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Récit autobiographique et émouvant par endroits et bien écrit. L'autrice vit déchirée entre la France et l'Algérie, on y découvre son homosexualité qu'elle assume au début de sa vie d'adulte. le récit est poétique, fragmentaire, il comporte cependant certaines longueurs. On a une sensation bizarre d'intimité "montrée", mais masquant un vécu intérieur et une intimité authentiques. A lire tout de même, car peu de livres traitent simultanément de ces 2 thématiques : vivre déchirée entre 2 pays + homosexualité féminine.
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Nina Bouraoui se remémore sa jeunesse à Paris, dans les années 80, quand elle fréquentait les boîtes de nuit réservées aux femmes. En parallèle, elle replonge dans son adolescence à Alger, y cherchant l'origine de son homosexualité. le récit alterne ainsi entre sa vie parisienne, ses rencontres, le sentiment de honte et de haine de soi qu'elle y a ressenti, et les souvenirs de son enfance heureuse en Algérie. Jusqu'à ce qu'un soir, en boîte, une jeune fille se mette à l'obséder.
Ce roman initiatique est marquant par sa profonde sincérité, par un regard sur soi parfois dur et par le portrait juste d'une époque et du milieu de la nuit. La beauté du texte tient aux nombreuses sensations et réminiscences qui traduisent le trouble, les désirs de l'autrice, mais aussi la nostalgie de son enfance. Nina Bouraoui interroge son identité sexuelle et témoigne de la peur de l'homophobie qui l'oblige à se cacher. Elle dépeint sans fard des femmes en quête d'amour, confrontées au rejet de leurs proches, au mal de vivre, à la tentation du suicide ou à l'alcool. Mais elle évoque aussi la complicité avec sa mère, femme rejetée par sa famille pour avoir épousé un Algérien, et révèle le lien existant entre ses premiers émois amoureux et son désir d'écriture : les impressions jadis consignées dans un journal ont été la source de ce texte fort et poétique sur l'acceptation de soi.
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J'ai déjà lu quelques livres de Nina Bourai que j'ai appréciés.
Ici elle nous fait part de ses souvenirs, de sa vie, de son homosexualité, de sa jeunesse en Algérie, de sa vie en France.....
De courts chapitres intitulés « se souvenir, « savoir », « devenir ».
Tout est raconté pêle-mêle, en vrac.
J'avoue avoir modérément apprécié.
Je n'ai pas retrouvé le style que j'avais aimé dans ses autres livres.
Ce livre relève plus du journal intime que d'un sujet de livre.
Je m'y suis ennuyée et y ai trouvé peu d'intérêt.
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💕🌈💕🌈💕

Se souvenir…
D'Alger. de ma vie avant.
Des garçons puérils, au regard glissant. C'est la peau de ma mère qu'ils désirent. Testostérone en stock. Ils me dégouttent.
De cette ombre qui l'a agressée, déchirée, bafouée un soir. C'est mâle. Ça me répugne.
Je suis avec papa. Je suis son double masculin, le fils de substitution que mes parents n'ont pas eu.
Je suis pied noir, je suis blanche. Je fuis la haine des hommes, les massacres de Kabylie.
Retour en France…

Savoir…
Rennes. La vie avant moi.
Grand-père absent. Grand-mère fuyant.
Parce que tu es blonde maman. On n'épouse pas un musulman quand on est blonde, c'est grand-mère qui l'a dit.
Alors on t'ignore. Encore. On t'a toujours ignorée. Avant ça, on a laissé l'ami entrer, te toucher. On ne voyait rien. Que racontes-tu ma fille. Tu ne seras jamais bonne à rien.
Exil…

