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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le Cramé est un braqueur de la vieille école, de celle où l'honneur veut dire quelque chose. Mais de celle aussi où la trahison se règle dans le sang. le Cramé et sa bande sont recherchés depuis deux ans par la police sans succès jusqu'au jour où quelqu'un les trahit, quelqu'un qui fait partie de sa bande. le Cramé capturé réussit a s'échapper et n'a qu'une idée en tête : retrouver qui les a trahi . Pour cela qu'une solution, réussir a accéder aux dossiers de la police pour trouver le nom du traître. Grâce au hasard et a la chirurgie esthétique, le Cramé réussit a infiltrer la police mais il va se retrouvé malgré lui mêlé a une enquête sur la disparition d'un enfant et qui va le mener plus loin qu'il ne le voulait.



Un roman noir, très noir, foisonnant et bien ficelé que j'ai littéralement dévoré. Même si l'on peut trouver les hasards qui parsèment le livre un peu trop nombreux, il n'empêche qu'il est très prenant du début jusqu'à la fin. Mêlant habilement ses différentes intrigues, l'auteur nous emmène dans nos cités où la police ne fait pas la loi, où c'est la loi des cités qui a cours. le constat est glaçant, dérangeant, brutal, violent. Pas de complaisance dans cette violence, elle est montré crûment, sans fard et avec beaucoup d'hémoglobine !

Le Cramé est un sacré personnage, entre Cartouche et Vidocq, avec un sens de l'honneur chevillé au corps. Un personnage sombre, impitoyable avec les traîtres et dont l'enfance joue un rôle déterminant dans ce qu'il est. Un homme ne reculant devant rien, qui ne craint personne même pas la mort.

Ce livre est une très bonne découverte pour moi, me faisant découvrir un auteur prometteur a l'univers très personnel.
Lien : http://www.desgoutsetdeslivr..
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Accrochez vous ! Ce résumé des 50 premières pages n'est qu'un bref aperçu du roman. Cela vous laisse imaginer la vitesse à laquelle ça va, à laquelle ça court. le mot d'ordre ici, c'est la vitesse. Les phrases claquent, les chapitres sont courts, donc globalement, on en prend plein la gueule ! C'est impressionnant comme le style se marie à l'action, et je dois avouer que j'ai rarement lu un roman avec des passages aussi rapides, aussi haletants. Je garde en particulier une scène en tête de poursuite en voiture formidable.

Au-delà de ça, Jacques Olivier Bosco sait construire un personnage, qui n'est ni bon ni mauvais, ni blanc ni noir, avec un vrai passé, avec des principes, avec des règles de vie et de survie. Gosta a vécu une enfance difficile, il s'est construit tout seul, est devenu un meneur d'hommes grâce à sa loi du un pour tous et tous pour un. Et même si on désapprouve la façon dont il a mené sa vie, c'est un héros réaliste que l'on a plaisir à retrouver.

Evidemment, la situation est cocasse. L'auteur aurait pu en faire une comédie, avec un sujet tel que celui-ci, le truand qui infiltre un commissariat. Mais non ! On a droit à un vrai roman noir, mené tambour battant, avec des dialogues hyper efficaces, et des scènes chocs. Il n'y a qu'à lire les interrogatoires, qui sont dirigés hors de toutes les règles légalistes à la façon d'un Dirty Harry (je tire d'abord puis je demande).

N'y cherchez pas de morale, ni de message ! Ce roman est fait pour divertir, comme on regarde un excellent film d'action, jusqu'à une fin d'une noirceur infinie, glauque, l'horreur du chapitre 37. On lui pardonnera les petites facilités dans certaines scènes, quelques phrases d'humour noir et on louera la documentation sur le monde policier et le monde de la drogue qui est impressionnante. D'ailleurs, l'ensemble du roman est d'une cohérence à faire pâlir un grand nombre d'auteurs. C'est une très bonne découverte d'un auteur qu'il va falloir suivre de très près, foi de Black Novel !
Lien : http://black-novel.over-blog..
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Gosta, le physique rital assumé, avec sur la joue gauche un bon morceau de peau labouré par le feu. D'où son surnom : le Cramé.
Un voleur, à la tête d'une bande. Mieux, d'une famille.
Un homme qui aime l'action, l'argent et les belles filles. Et qui en profite à 200 % sachant que ce choix de vie peut s'arrêter à tout moment.
Le cercle proche, les intimes :
Olga l'arnaqueuse
Isabelle la jolie motarde
Les frères Paoli, deux corses de Nice
Cheyenne le hacker
Francis un ancien flic
Le vieux Fernand, le perceur de coffre
Puis Lino, l'ami de toujours, le quasi frère

Un casse qui tourne mal. Des morts.
Un seul responsable : une balance. Inimaginable, et pourtant.
Son ennemi juré, Fabiani, le cador de l'antigang qui jubile et le serre enfin.

Extrait page 21
« La bave acide de la haine mordait sa lèvre inférieure, son flingue tremblait de plus en plus, au moins deux fois plus vite que le dernier vibromasseur d'Amanda Lear. »

Des regards qui se croisent alors que Gosta, gravement blessé, pense mourir.
Une dette à rembourser.

