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Pascal Dérivat vit seul au milieu de ses terres cultivées par la famille Alibert, des gens simples et taiseux. Après avoir fait des études en ville d'herboristerie, il revient sur ses terres des années après. Il est accepté par les gens du pays sauf par Clodius, son cousin, personnage teigneux et violent.
C'est l'arrivée de Geneviève, sa cousine, qui va mettre fin à cette vie paisible.
Henri Bosco est né en Avignon en 1888.
Ce roman est magnifiquement écrit, c'est vraiment un pur bonheur de le lire.
Ce récit a eu le Prix Renaudot en 1945.
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Pascal Derivat est revenu sur le domaine de sa famille, et cultive tranquillement ses terres. Il mène une vie simple, guidée par le rythme des saisons. Les seules perturbations de son quotidien proviennent de son voisin et cousin, qui convoite son bien, et espère le faire déguerpir à force de petites mesquineries.

Cette vie tranquille est bousculée par l'arrivée de Geneviève, son amour d'enfance. Bien que promis l'un à l'autre par leurs familles respectives, l'orgueil des deux jeunes gens les a empêché de se réunir. Plutôt que de discuter ensemble une petite heure, ils ont préféré vivre chacun de leur côté de longues années, ruminant rancune et regrets. L'heure est peut-être venue de régler leurs différents et de vivre le bonheur qui leur tend les bras… mais les habitudes ont la vie dure.

Le mas Théotime est un roman tranquille, contemplatif. Il raconte la vie de gens simples, dans un univers de non-dits et dans lequel les individus s'effacent face aux lois de la famille et aux poids des traditions. À lire uniquement si vous vous trouvez dans les mêmes dispositions d'esprit, et si vous n'êtes pas pressé par le temps.
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Le mas Théotime, de ce titre émane toute une poésie qui nous accompagne à chaque page de ce magnifique roman d'Henri Bosco.
Une campagne provençale emplie d'odeurs et de soleil doré, riche en blé, olives et raisins ; une nature encore empreinte du rythme des saisons où l'été au ciel pur et à la chaleur étouffante récompense des mois d'hiver durant lesquels le vent souffle et la neige tombe.
Geneviève Metidieu et Pascal Dérivat - cousins lointains - s'aiment depuis l'enfance. Amour contrarié par le tempérament passionné de la fillette qui se heurte aux humeurs sombres de son petit voisin, que tant d'exaltation effraie.
Leur route se sépare à l'adolescence. Mais, un jour, Geneviève revient sans crier gare à Théotime, venant rompre ainsi la retraite et la solitude choisie de Pascal. Peu de mots s'échangent mais un doux quotidien s'installe, des repas partagés, des travaux des champs sous l'oeil vigilant du taiseux Alibert, de longues promenades en forêt, quelques siestes au bord du ruisseau… Tout cela est bien doux mais perturbe Pascal, d'autant que Geneviève n'est pas libre et que les villageois commencent à jaser. le cousin Clodius, voisin pas vraiment bienveillant, n'est pas pour rien dans ces commérages qui entament leur réputation.
