Les vendanges de Juillet

Une belle saga familiale qui ferait un bon feuilleton de l'été. Une famille bourgeoise du Médoc, un domaine familial, un patriarche tyrannique, quatre frères aux personnalités bien différentes, des femmes...le tout pour bien créer des rivalités, des conflits... il s'en passe, on ne s'ennuie pas! le style d'écriture est agréable, on est dans l'action, pas trop de descriptions, les pages s'enchaînent sans répit. Un peu dommage que l'auteur enferme ces personnages dans un cadre (juillet l'autoritaire qui suit les pas de son père, louis-marie gentillet un peu fade, Robert le dandy séducteur condamne a aimer la même femme sans succès depuis des années et Alex le minable aux yeux de tous) et ne leur permet pas de s'en sortir ou d'évoluer... c'est un peu figé et ça en devient un peu caricatural. Mais bon ce tome et sa suite m'ont fait passer un bon moment de lecture ou j'ai plonge avec délice dans le monde de la vigne et le domaine de Fonteyne.

Cette saga ne déroge pas à la règle de Françoise Bourdin. Elle nous fait partager la vie un peu chaotique d'une famille,comme elle sait très bien le faire. Dans cette version ebook nous suivons l’intégralité de la saga qui comprend Les vendanges de Juillet et Juillet en hiver ce n'est pas à mon sens le meilleur roman que j'ai pu lire jusqu'à ce jour. Je dirais même que l'auteure s'est très améliorée, tant dans son style que la construction de son histoire, depuis parce que j'ai pris beaucoup plus de plaisir sur des livres plus récents
J'ai eu assez de mal à rentrer dans l'histoire de cette famille, au très nombreux personnages . L'auteur aime, puisqu’on le retrouve dans chacun de ces romans , c'est évidement les grandes familles. Familles avec ses conflits,jalousies, amours contrariées, attachement familiaux etc.. la vie tout simplement.
La part des biens matériels, les héritages, le travail, les secrets, est toujours très importante dans la construction de sa romance, parce que bien sur c'est une romance sur fond de terroir ici nous voilà catapulté dans le Medoc.
L'auteure maitrise son sujet, c'est relativement bien traité, les métiers en lien avec la vigne (pas aussi bien développés toutefois que les romans plus récents que j'ai pu lire, celui ci date de 1999) , les paysages, les caractères
Aurélien le patriarche, personnage tyrannique, qui justifie son comportement par son amour pour ses terres , mais surtout par son travail assidu, bien évident souhaite que son entreprise lui survive, c'est compréhensible, et on pourrait presque comme ses fils lui pardonner son coté despote
l'auteure ici donc, prône les valeurs du travail essentiellement.mais pour le reste...
Les autres traits de son caractères sont plus contestables. Il règne en maitre sur sa fratrie interférant , trop sur les vies amoureuses de ses enfants, de Juillet particulièrement et leurs relations sont très complexes. J'ai trouvé même que l'auteure en faisant un peu trop , rendant ce personnage assez abject
Oui à mon sens les personnages sont un peu trop clichés et caricaturaux et je ne me suis pas vraiment attaché à eux, il m'a manqué quelque chose pour les rendre comment dire ..vivants. Peut être à cause du vouvoiement utilisé entre eux, les belles sœurs vouvoient les beaux frères, Juillet son père etc.. c'était perturbant.
La lecture de la première partie a été plutôt laborieuse, parce qu'il ne passe vraiment rein d’intéressant, çà tourne plutôt en boucle, dans la rivalité patriarche et fils adoptif,les aventures adultérines de Robert et Pauline entre autres. Ou sont donc les valeurs familiales ?
Non les personnages ne sont pas sympathiques, jaloux ,acariâtres, hautains, blessants, violents, colériques, manipulateurs,menteurs et surtout assez fades.
Pour autant je me suis laissée porter par l'histoire ,malgré les longueurs surtout par la deuxième partie, quand Alexandre revendique ses droits. Cette partie bouge d'avantage, quelques secrets sont révélés.
Et surtout je voulais savoir comment tout allait pouvoir se terminer
Et en fait la fin est plutôt déconcertante , sous forme d'éternel recommencement, un happy end assez peu crédible au vu des graves discordes et distensions dans la fratrie et dans le couple Juillet/Laurene .
Non je le redis pas le meilleur de F. Bourdin pour moi.
Lien : http://missneferlectures.ekl..

Une histoire agréable : grande maison, grande famille, une société provinciale, propriété familiale de viticulteursqui n'est pas sans faire penser à F. Mauriac et aux Frontenac qui se situe à une
autre époque avant la première guerre mondiale.
Histoire de la grande bourgeoisie bordelaise avec ses familles, ses propriétés, sa fortune, ses valeurs traditionnelles, sa religion, ses secrets, son mode de vie, ses paysages de pins et de vignes avec la chaleur et les odeurs de l'été...On y retrouve quelque chose de ça, les disputes, les rancoeurs, les coups bas...
Une bonne lecture.

Françoise Bourdin, décrit toujours avec autant de talent un récit sur les vignobles du sud-ouest. C'est un
sujet qu'elle maîtrise parfaitement bien. Elle va nous amener à la rencontre d'une famille bourgeoise,
possédant des terres et de la vigne. Nous avons Aurélien, le patriarche qui a quatre fils, dont un, Juillet, qui a été adopté. C'est pourtant lui qui travaille auprès de son père pour faire marcher cette entreprise familiale.
Ses autres enfants ont pris d'autres chemins. Ce n'est pas pour autant que les membres de cette fratrie ne se regroupent très régulièrement à Fonteyne.
L'auteure va nous introduire dans cet univers particulier, celui des paysans. Certains personnages sont plus attachants que d'autres. Nous allons y découvrir des secrets cachés, des tromperies, des bagarres, de la jalousie…
J'ai trouvé que ce roman était bien écrit, mais qu'il ressemble étrangement à beaucoup de ses autres oeuvres.
Ce genre de lecture et conseillée, simplement pour s'évader et ne pas trop réfléchir. ces histoires
ont toujours une fin téléphonée. C'est-à-dire que quoi qu'il se passe dans le livre, nous savons déjà que tout
finira bien ! Ce qui a tendance à m'énerver un petit peu car nous n'avons plus de surprise réelle.
moment de détente, sans plus…

J'ai trouvé ce roman glauque et déprimant. Déjà Juillet c'est le nom du héros. Pauvre gosse. Intrigues, mensonges, mal-être. Ou comment forger soi-même son malheur, et aider à celui des autres. Il faut au moins apprécier un trait de caractère, ou quelque chose dans un roman, pour apprécier l'histoire. Là, je n'ai pas trouvé, et je ne regrette que le temps que j'ai passé à le lire.