optent délibérément pour ce mode de vie, d'autres s'y trouvent contraintes à la suite d'une séparation, d'un divorce ou d'un deuil. La solitude devient alors une obligation, et parfois même une vraie souffrance.
La vie en solo n'est pas toujours délibérément recherchée, affirme le sociologue de la famille Jean-Claude Kaufmann. Pourtant, un nombre grandissant de ceux qui la vivent ne souhaite plus en sortir (du moins pour une période), ou devient plus exigeant sur les conditions de cette sortie". Voilà pour le côté brillant de la médaille.
Quelle solitude ai-je envie de vivre ? Quelle route semble se dessiner devant moi ? Un chemin vers moi ou un chemin vers l'autre ?