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3,27

sur 919 notes
Si j'ai choisi cette lecture c'est sans doute parce que je suis influençable. Grand Prix du roman de l'académie française 2014 : voilà de quoi attiser ma curiosité.
"Le 27 octobre 1949, le nouvel avion d'Air France, le Constellation, lancé par l'extravagant M. Howard Hughes, accueille trente-sept passagers. le 28 octobre, l'avion ne répond plus à la tour de contrôle. Il a disparu en descendant sur l'île Santa Maria, dans l'archipel des Açores."
L'avion transportait le boxeur Marcel Cerdan amant d'Edith Piaf. Mais Adrien Bosc a voulu en savoir plus sur les autres passagers. D'une ouvrière dans une usine textile à Mulhouse à la violoniste Ginette Neveu, il retranscrit ces vies ( le pourquoi du vol) et la fatalité qui les a réunies.

Adrien Bosc a voulu rendre vie et hommage à ces passagers de ce vol, célèbres ou non. Mais le hic c'est que j'ai eu la sensation de lire un document. Précis, détaillé mais dépourvu d'émotion. Certains passages m'ont intéressée, alors que d'autres m'ont laissée sur le carreau ( trop confus à mon goût). Pire, je n'ai pas trouvé que l'écriture sortait du lot...
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Challenge ABC 2014/2015

"Constellation", vient juste d'être récompensé par L Académie Française. C'est mon premier roman lu affublé de ce prix (bien que "La Vérité sur l'affaire Harry Quebert" attende dans ma PAL depuis sa sortie) et je n'en suis pas déçu. J'en ai beaucoup entendu parlé dans les médias et j'ai eu envie de découvrir cette histoire piochant dans la réalité d'un drame de l'aviation.

"Constellation", c'est l'histoire d'un avion légendaire. Tout droit sorti de l'esprit d'Howard Hughes, il est devenu tristement célèbre en France pour son crash dans les Açores avec à son bord Marcel Cerdan, Ginette Neveu et un certain nombre d'autres passagers. Adrien Bosc reconstruit par sa plume les portraits de ces voyageurs dont le destin fut à jamais scellé. Il ne se concentre avec précisions que sur un petit nombre d'entre eux. Il revient aussi sur le départ, le vol, la disparition, la recherche, l'expertise, le deuil, bref sur l'histoire complète du dernier vol du F-BAZN.

J'ai bien aimé la plume de l'auteur bien que j'ai eu quelques légers décrochages dans un ou deux paragraphes. A part le nom de Cerdan, je ne connaissais rien du tout. Cette époque d'une France d'après-guerre, ses grands noms, son contexte, etc. m'étaient totalement inconnus. Ce roman basé sur des faits réels vient donc combler une part de mon ignorance. J'ai juste regretté la concision des portraits. Je dirais que, soit il y manque quelques portraits supplémentaires, soit ceux déjà présent sont trop brefs. En effet, à plusieurs reprises, j'aurais voulu en apprendre un peu plus, mieux connaître ces gens d'autant que la matière est intéressante.
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Adrien Bosc est un tout jeune auteur . Sa plume est incontestablement élégante, travaillée et érudite. Dans ce premier roman, il raconte , dans une narration en dyptique, la tragédie du crash de l'avion "Constellation" , aux Açores, en 1949, qui a marqué les esprits parce que parmi les victimes figurait un certain Marcel Cerdan, alors au faîte de sa gloire, et dont une balbutiante presse " people" faisait les gros titres car il vivait une idylle avec Edith Piaf, une autre légende...
L'intérêt de ce livre, c'est de mener en parallèle le récit du crash -avant, et après-, l'enquête diligentée pour en comprendre les causes, et le récit de ces vies fauchées, pour certaines , en pleine gloire, comme celle de la violoniste Ginette Neveu.
Une "constellation" de personnages, riches et ambitieux pour la plupart; mais aussi modestes, qui croyaient en l'Amérique, ou la fuyaient, avaient fait le voyage : Adrien Bosc s'est intéressé à ces victimes et a même pu tracer entre elles certains liens ...
Au-delà de la tragédie, Adrien Bosc s'interroge sur le hasard, qui préside aux destinées des hommes, et qui, ici, a pu rendre possible une catastrophe pourtant improbable.
le livre contient quelques pages plus personnelles, qui montrent à quel point l'auteur s'est investi dans cette "enquête", qui est bien plus : une quête dans laquelle l'on s'immerge totalement.
Un grand prix de l'Académie française mérité !
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Marcel Cerdan, Ginette Neveu. Deux idoles françaises de l'après guerre disparues lors du crash du Constellation F-BAZN, sur une île des Açores, le 28 octobre 1949. Avec elles, s'en allait une partie de la France, celle de Piaf, relevant la tête après le désastre de 1940 ... Quarante-six autres victimes sont à déplorer : toutes avaient en commun la volonté de rejoindre un idéal outre-Atlantique, dans un monde libre.
Adrien Bosc retrace les circonstances qui ont amené les passagers à effectuer cette funeste traversée. Ces petits hasards que l'on nomme Destin.
Mêlant poésie, enquête journalistique et éléments de biographie, ce petit livre est un véritable régal. Une ode pleine de douceur et de poésie à ces victimes du Destin, nées sous une mauvaise étoile et mortes à bord d'une Constellation.
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Constellation, c'est le nom de l'avion d'Air France qui s' est écrasé le 28 octobre 1949 dans les Açores, provoquant la mort de 48 personnes. Adrien Bosc relate ici cette catastrophe aérienne, rendant une forme d'hommage à toutes les victimes, personnalités connues (Marcel Cerdan et Ginette Neveu) ou simples anonymes. le récit s' articule autour de courts chapitres évoquant alternativement la tragédie en elle-même, et le parcours de quelques-unes des victimes, et pas uniquement celles les plus "mediatiques". C'est d'ailleurs l'évocation du destin des jeunes victimes d'origine sociale modeste que j'ai trouvé la plus touchante. le style est sobre, tout en retenue. Peut-être à l'excès d'ailleurs, cela manque parfois un peu d'émotion, de chaleur humaine. Au final, ce roman est aussi une façon d'évoquer la manière dont le hasard peut interférer sur nos vies.
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Grand prix du roman de l'Académie française en 2014? Et pourquoi? Qu'est-ce qui, dans ce roman, m'a échappé? Qu'ais-je loupé? Il n'a, pour moi, rien d'excellent, rien qui mériterait un tel prix. Alors? Où me suis-je trompée? Je me suis, moi, parfaitement ennuyée. Il n'y a rien ici pour émoustiller, pour attiser la curiosité, pour intéresser. Des hommes et femmes ont, par hasard ou par arbitraire du destin, pris un avion qui disparaitra malheureusement à la suite d'un accident. Et? Qu'en fait-on? On enchaîne quelques « petits » récits de vie qui, à mes yeux, manquent d'intérêt? J'ai eu l'impression d'un cruel manque d'inspiration de la part de l'auteur. Ce roman, pour moi, n'a pas assez de puissance, de couleur. Il est fade, sans émotion. Il est, pour moi, déjà oublié. Il ne sera donc pas conseillé.