Si son coeur déborde de sentiments pour Geneviève, ceux-ci l'encombrent manifestement. Il ne sait que faire de toute cette passion, ne trouve pas les mots et s'emporte bien souvent face à sa propre incapacité à accueillir le bonheur. Il est effarouché par la moindre sollicitation de la jeune femme et lui oppose souvent une attitude brusque, bourrue qui la navre. Un pas en avant, un en arrière, leur relation évolue vers toujours plus de complicité mais sans réel engagement de sa part.
Pascal est un homme de la terre, même s'il a étudié, qu'il est un fin herboriste, il est enraciné à son territoire, jamais aussi heureux et apaisé qu'en parcourant son domaine. C'est de Théotime qu'il parle le mieux.
Nichée au coeur d'une vallée protectrice, la vieille bâtisse a abrité des générations de Dérivat avant que Pascal y dépose ses bagages. C'est là que son coeur bat le plus sereinement. Et c'est dans son grenier à herbes qu'il trouve apaisement, à feuilleter les pages de son herbier. J'ai été très touchée par l'attachement de Pascal à son environnement - qui a la chance d'habiter une vieille maison de famille comprendra ce sentiment d'appartenance - à la nature, aux murs, à la chaleur de l'âtre de la cheminée, aux craquements des pièces depuis longtemps inhabitées, … Un mas, qui est en lui-même un personnage.
« Il s'élève toujours des lieux que j'habite une sorte d'âme exigeante qui me repousse ou m'attire à elle. Théotime, que j'aime, s'est attaché à moi, qui l'ai relevé de son sommeil. En dix ans de coexistence nous nous sommes mêlés tellement l'un à l'autre que quelquefois je me demande si j'ai vraiment une maison et une terre ou si, plus vraisemblablement, tout cela n'est pas le pays et le toit familier de ma vie secrète. ».
Quel roman ! Quel style ! Voilà longtemps que je n'avais lu une prose aussi riche, odorante, évocatrice. J'ai redécouvert avec plaisir ce bel auteur qu'était Henri Bosco 😊.
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le grand écrivain provençal n'est pas celui qu'on pense.Une révélation pour moi,tardivement mais qui n'en a que plus de prix.Je l'ai déjà écrit,je n'avais lu que L'Ane Culotte en mon adolescence lointaine.Plutôt homme du Nord,en fin au nord de la Seine je ne suis pas particulièrement friand de la couleur locale provençale en général et Henri Bosco ne faisait pas partie de mes projets.Mais les amis de Parfum de Livres m'ont donné envie d'essayer.J'ajoute que c'est là le rôle le plus noble de ce forum,et de loin.