Mais Gosta reste le roi de l'évasion. Une fois encore il le prouve.
Un coup de bistouri plus tard, le voici plus belle gueule que jamais et prêt à tout pour découvrir la balance. Il se transforme en Ange. Enfin en Ange noir. Vengeur.
Il infiltre la police. Jubilatoire en diable.
Mais ce pied de grue qu'il pensait faire durer quelques heures va devoir se prolonger.
Car, ange ou démon, il reste un homme de parole et rembourse ses dettes.
D'autant que l'innocence d'un enfant c'est sacré, sa vie aussi.
L'enquête le conduit à rechercher des hommes déviants. Des pédophiles. La lie de cette société. Quelle que soit leur position sociale, aucun ne sera à l'abri.
L'ange s'effacera, le Cramé ressurgira et les pervers chanteront et seront châtiés.

Le récit de JOB nous conduit sur les pas de ces déviants sexuels, de ces organisations qui offrent de la chair fraîche aux amateurs. Juste à notre porte.
Il nous entraîne également dans l'univers des cités, remarquablement décrit.
Nous parle des trafics en tous genres qui y fleurissent.
De ces zones de non-droit où la police est impuissante.
De ces habitants, otages d'une minorité, qui courbent le dos pour juste survivre.
De ces Caïds dangereusement intelligents capables de manipuler les pires pervers, sans état d'âme, pour mener à bien leur mission ultime.
Il nous parle aussi de ce que les drames de l'enfance engendrent.
De ces êtres qui se construisent sur les cendres de leur innocence.
Innocence immolée pour survivre… dans la haine. Pour ne plus subir. Jamais.

Le récit est fort. Mais l'humour, toujours présent le rend agréable.
Le personnage, qui n'est pas un sain, est attachant en diable.
Son attitude et son discours sont jubilatoires.
Un charmeur ce Cramé. Enfin pour nous les femmes.

J'ai découvert un auteur, vivement conseillé par mon dealer favori (Olivier…) via cette lecture. Elle ne sera pas la seule de JOB. « Quand les anges tombent » m'attend dans ma PAL. Je le dévorerai également avec plaisir.

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Du grand classique...
Une définition de la peur à méditer.
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Au printemps je suis allée passer un week-end à Lille où j'ai pu visiter l'ancienne librairie Humeurs Noires du Corbac avant sa fermeture. J'y ai passé pas mal de temps à échanger sur les polars. Brutale de Jacques-Olivier est venu sur le tapis et immédiatement Olivier m'a conseillé de me procurer le Cramé, un des personnage de Brutale. Il a appuyé son conseil en précisant que le roman n'est plus édité (mais que fait Pocket ?!). J'ai sauté sur le site www.parislibrairies.fr qui recense les stocks en direct de la plupart des librairies parisiennes, permet de réserver… Il en restait un seul dans une librairie. Immanquable !

Le Cramé est le second roman de JOB. Sa plume était déjà aussi burnée que dans Brutale ! On y retrouve cette atmosphère de gangster corse. On apprend pas mal de choses sur le personnage du Cramé, un gangster avec des valeurs. Il infiltre la police de Saint-Denis (carrément oui, mais ça tient la route !) pour retrouver la balance qui a fait foirer le dernier casse. Il se retrouve à devoir enquêter sur la disparition d'un petit garçon et il ne lâchera rien avant d'avoir tenu sa promesse. Un bon polar d'action !
Lien : https://www.loeildeluciole.c..
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A première vue, il n'y a pas d'ordre pour lire les histoires de Jacques-Olivier Bosco. Alors j'ai commencé par « LOUPO » et là c'est l'uppercut ! Au point de courir acheter tous ses autres romans ! Même pas peur et surtout aucun regret !
N'en déplaise à certains, JOB manie l'argot avec maestria. Argot qui colle au contexte, contribue au rythme, mené tambour battant et qui nous immerge pleinement dans son univers impitoyable peuplé de gangsters, sur fond crasseux de banlieues.
Outre ce rythme effréné, les personnages toujours très charismatiques et l'influence du 7ème art sont l'autre vraie force de JOB.
Malgré un peu trop d'heureux hasards et un déballage final pas assez subtil à mes yeux et qui cassent un peu ce rythme fou, cela n'entache en rien la force de ce livre.
Une écriture incisive, une histoire classique mais efficace avec des personnages percutants. Chaque fois un coup de coeur !
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Un livre coup de poing , un direct suivi d'un uppercut et cela t'amène direct à la case fin. Et ça va à une vitesse folle, en apnée permanente et des personnages cash. J 'aime ce côté rentre dedans avec les fêlures de chacun sans fioriture.
Décidément, j'aime cet auteur décriant de réalisme et ce côté grand coeur bien caché dans la noirceur de notre société
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LE MONSTRE QUI A UN PETIT COEUR QUI BAT
Après ma lecture du « Aimer et laisser mourir » de JOB, je poursuis ma cueillette de hardboiled avec « le Cramé » sorti en 2012 (décidément je fais tout dans le désordre). Cette fois-ci, je pouvais imaginer qu'il lui était possible de créer le Cramé mais pas une histoire aussi impensable, qui pourtant tient la route - avec des boudins atals* -, sans une seule fournée de vannes. Tu vas te taper du consistant. Un concentré de dérouillades à la sauce mornifle. Mais pas que...
... la suite sur : http://bobpolarexpress.over-blog.com/2014/05/le-monstre-qui-a-un-petit-coeur-qui-bat.html
Lien : http://bobpolarexpress.over-..
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Percutant comme le Dobermann en sont temps.
c'est vif, ça va vite, ça décape et quand ca à un compte à rendre ça traine pas...
Très accorcheur
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Un truand, un vrai, un dur; il va se faire passer pour un commissaire et surtout tenir une promesse faite à une femme; un très bon Polar ou Jacques Olivier BOSCO nous tient en haleine jusqu'a la dernière page.
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