Bouncer, tome 11 : L'échine du dragon

Et le prix spécial du jury revient à.... roulement de tambour… la chèvre (je laisse le soin aux lecteurs de découvrir.).
Dans cette suite du tome 10, nous assistons à une chasse au trésor dans un décor grandiose peuplé de personnages haut en couleur, ce diptyque-là m'a fait penser à celui de Blueberry le spectre aux balles d'or et la mine de l'Allemand perdu.
Sans toutefois atteindre le génial Lieutenant de JM Charlier (loin de là!!) ce western est un bon cru. J'espère que ce n'est pas le dernier de la série mais j'ai comme une impression...

L'échine du dragon met un terme au dytique débuté avec L'or maudit, dans lequel le Bouncer est parti à la recherche de Panchita.

Notre héros est cette fois-ci arrivé au Mexique et se voit confier une mission supplémentaire, qu'il semble vouloir remplir de bon coeur. Mais il compte bien réaliser cette mission avec ses propres méthodes et ses propres alliés... et il a bien raison !

Une nouvelle fois l'album qui nous est proposé est étonnamment long. Il y a avait ici matière à alimenter trois albums, bien que l'action centrale, se déroulant dans un désert et faisant intervenir une tempête de sable aurait été frustrante si cette option avait été retenue. Merci pour ce choix avisé !

Cette séquence tient non seulement une place non négligeable mais en plus, elle ouvre la voie à un rebondissement, dont la teneur est suggérée par la première de couverture.

Comme précédemment, le Bouncer va vivre des heures particulièrement mouvementées en passant d'un écueil et d'un danger à l'autre. Il faudra attendre les toutes dernières planches, pour le voir, enfin, dans une position plus confortable. le point culminant étant celui passé avec une certaine tribu… donnant quelques scènes d'anthologie, à réserver à un public averti.

Malgré sa longueur, voici un album dans lequel le temps passe vite et avec plaisir ! Une belle réussite qui clôt un double cycle franchement intéressant.

Suite et fin du diptyque inauguré dans le 10ème tome. Si Boucq ne démérite pas, je préfère tout de même largement quand Jodorowsky est au scénario.
Ce qui m'a gênée, c'est que je n'ai pas complètement retrouver le personnage du Bouncer. Sans être mutique, il est plutôt avare de mots. Avec Boucq au scénario, je l'ai trouvé très bavard, ce qui lui fait perdre un peu de mystère et entame un peu son aura.
Dans ce 2ème volet consacré à l'arc narratif du trésor perdu, l'intrigue patine un peu. La course-poursuite est un peu redondante et s'éternise jusqu'à ce que l'épisode des amazones vienne réveiller le récit. Ce passage original et distrayant est plutôt incongru et arrive comme un cheveu sur la soupe mais s'avère suffisamment divertissant pour que je passe sur le fait que c'est un peu hors de propos.

Avec ce diptyque, Boucq a pris les commandes de la série Bouncer de jolie façon. Il y a quelques maladresses, je préfère définitivement les scénars de Jodo mais j'ai passé un bon moment. Suffisamment pour me donner envie de lire les prochaines aventures du héros (plus si) manchot.

11éme épisode de la série BD western créée par Jodorowsky et Boucq et continuée par ce dernier uniquement.
Le duo avait déjà entrainé le Bouncer, gardien de saloon manchot, dans des aventures extrêmes. Là, Boucq lâche les chevaux (et la chèvre) : canyons hantés, désert de sable sans fin, tribus indiennes comment dire... spéciales, et pas particulièrement accueillantes.
Cela fait beaucoup pour un album qui clôt la recherche entamée au tome précédent : où est passée la jeune Panchita, dont le crâne tatoué indique l'emplacement d'un trésor ? Comment la sortir des griffes du cruel El Cuchillo ?
Boucq fait dans le violent et le spectaculaire (une scène sur une arche de pierre peu réaliste). On a connu cette série mieux inspirée. Reste des dessins toujours soignés et un certain sens du rythme. Mais pour ceux qui ne connaissent pas la série, mieux vaut commencer par le début.

Nous retrouvons notre Bouncer et ses compagnons dans le désert du Sonora, cherchant le canyon du fou. le trésor serait enfoui au pied de l'échine du dragon… Moi, je n'ai pas envie d'aller me brûler la couenne dans cet endroit, même pour un trésor !

Après avoir fait un tour dans les geôles mexicaines et hérité d'une mission en sus, notre manchot va tenter de sauver la petite Panchita de ses ravisseurs, tout en survivant à cette course-poursuite et en trouvant le bon endroit pour le trésor ! Non, la vie n'est pas simple pour le Bouncer.

Ce dernier arc (pas d'albums publiés depuis) est génial, tout en étant classique : la recherche d'un trésor, une carte inscrite sur un papier peu ordinaire, un désert diabolique, des chemins impossibles et comme GPS, une chèvre !