Devenir…
Paris. Je deviens femme. Mais ce n'est pas moi dans ce corps.
𝘑'𝘢𝘧𝘧𝘳𝘰𝘯𝘵𝘦 𝘥𝘦𝘶𝘹 𝘧𝘰𝘳𝘤𝘦𝘴 𝘦𝘵 𝘥𝘦𝘶𝘹 𝘧𝘳𝘢𝘨𝘪𝘭𝘪𝘵é𝘴 : 𝘮𝘢 𝘯𝘢𝘵𝘶𝘳𝘦 𝘦𝘵 𝘮𝘢 𝘷𝘪𝘳𝘨𝘪𝘯𝘪𝘵é.
Je me débats dans cette chrysalide. Je deviens un papillon de nuit, écumant les boites à la rechercher d'une identité. Je suis la blanche héroïne. Je fais mes emplettes aux amphet'.
J'écris. Je crie. C'est ma thérapie pour m'assumer…

Être… Enfin…


💕🌈💕🌈💕



🎶
𝘓'𝘰𝘮𝘣𝘳𝘦 𝘥𝘦 𝘮𝘦𝘴 𝘤𝘪𝘭𝘴 𝘶𝘯 𝘴𝘦𝘶𝘭 𝘳𝘦𝘨𝘢𝘳𝘥
𝘓'𝘰𝘮𝘣𝘳𝘦 𝘥𝘦 𝘮𝘦𝘴 𝘤𝘪𝘭𝘴 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘦 𝘶𝘯 𝘳𝘦𝘮𝘱𝘢𝘳𝘵
𝘓𝘦 𝘱𝘭𝘢𝘪𝘴𝘪𝘳 𝘧𝘢𝘤𝘪𝘭𝘦 𝘭𝘦𝘴 𝘢𝘮𝘰𝘶𝘳𝘴 𝘥'𝘶𝘯 𝘴𝘰𝘪𝘳
𝘔𝘦𝘶𝘳𝘦𝘯𝘵 𝘥'𝘶𝘯 𝘰𝘶𝘣𝘭𝘪 𝘴𝘶𝘣𝘵𝘪𝘭 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘦 𝘯oe𝘶𝘥 𝘥'𝘶𝘯 𝘧𝘰𝘶𝘭𝘢𝘳𝘥
𝘊𝘰𝘮𝘣𝘪𝘦𝘯 𝘥𝘦 𝘵𝘦𝘮𝘱𝘴 𝘤𝘰𝘮𝘣𝘪𝘦𝘯 𝘥𝘦 𝘵𝘦𝘮𝘱𝘴
𝘚𝘪 𝘰𝘯 𝘳𝘦𝘴𝘵𝘢𝘪𝘵 𝘧𝘢𝘤𝘦 à 𝘧𝘢𝘤𝘦 𝘴𝘢𝘯𝘴 𝘶𝘯 𝘮𝘰𝘵
𝘚𝘢𝘯𝘴 𝘶𝘯𝘦 𝘨𝘰𝘮𝘮𝘦 𝘲𝘶𝘪 𝘦𝘧𝘧𝘢𝘤𝘦
𝘊𝘰𝘮𝘣𝘪𝘦𝘯 𝘥𝘦 𝘵𝘦𝘮𝘱𝘴 𝘤𝘰𝘮𝘣𝘪𝘦𝘯 𝘥𝘦 𝘵𝘦𝘮𝘱𝘴
𝘌𝘵 𝘫𝘦 𝘣𝘰𝘪𝘴 𝘫𝘦 𝘣𝘰𝘪𝘴
𝘌𝘵 𝘫𝘦 𝘴𝘶𝘪𝘴 𝘴𝘢𝘰𝘶𝘭 𝘥𝘦 𝘵𝘰𝘪 𝘴𝘢𝘰𝘶𝘭 𝘥𝘦 𝘵𝘰𝘪
🎶
Combien de temps, 𝗦𝘁é𝗽𝗵𝗮𝗻 𝗘𝗶𝗰𝗵𝗲𝗿


Les paroles de cette chanson de Stephan Eicher, citée dans le livre, résonnent en filigrane au fil de cette lecture.

