Pour être franc, je suis passé à côté. J'ai trouvé ces nouvelles fades, aucun ressenti, à moitié rien compris. Cette critique est donc assez injuste. Mais si certains livres nous sortent du présent pour nous faire pénétrer dans leur monde, celui-ci n'y a pas réussi.
A part sur ça : Abram voulait ôter de son cerveau la flamme jaune qui le torturait, s'en débarrasser, mais elle s'entêtait à rester, brûlant tout à l'intérieur de sa tête devenue sourde. Puis l'aiguille de glace dans son coeur semblait se détraquer, et les heures de la vie se mettaient à tourner d'étrange façon, s'égrenant à l'envers - la chaleur cédait la place au froid qui passait de la tête vers les pieds, la bougie se déplaçait vers la tête et la flamme jaune vers le coeur ; le corps cassé d'Abram était secoué en tierce de brefs tremblements, à contre-mesure des battements de la vie. La peau de mouton devenait alors insuffisante, il avait envie d'entasser des fourrures jusqu'au plafond, de se recroqueviller et de se coucher à même les briques brûlantes.
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