Le mas Théotime est une presque tragédie à l'antique. Bosco, tout en faisant vivre au mieux cette Provence de rudesse et de travail,ne nous l'inflige pas dans un passéisme outré(le roman date de 1945 me semble-t-il).Ses personnages,à commencer par Pascal le héros narrateur, s'inscrivent dans un climat passionnel fait de retenue et de silences,ce qui n'est pas incompatible.Les tempêtes sous les crânes sont extraordinairement bien ciselées et la langue de Bosco est superbe , envoûtante,tellement au-delà du terroir.Le mas Théotime pourrait se dérouler en Amérique du Sud ou en Grèce,n'importe où peuvent souffrir les hommes,là où se cassent les rêves et se meurtrissent les âmes.

le mas Théotime est le plus beau livre français que j'aie lu depuis des lustres.Ce n'est pas pour moi une mince surprise et je comprends Markofr,entre autres,qui semble un boscophile émérite et qui chez Parfum de Livres est le meilleur vendeur de Bosco.
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« Tous les volets mi-clos, dans la maison, il faisait assez frais. À peine si parfois on entendait le frémissement d'une mouche enivrée par un rai de lumière qui filtrait d'une fente. »
Pascal Dérivat, le narrateur, habite le mas familial Théotime, jouxté de terres fertiles et cultivées avec soin depuis de nombreuses générations. Se définissant comme un homme dont le coeur est aride et l'âme ombrageuse, il veille donc aux travaux quotidiens saisonniers (semailles et moisson, vigne et vendanges, verger et récolte, élevage ovin, ruches, etc.), loin de tout commerce humain autre que celui de ses métayers, la famille Alibert (père, mère, fils et fille). Seul, son voisin, le cousin Clodius, aussi sauvage que lui, arrive à le déstabiliser par ses petits gestes malveillants destinés à le décourager de cultiver son domaine. L'arrivée inopinée de sa cousine Geneviève qu'il a connue enfant, achève d'ébranler son confort et sa solitude, le temps d'un été fort chargé.
Je suis entrée dans ce roman doucement, bercée par l'écriture unique d'un auteur que je ne connaissais pas. Prix Renaudot 1945, le mas Théotime, c'est surtout une atmosphère, celui d'un monde rural sorti du passé, déployé dans des pages où rien ne se passe, hormis les phénomènes naturels et leurs conséquences sur l'humeur et les actions des personnages.
En ce sens, j'ai préféré la dernière partie en forme de journal du narrateur, plus dynamique et parlante que le reste du récit, statique et répétitif. Cela m'est apparu, à la fin, une interminable prise de tête d'un homme que je ne suis pas parvenue à apprécier ni à comprendre.
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Le seul problème de ce livre, c'est qu'à son époque, il y avait tellement de grands auteurs et de grands textes qu'il n'est pas parvenu à émerger. Même avec un Prix Renaudot, c'est dire...
Ce livre est très bon, que ce soit dans l'expression de la solitude du personnage principal, son attachement viscéral et sensuel à sa terre, à la nature provençale, que ce soit l'énervante relation qui n'advient jamais, reste empêchée, avec sa cousine alors que tout est là. Que ce soit les personnages secondaires qui ajoutent et font un riche contraste avec Pascal. Tout ça est très bon. Très fin. Très juste.
Mais, voilà, quand on a beaucoup lu et le temps passant, ce livre n'émerge pas ou bien trop peu.
Il est pourtant LARGEMENT SUPERIEUR à beaucoup de productions plus récentes.
Un solide petit bout de l'histoire du roman.
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Le narrateur du roman, Pascal Dérivat, est le propriétaire du mas du titre, qui lui vient d'une branche de sa famille. Nous sommes en Provence, à la campagne, une campagne d'autrefois. La propriété est cultivée par une famille de métayers, les Alibert. Les relations sont difficiles avec un voisin, Claudius, un peu cousin de Pascal Dérivat. La situation va se compliquer à cause de l'arrivée au mas d'une cousine de Pascal d'une autre branche, Geneviève. Une étrange relation s'est établie entre eux dans leur enfance, entre attirance et rejet. Geneviève depuis a vécu, a fait des expériences qui l'ont mis un peu au ban de la famille. Son arrivée inquiète Pascal, qui succombe pourtant vite à son charme. Mais Geneviève a un secret, elle est en fuite, et va amener le danger dans la maison de son cousin.

Ma seule approche d'Henri Bosco date de mes années collège, et elle n'a pas vraiment été positive. J'ai voulu y revenir maintenant, encouragée par beaucoup d'avis favorables autour de moi concernant cet auteur. Je ne peux pas dire que cette deuxième tentative m'ait réellement convaincue. Je reconnais les qualités de l'écriture d'Henri Bosco, mais elle ne possède pas la petite musique, le rythme, la respiration, qui me transporteraient. Cette histoire de paysans d'une autre époque, d'attachement viscéral à la terre, de jalousies, de querelles de voisinage, de lignées, d'héritages, ne m'ont pas spécialement passionnés. Les personnages féminins m'ont semblé un peu caricaturaux.