En toile de fond, les années 80 et 90. C'est le début de la démocratisation de l'Algerie. C'est les années Sida en Europe. C'est l'éveil d'une homosexualité qui ne s'assume pas encore pour des milliers de jeunes français et françaises.

Roman poignant, au style poétique, direct, tranchant, écrit au présent pour mieux s'ancrer dans le quotidien d'une jeune héroïne anonyme à la recherche des sens et de sa sexualité. Un excellent roman de Nina Bouraoui !
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You all know I am a fan of fragmented prose.
This autobiographical novel excels at this! Nina Bouraoui goes back and forth "Devenir" (Becoming), "Se Souvenir" (Remembering), and "Savoir" (Knowing), retracing her childhood steps in Algeria and her experience as a young woman in France.

Belonging to two cultures, coming to terms with her sexuality whilst battling interiorised homophobia, unpacking her family's war trauma are the main themes of the novel. Despite the heaviness of the topics, Nina's text is full of beauty. Algeria is a dreamlike land, full of wonders. The war is tainting the beauty.

The writing is DELICIOUS.
The novel contains many meta-references. Writing is a fighting tool that has the power to protect and save you ("l'écriture parle pour moi et me délivre"). Nina uses writing as a way to heal, to work through her trauma.
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Nina Bouraoui parle de son enfance en Algérie, de son arrivée en France, de sa mère et de sa famille, de son homosexualité, du "milieu" lesbien parisien...

