Nous étions le sel de la mer

Un peu déçue par rapport aux bonnes critiques. le point fort de ce roman c'est le dépaysement puisqu'il se passe en Gaspésie. Il y a aussi le style, poétique par moment mais lourd et redondant le plus souvent.
L'histoire est celle de Catherine Day, la trentaine, qui part à la recherche de sa vraie mère. Elle arrivera trop tard car celle-ci est retrouvée morte sur son voilier. Marie Garant était une femme forte, libre et mystérieuse. La plupart des marins en étaient amoureux. Un inspecteur mexicain mène l'enquête, mollement, car préoccupé par son couple qui bat de l'aile. C'est lent et assez ennuyeux.

Quand je lis les autres critiques de ce roman, je me dis que j'ai dû passer à côté de quelque chose... Ce roman choral m'a d'abord perdue, je ne savais pas qui était qui, puis le style m'a décontenancée, j'aurais dû m'en douter car je ne suis pas fan de l'écriture poétique...
Je l'ai quand même terminé car il y a une sorte d'enquête, un mystère qui s'épaissit, mais j'ai loupé mon rendez-vous avec cette autrice !

Catherine a perdu ses parents adoptifs, elle n'a plus de sens à sa vie. Elle décide de partir à la recherche de celle qui l'a mise au monde, seule, dans un voilier dans une baie de Gaspésie. Elle arrivera trop tard pour rencontrer sa mère retrouvée morte sur son bateau. Meurtre ou accident, l'enquête est confiée à Joaquim Moralès un mexico/canadien qui arrive de la capitale. Qui était cette Marie Garand dont tous les hommes de Gaspésie étaient amoureux et qui attendent toujours qu'elle revienne faire escale après de longues disparitions en mer. Un récit plein de mensonges et de sous entendus. Une écriture belle et incisive mais qui est alourdie par le verbiage québécois qu'il faut lire mot à mot pour comprendre le sens. de plus les hi hi de Cyrille deviennent insupportables à lire à la longue. Bof !