Lien : http://kanimezin.unblog.fr/2..
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Mis en avant lors d'une des rentrées littéraires, le sujet m'avait laissé sceptique. J'ai donc attendu sa sortie en version poche au cas où le roman ne me convienne pas. Parfois cela m'arrive d'attendre une version moins expansive quand je ne suis pas sûr d'apprécier un roman. Dans le cas de ce livre, je suis contente d'avoir vu juste, il ne m'a pas convaincu !

J'ai lu les critiques élogieuses à l'encontre de cette histoire et je dois avouer que je ne les comprends pas. A mes yeux le roman est bien trop léger dans le fond comme dans la forme. En plus il est amené de façon décousu, ce qui me rebutait plus je tournais les pages.

On nous amène dans les derniers instants de vies des passagers du fameux avion « le Constellation » qui avait à son bord entre autre le boxeur Cerdan. L'auteur nous contraint à imaginer leurs vies, dont il est allé vérifier les données ou qu'il comble par son imaginaire si besoin. On va donc passer de la vie de personnalités à celles du passager lambda, sans fil conducteur à part cet avion. Ces chapitres n'ont donc aucun lien les uns avec les autres à part nous amener à nous poser des questions sur le réel intérêt de ce roman. Les histoires recherchées et vérifiées par l'auteur nous servent donc un bien beau travail d'investigation. Une fois terminé, on ce demande si le terme « roman » est exact ici. Moi je n'y ai vu qu'un documentaire, mais sur un sujet qui ne m'intéressait pas.