Un livre entre souvenir et devenir dont je ne me rappellerais pas forcément
Lien : https://www.noid.ch/tous-les..
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Coup de coeur, lu d'une traite. Nina Bouraoui a un talent fou pour narrer l'intime, pour mettre le doigt sur les émotions brutes et en faire des petites joyaux de phrases. J'avais envie de souligner tout le livre, corner toutes les pages. Entre passé et présent, « se souvenir » et  « devenir », entre la France et l'Algérie, c'est une superbe autrice que j'ai enfin pris le temps de découvrir.
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Je découvre Nina Bouraoui avec son 16éme roman Tous les hommes désirent naturellement savoir, titre tiré de la première phrase d'Aristote dans Métaphysique, pour nous embarquer dans un voyage personnel, celui du savoir, ceux de son existence et de son passé qui englobent sa famille. Nina Bouraoui est franco-algérienne, de son père algérien et d'une mére bretonne de Rennes, cette mixité de culture par son enfance entre ces deux pays, devient une vraie richesse. Son premier roman, sera publié en 1991 à l'âge de 24 ans, avec La voyageuse interdite aux éditions Gallimard, puis s'en suivra beaucoup d'autres comme Mes mauvaises pensées aux éditions Stock publié en 2005, obtenant le prix Renaudot 2005, son dernier Otages aux éditions C Lattès, publié en 2020 recevant le prix Anaïs Nin 2020, ces romans sont traduits dans beaucoup de pays, le style de Nina Bouraoui est multiple, autofiction, autobiographique, avec des thèmes propres à sa vie, comme la nature humaine, la fracture sociale, l'amour, l'homosexualité et toute la poésie qui l'habite, cette douceur d'âme et ce cri de violence à cette violence humaine.
Ce roman est un cahier de souvenir prit dans un tourbillon, pour déchirer ces pages et les rassembler pêlemêle dans un désordre certain, laissant resurgir dans ce présent tout ce passé qui anime sa famille et sa vie, un récit autobiographique croisé entre la Bretagne et l'Algérie, ces deux cultures que forment sa personne et nous pouvons aussi en rajouter une troisième son homosexualité. Nina Bouraoui considère à appartenir à ces cultures, la France, l'Algérie et l'homosexualité, c'est ce qui fleurit tout ce roman ces trois territoires.
Chaque parties de sa vies est compartimentées par des titres, des verbes à l'infinitif, trois exactement, se souvenir, devenir et savoir, mais un quatrième s'invite à la fin, Être pour insister sur ces passages de sa vie comme primordiaux à ce qu'elle sera, est serait plus juste, Nina Bouraoui a toujours su ce qu'elle était très jeune déjà, voir même avant sa naissance, homosexuelle et écrivaine sont sa nature, dès qu'elle a ouvert les yeux, c'est la force de cette auteure, comme sa répartit à l'émission de François Brusnel sur l'origine de son homosexualité, lui répondant qu'il y avait pas de réponse comme le fait de son hétérosexualité . Il y a 124 petits récits, dont 70 aux titres Se souvenir, 16 aux Savoir, 35 aux Devenir et 3 pour Être, tous ses petits chapitres, plus ou moins inégaux, de quelques lignes à quelques pages, toujours très court, sont un kaléidoscope de son enfance entremêlant celle de ses parents et ces grands-parents en filigrane, ces paragraphes sont indépendants l'un de l'autre, avec un récit croisé de ses premières années amoureuses.
Je ne connaissais pas Nina Bouraoui, et je la découvre à travers ce roman poignant, autobiographique sur sa traversé d'adolescence avec son homosexualité, qu'elle assume depuis l'âge de ces 4 ans, elle a vécu grâce à sa famille, surtout sa mére dans une sorte de gynécée, découvrant la beauté des femmes, la sensualité, l'exotisme, puis Paris et cette adolescence qui dérive vers sa nature d'homosexuelle , l'assumer envers les autres , mais la société lui donne un sentiment de honte, de rejet, de peur qu'elle écrit avec beaucoup de force, « Je souffre de ma propre homophobie », puis « Je reste enfermée dans ma peur », « … mes drogues sont la peur, l'angoisse et la mauvaise image que j'ai de moi, je ne m'aime pas… », tous ces mots expriment ce rapport malsain que les gens ont envers les homosexuelles, comme elle l'a subit à Zurich à l'âge de 15 ans, elle fût insultée de lesbienne, de gouine dans son lycée français, puis mise à l'écart de cette meute, des parents refusant que leurs filles viennent dormir chez elle. Sans parler de ce passage, Nina Bouraoui, laisse au fil de sa prose, les émotions qu'elle glane au fil des évènements qu'elle n'oublie pas, allant de Paris, Rennes, l'Algérie, et autres lieus qui nourrissent ses territoires qu'elle grave au fond de sa chair, comme ce lieu laissé le 17 juillet 1981 à Alger, et cette phrase qui cristallise sa mémoire, « Je suis son architecte et son archéologue. »