D'ailleurs, mention spéciale à la chèvre et au cheval de Bouncer, Onagro. Lui, sans animaux, il serait perdu ! Déjà que le chien Mocho a fait plus que sa part dans les albums précédents…

L'album est épais, le scénario est dense et je suis contente que les auteurs ne l'aient pas coupé en deux afin de faire du chiffre.

À propos de couper en morceaux, voilà une tribu de femmes qui n'aiment pas trop les hommes et qui adorent les découper en petits morceaux, après les avoir chevauchés…

Personne n'a envie de croiser ces amazones cruelles, mais vous penser bien que notre Bouncer va les croiser, sinon, ce n'est pas amusant ! Éloignez les enfants de certaines pages, d'ailleurs, tenez-les éloignés de cette série western. C'est une série pour les adultes.

Bon, le Mexique, avec Bouncer, ce n'est pas une destination rêvée pour passer des vacances. D'ailleurs, avec lui, aucun endroit n'est rêvé, il attire les emmerdes et les salopards comme le miel attire les mouches. Mais au moins, quel divertissement !

Mon seul bémol sera pour la scène sur l'arche de pierre, qui est un peu surréaliste et inutile, mais cela ajoute du suspense et de l'adrénaline.

Voilà, j'ai terminé la saga de Bouncer et j'ai un goût de trop peu dans la bouche. Dire que j'ai attendu avant de lire le tome 3 et les suivants. Imbécile !

Bouncer, une série western qui pulse, violente, sanglante, pas du niveau de Blueberry ou de Durango (pas tous les albums), mais dans leur sillage. Ma foi, cela reste tout de même un signe de qualité.

Une belle découverte et un final d'album plus calme, qui laisse présager quelques moments de calme et de tranquillité.

Bouncer a fait équipe avec le capitaine français Ledrillant afin de pourchasser le mexicain El Cuchillo. L'un pour retrouver Panchita saine et sauve et l'autre pour retrouver l'or de Maximilien.

Boucq nous livre la fin de son diptyque 2 mois seulement après le tome précédent. C'est sur qu'on ne peut pas lui reprocher de nous avoir fait attendre!
Nous avons affaire à un western rythmé mi chasse au trésor mi course-poursuite à travers canyon et désert. Avec en prime une petite découverte du peuple autochtone représenté par de primitives amazones.
C'est plaisant et agréable même si quelques éléments sont un peu facile comme le cheval de Bouncer ramenant auprès de son maitre tous les chevaux égarés ou encore la chèvre qui connait tous les chemins du canyon et qui en fait profiter les inconnus de passage.
La fin est une belle conclusion, les gentils sont récompensés de leur efforts et les méchants sont punis. On croirait presque à la fin définitive de la série!

Poursuite de la chasse au trésor : Bouncer son copain Job (mon personnage préféré) et une poignée de cavaliers français poursuivent l'immonde El Cuchillo , sa comtesse obèse ,ses acolytes et la pauvre Panchita qui sert de GPS aux malfrats .Au menu : des mexicains fourbes ( comme il se doit) , des calamités naturelles ( Montagne , désert, tempête…) , des amazones un peu mantes religieuses à la recherche de reproducteurs et un affreux borgne aux griffes empoisonnées ( on ressent encore la présence subliminale de Jodo) . En fin de compte le trésor va rapporter un bras au Bouncer et un anneau pour Yin Li . Un album acceptable avec de beaux dessins de paysages naturels.

A pied vers l'échine

A peine quelques mois après la sortie du volume précédent, voici la suite et fin, avec toujours Boucq, tout seul aux commandes.

Le cruel et dément El Cuchillo, accompagné d'une aristocrate obèse et d'une bande de repris de justice, poursuit sa quête d'un trésor enfoui dans le désert de Sonora, près d'un endroit rocheux en forme de dragon. Pour se repérer, il dispose d'une carte, tatouée sur un crâne d'enfant.
A sa poursuite, on retrouve le Bouncer et ses improbables alliés du moment, d'anciens soldats de l'Empereur Maximilien (à qui appartenait ce fameux trésor).

Pour compléter l'ensemble, Boucq n'hésite pas à puiser dans le grand n'importe quoi cher à Jodorowsky, en faisant intervenir ni plus ni moins qu'une tribu d'Amazones du désert.
Il y aurait donc matière à tordre le nez devant certaines scènes un peu too-much (mention spéciale à une traversée de pont naturel avec rattrapage d'une main et saut carpé et à une séance d'éblouissement avec louis d'or).
Mais tout ça est effacé par la densité de l'histoire qui court sur 75 pages et surtout, par le formidable dessin de Boucq.
Cette fois, il a soigné les visages qui n'ont plus cette difformité parfois exagérée et il s'est lâché en matière de paysages qui profitent, pour certains d'entre-eux, d'une double-page méritée.

De très bons dessins de boucq,mais pour la première fois il est aussi au scénario. Série toujours aussi haletante.

Excellent western dans une belle tradition : des paysages, des méchants, de gentils et une belle fin où la morale est sauve !!