L'auteur ne cherche pas à approfondir ses personnages et tout en superficialités nous conte un grand nombre de vies qui ne me semble pas captivante. C'est donc bien pantois que je referme cet ouvrage. Quelle était la volonté de l'auteur ? Parler de l'avion, du boxeur, d'Edith Piaf ou encore des passagers ? Je pense que je ne connaîtrais jamais la réponse. Déçue du roman, de l'histoire et de son engouement par la presse.
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Je me suis terriblement ennuyée en lisant ce livre, qui est une sorte de compilation de tout ce que l'auteur a pu trouver sur l'accident d'avion du 27 octobre 1949 ayant emporté Marcel Cerdan et Ginette Neveu.
Les descriptions des victimes sont sèches, concises, sans aucune psychologie des personnages, une suite d'éléments biographiques qu'on pourrait trouver dans Wikipédia, une série de curriculum vitae peu intéressants pour la plupart. Les détails techniques de l'avion, de la météo et des recherches après l'accident sont absolument rébarbatifs.
On a l'impression que l'auteur essaie d'être érudit en accumulant les références y compris littéraires et cinématographiques, sauf qu'il le fait de manière prétentieuse, comme un étalage de savoir, qui tombe à plat, sans souffle, ni style. Les citations, qui se veulent intellectuelles, sont juste ennuyeuses au possible, souvent sans véritable lien avec le sujet. On n'est à aucun moment emporté par le récit qui n'est qu'un amalgame compact d'informations et de références. On en vient à sauter des chapitres entiers tant on est exaspéré.
Quant à la réflexion sur le hasard de l'accident ou le destin de ces victimes, je ne vois pas ce qu'elle apporte. C'est évidemment un concours de circonstances comme dans tout accident, pas de quoi en faire un roman malheureusement. On se demande si l'auteur, qui semble émerveillé devant l'extinction de 48 personnes réunies par hasard, est trop jeune pour avoir déjà réfléchi à ce type de question existentielle élémentaire.
Je ne vois vraiment pas l'intérêt de ce livre qui n'est pas assez développé pour être une véritable enquête, voire une biographie de certains personnages, et trop sec et énumératif pour être un bon roman.
Enfin, le style est agaçant et prétentieux, tout comme l'auteur en interview.
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Constellation, le super avion d'Air France décolle d'Orly le 27 octobre 1949 avec trente-sept passagers et onze membres d'équipage, il s'écrase au large des Açores la même nuit. En cette année du centenaire de Piaf, chacun se souviendra qu'à son bord il y avait celui qui devait la rejoindre à New York pendant sa tournée américaine, son grand amour de l'époque, le boxeur Marcel Cerdan.
Cet oiseau chromé est aussi appelé l'avion des stars et ce voyage ne fait pas exception puisqu'à son bord on trouve essentiellement des passagers très connus comme Marcel Cerdan ou la violoniste Ginette Neveu et d'autres beaucoup moins célèbres mais qui appartiennent à cette élite de nantis qui peut se permettre financièrement ce voyage. Il y a aussi quelques passagers d'opportunité tels ces bergers Basques ou cette ouvrière bobineuse de Mulhouse, ces anonymes qui sont du voyage car la traversée leur a été offerte, à eux qui s'envolent pour démarrer une nouvelle vie sur le nouveau continent.
Tout au long de ce roman qui tient d'avantage du récit et de l'enquête journalistique, nous allons découvrir les trajectoires des différents passagers, comment ils se retrouvent sur ce vol, mais aussi découvrir les autres, ceux qui gravitent autour d'eux, ou même ceux qui auraient dû y être et que le hasard a empêché de s'embarquer. Les chapitres alternent rapidement entre la vie de chacun des passagers, donnant ainsi une réalité et une seconde existence à ces hommes et ces femmes oubliés de l'histoire, et la réalité du vol, puis de la catastrophe, de l'enquête qui s'est déroulée à l'époque, des réactions de par le monde, donnant du rythme au roman. J'ai été un peu déstabilisée par la fin, les lignes sur Blaise Cendras me semblent tombées de je ne sais où. Ah, oui, j'avoue aussi un élan d'affection particulier pour la famille Hennessy qui vivait dans le comté de Westchester dans l'état de New York, puisque je viens d'y passer quelques jours, j'imagine parfaitement Simone Hennessy à Dobbs ferry et les bords de l'Hudson River.
J'avais lu beaucoup de commentaires sur ce livre présent en 2014 dans de nombreuses sélections de prix littéraires et au final j'ai bien aimé, même si je l'imaginais et l'aurais souhaité un peu plus romancé. Pourtant il me semble que sous sa plume implacable et fluide, Adrien Bosc a trouvé un juste équilibre entre ce qui peut être imaginé, le résultat de ses enquêtes, de son travail de recherche, et les hasards, les rencontres, les dates qui se retrouvent et se rejoignent, coïncidences certainement dues à la volonté de l'observateur qui analyse le passé, mais qu'il est toujours intéressant de rapprocher. Et l'auteur pose quelques questions au passage : le destin, le hasard, les circonstances qui font que vous êtes là où vous devriez être, pour le meilleur ou pour le pire parfois, comme si dans les constellations était écrit une part de notre destin, de notre histoire.

Lien : https://domiclire.wordpress...
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Si le Constellation, nom donné au nouvel avion d'Air France, est au coeur du récit, c'est également la constellation des liens humains qui ancre ce récit dans sa réalité. Une image qui nous montre l'éclatement des liens et l'attachement que nous accordons à certaines personnes et à leurs histoires.
Mais sous des airs érudits, le récit réellement documenté d'Adrien Bosc, grand prix du roman de l'académie française 2014, déçoit par une multitude de personnages sans réelles attaches entre eux, aux histoires souvent déconnectées les unes des autres. Un récit parfois technique (quand il évoque l'avion), qui passe parfois par l'utilisation surprenante de la première personne (qui intègre l'auteur au récit) avant de revenir à une description successive des personnages qui peuplent son roman.
L'écriture lisse et recherchée de ce premier roman ne parvient quand à elle jamais à masquer l'absence de sentiments qui se dégage de l'oeuvre. Une lecture décevante pour ma part malgré de jolies qualités d'écriture et une recherche réelle et documentée.
Lien : http://leblogdeyuko.wordpres..
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