Bref, à mon regret, je ne suis pas vraiment entrée dans cette lecture. Je ferais peut être une autre tentative avec cet auteur, mais après un petit moment.
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Après un début un peu lent - mise en place de l'environnement et des relations entre les personnages - on prend le rythme du livre et ce rythme nous prend; il s'agit ici aussi bien des hommes, des animaux que de la terre. On est en Provence, au pied des Alpes, dans un pays de taiseux dont l'auteur dit qu'ils sont "pleins de paroles intérieures". Pascal Dérivat est le personnage central: il s'est installé, seul, au mas Théotime dont il a hérité, depuis une dizaine d'années, et il y mène une vie active mais retirée; c'est un homme intelligent et cultivé avec un caractère sauvage. Un couple et ses deux grands enfants, les Alibert, sont ses fermiers; son cousin Clodius, un teigneux, est son voisin; les deux hommes se haïssent. Un jour, Geneviève, la jeune fille qui lui était peut être destinée, annonce sa visite; elle a mené une vie débridée qui ne lui a pas apporté le bonheur; Pascal lui, aspire à la paix, mais cette paix va être troublée par certains évènements dont l'assassinat de Claudius. Roman d'introspection d'un homme sensible, qui nous raconte une belle histoire de vie au rythme des saisons et des travaux des champs et de la terre, un temps perturbée par des sentiments trop forts, ce livre à l'écriture délicate et poétique est un enchantement; on n'oubliera pas cette belle musique et on envie un peu cette vie calme et sereine bien que très laborieuse.
Lien : http://www.les2bouquineuses...
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Sous le charme !
Depuis dix ans, Pascal Dérivat, le narrateur, habite le mas Théotime, hérité d'un grand-oncle, au coeur d'une nature provençale souvent assommée de chaleur. Solitaire et taciturne, il herborise et confectionne un herbier. Il a confié l'exploitation de ses terres à un couple de métayers, le vieil Alibert et sa femme, "modelés aux exigences de la terre" (page 44), qu'il aide néanmoins lorsque la tâche est trop lourde.
En raison de l'étendue des surfaces à exploiter, le travail est rude et les distractions rares. On devine la présence humaine à la fumée qui s'échappe de la cheminée des fermes. On attache de l'importance aux relations de voisinage, soit pour l'entraide qu'elles peuvent apporter, soit, au contraire, pour les désagréments qu'elles font subir. C'est ainsi qu'à proximité, la ferme de la Jassine abrite Clodius, un cousin, qui, jaloux de Pascal, "traîne son tourment de mauvais fils de la terre" (page 175) et lui occasionne de multiples tracas.
Cette ambiance calme et laborieuse est bientôt perturbée, coup sur coup, d'une part par l'arrivée de Geneviève Métidieu, une cousine de Pascal, dont la présence et le souvenir vont irradier le roman, et d'autre part par l'assassinat de Clodius. Pourquoi ? Comment ? C'est l'intrigue de ce roman à la fois apaisant et envoûtant.

Le mas Théotime, c'est l'histoire d'une maison. Digne de figurer dans une anthologie, l'incipit plante le décor et donne, en quelque sorte, le "la" du roman. D'abord appelée le "mas" et présentée comme un refuge et un abri, la maison, au fil du roman, n'est plus désignée que par le prénom, Théotime, comme s'il s'agissait d'une personne. Elle est alors décrite avec les qualités qu'on attribue en général aux personnes : sérénité, grandeur, honnêteté, amitié, bonté.
 
Le mas Théotime, c'est ensuite l'histoire des terres qui l'entourent. "Ce petit monde dépendait de moi, qui dépendait de Théotime" (page 284). Henri Bosco excelle dans la description des paysages, au gré des saisons. Il distille une atmosphère mystérieuse qui semble surgir de la nature omniprésente. On retrouve d'ailleurs les quatre éléments chers aux philosophes de l'Antiquité : la terre, l'eau, représentée par la source, l'air que symbolise Geneviève, une créature "aérienne" (page 36) et le feu, non seulement les incendies que Clodius allume, mais aussi le feu qui, depuis si longtemps, couve pour Geneviève dans l'aridité du coeur de Pascal (page 104), mais qui ne s'embrasera pas.
 
En effet, le mas Théotime, c'est surtout l'histoire de tourments amoureux. L'histoire d'un amour d'enfance qui n'a pas su grandir, d'une attirance qui en est restée au stade du baiser volé et en restera à celui des regrets éternels. Alors que Geneviève avoue avoir peur de le perdre (page 181), Pascal n'ose pas se déclarer. Un regard vers Françoise, la fille Alibert, suffit à le troubler : "Françoise était belle et n'en savait rien" (page 55). C'est que les hommes et ces femmes de ce roman parlent peu et s'aiment avec pudeur.
 