Nina parle de son désir d'écrire, elle dit être une architecte, pour construire un édifice amoureux afin de la protéger du monde qui lui semble être injuste pour les plus fragiles. La genèse de ce roman prend racine dans les paysages du désert qu'elle visite avec sa mère dans la GS Bleue, elle découvre les peintures rupestres lui donnant l'inspiration de ce livre. Nina Bouraoui débute l'écriture lorsqu'elle commence à fréquenter un club lesbien le Katmandou, « le kat », elle a 18 ans, la plus jeune de ce club. Elle se défend d'écrire sur les massacres d'Algérie, par peur et étant la fille de la Française, elle s'en donne pas le droit, beaucoup de pudeur et de douceur semble caresser cette auteure, sa prosaïque est un chant langoureux, une ode que l'on conte comme ces ancêtres algériens, de son nom Bouraoui signifiant en arabe conteur, mais aussi de ces ancêtres bretons, de formidable orateur de fables. Lorsque les mots de Nina Bouraoui flottent dans votre regard, une poésie chante dans votre coeur où respire au loin la douceur d'être de Nina, son souffle, ses murmures, ses silences tourbillonnent dans ce roman où son amour bourgeonne à chaque page, comme ces incertitudes, ses doutes, ses joies, ses peurs, sa mére, son homosexualité, ses envies, son Algérie, ses paysages, sa famille, la violence…
J'aime beaucoup la douceur des mots de Nina Bouraoui lorsqu'elle évoque ce territoire paternel, ainsi que sa violence, avec ces drames sur les femmes, l'agression de sa mère, le meurtre de la pharmacienne à cause de son fils, le manque de respect sur sa mère, les femmes qui se battent contre la montée de l'intégrisme, refusant le voile, la gentillesse de la femme qui lit dans l'empreinte de sa main dans le sable, ces femmes enveloppent sa vie, comme celles au Kat, ces femmes qu'elle n'aurait jamais rencontré, des prostituées, des avocates, des délinquantes, des princesses, ce vertige féminin est une part de Nina Bouraoui, c'est sa chair, son sac de peau, son âme , son esprit, c'est elle qui dans l'ombre chasse l'amour , qu'elle cherche dans ces nuits parisiennes, avec ces ombres nocturnes comme Ely qui se perd dans les vapeurs de la fête, Laurence emprisonnée dans la drogue et sa sexualité, Lizz est un électron libre, petite amie volage de la belle Laurence, Julia son coup coeur, proche de trente ans, attirée par cette femme mais aura peur de franchir le pas, pas ses névroses sociétales et le sida, ce cancer gay, puis Fred l'antillaise , qui discute avec elle, elle a plus de 50 ans, et Nathalie R.
Les hommes sont présents aussi, comme son père, souvent absent, c'est un homme important, qu'elle présente dans des histoires politiques, avec son frère de lait Algérien, son ami d'enfance du même âge Ali, qui ont une fraternité secrète, « nous sommes, aussi, frère et soeur de jouissance. », Tarek, le fils de la pharmacienne, entrainant Ali dans son sillage, ce garçon tuant sa mére par sa frustration sexuelle, et tuant aussi l'amitié entre Ali et Nina écrit cette phrase si brutale et franche, « Je détruis les images, détruisant par la même occasion sa mémoire – pour moi, il est comme mort. », et cet étrange homme, monsieur B , un pâtissier aidé par ses grands-parents à la sortie de la guerre, sortant d'un camp de concentration, qui aime faire des étreintes étranges aux enfants la nuit, que dénoncera sa mère à sa grand-mère qui la traitera de perverse….
Ce roman est une fraicheur de lecture, Nina Bouraoui est une fleur qui s'épanouit dans les mots et parsèment ces pétales dans le vent de son inspiration, la beauté des couleurs scintillent chaque pages de l'amour de l'auteure Nina Bouraoui, un plaisir à savourer à chaque instant.
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Pour être honnête, je ne m'attendais absolument pas à cette histoire! Je m'étais imaginé totalement autre chose en lisant "les origines du désir et de la violence" sur la 4ème de couverture. J'ai vraiment apprécié le rythme du livre, très rapide, avec des chapitres très courts mais incisifs avec les mêmes titres, soit "Se souvenir" concernant Alger, "Devenir" sur son retour en France, ou encore "Savoir" plutôt sur le passé de ses parents. Les pages s'enchaînent rapidement et l'auteure nous met tout de suite dans le bain : la honte que pouvait provoquer le fait d'être homosexuelle à l'époque, dans un contexte notamment de découverte et de méconnaissance du SIDA, et la violence subie par sa mère en Algérie. Elle y dénonce aussi l'homophobie et le racisme de l'époque (que l'on retrouve malheureusement encore aujourd'hui, à un autre niveau). D'ailleurs, elle a honte d'être homosexuelle et a honte d'avoir honte. J'ai aimé le ton tranchant, direct, synthétique mais tellement réaliste. Par contre, lors des chapitres liés aux souvenirs, l'auteure aborde différentes époques, différents moments de sa vie, sans ordre chronologique, sans ordre particulier même. Je trouve que cela fait perdre le lecteur, nous avons du mal à reconstituer son histoire, à comprendre son passé. Peut-être est-ce voulu mais cela m'a dérangée dans ma lecture. le livre se termine par des chapitres "Être" sur le présent et l'avenir.
Lien : https://thebookshebreathes.w..
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