Alors, oui, amis lecteurs, sur le chemin de vos lectures, poussez la porte du mas Théotime, maintenant que vous en connaissez l'adresse. Une forme soignée, une belle langue, où aucun mot ne semble avoir été écrit au hasard, au service d'un fond superbe. Vous serez sous le charme : le charme suranné d'une époque révolue où l'on vivait au rythme de la nature, et non pas des technologies ; mais surtout le charme intemporel de coeurs qui battent pour un autre et aspirent au bonheur.

Les numéros de page renvoient à l'édition Folio de 1986.
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Si Bosco a pu évoquer pour moi quelques réminiscences d''écolière , c'est bien pour son roman "L'enfant et la rivière" , support incontournable des enseignants de l'époque ! J'ai souvenir de quelque chose de languissant donnant à bayer aux corneilles , malgré ce titre faussement prometteur ! Je me sentais flouée !

Il faudra que je le relise avec mes yeux d'adulte et surtout après cette réconciliation effective à travers la lecture de roman époustouflant qu'est "Le mas Théotime" !
Quelle frustration lorsque je me suis aperçue qu'il fut l'objet d'une LC il ya quelques années sur le forum ! Les échanges furent nombreux ( au vu du nombre de pages ) et j'imagine le plaisir de cette rencontre au sein d'un ....chef d'oeuvre oublié !

Si l'histoire se passe dans le Lubéron et qu'on entend les cigales chanter et que le soleil nous aveugle dès les premiers pages , ce serait une grossière erreur d'en faire un roman de terroir ! D'ailleurs je pourrais transposer cette histoire n'importe où : c'est un roman universel qui parle avant tout des hommes .....

Des hommes reliés à cette terre qui leur caresse ou leur brûle les pieds selon leur attitude .... Dans toutes les sociétés "primitives" , le langage entre les hommes s'établit par rapport à l'appartenance du milieu : et des codes sociaux s'en dégagent imprégnant les hommes au fil des générations et s'inscrivant dans la génétique ....

Et c'est à travers Pascal Dérivat et son histoire que Bosco dépeint avec une finesse descriptive rare , la psychologie de ces gens de la terre façonnés par l'histoire presque "clanique" sur leur tertre !
La conscience collective prime et la notion d'égo n'a guère de place dans ce contexte : face à Mère nature un seul homme ne suffit pas et la cohésion sociale est la seule issue !

Mais Pascal Désirat dès son enfance se démarque au sein de sa grande famille : un galopin déjà tourné vers l'introspection , sauvage et personnel . Adulte il ne saura adopter l'esprit grégaire et continuera farouchement à nourrir sa solitude et sa sensibilité malgré un retour sur les terres .....Néanmoins l'impact génétique est là , puissant et c'est dans ses racines qu'il trouvera la force pour continuer à faire vivre les terres ....
La trame romanesque est certes plaisante , mais au delà de ce fil directeur , ce sont les descriptions de Bosco pour dépeindre une psychologie de profondeur entièrement tournée vers la terre et le ciel , qui rendent ce roman puissant ....Une plume extrêmement légère , aérienne , pour retranscrire un monde rude , tourmenté et violent : c'est de là que tient toute la magie de ce roman !

Si Giono nous emporte avec une puissance sensuelle étonnante et exulte dans ses descriptions , Bosco nous entraine avec plus de douceur au sein d'une même nature ....
Si Giono réveille en nous l'animalité primitive , Bosco témoigne d'une volonté de canaliser les forces obscures en lui et autour de lui par l'esprit ....

J'ai été quasiment foudroyée par l'intensité cette oeuvre à multiples dimensions : un commentaire réducteur que celui-ci , j'en suis consciente , beaucoup de choses très pertinentes ayant été écrites sur le fil de la LC , je souhaitais juste insister sur quelques aspects qui m'ont touchée plus personnellement !
Le mas Théotime ? Un des plus beaux romans de ma vie de lectrice , à lire et à relire !
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