Glaise

J'avais entendu tellement de bien dernièrement de Franck Bouysse que je n'ai pas hésité quand j'ai trouvé ce roman à la bibliothèque. Eh bien je dois dire que je n'ai pas vraiment aimé. Si l'écriture est bien là, l'histoire est sans surprise, les personnages me sont apparus très caricaturaux et la fin oublie beaucoup d'entre eux. Bref, très déçue !

La vie pendant la première guerre mondiale dans trois fermes isolées alors que les hommes sont partis faire la guerre. Histoires d'amour, de rancoeur, de vieille haine, de famille.
Je suis passée complétement à côté de ce roman.
Quand je lis les très nombreuses critiques élogieuses, je me dis que j'ai peut-être loupé quelque chose ou que ce n'était tout simplement pas le moment.
Peut-être est-ce le genre qui ne me passionne guère (drame rural) car j'avoue que j'ai peu d'attirance pour les romans du terroir qui sont censés refléter une forme de sincérité et de simplicité.
Je ne me suis pas non plus attachée aux personnages, trop manichéens à mon goût : Valette le très très méchant, Anna l'adolescente venue de la ville forcément belle et attirante, Léonard forcément un vieux sage etc…
Quant au style, s'il m'a bien accroché au démarrage, il m'a ensuite lassé : trop lyrique, voire ampoulé. Je me suis perdue dans les descriptions de la campagne où se situe l'intrigue.
Bref je me suis ennuyée et ce fut une lecture laborieuse. Mais ce n'est que mon avis et ce roman a manifestement de nombreux adeptes, tant mieux !

Je découvre cet auteur par Babelio.

Durant la première guerre mondiale, la vie de quelques français de l'arrière dans un hameau accroché dans les monts du Cantal.

Ils travaillent la terre, se jalousent, attendent le retour du père, du fils, l'arrivée de l'amour et de l'enfant. Un seul n'est là que pour haïr tous les autres et cela se terminera mal. Sans rédemption ni espoir.

Malgré des constructions répétitives de phrases hasardeuses voire mystérieuses qui parasitent légèrement le récit, la lecture est facile et tient plus sur les dialogues que sur l'histoire dans son ensemble.

Le récit est plein d'amorces de direction qui ne se poursuivent pas et le lecteur se contente de suivre le déroulement des scènes pour une chute attendue, une tension organisée pour une confrontation finale.

L'entreprise est louable, qui consiste à transposer des récits impliquant des agriculteurs du sud américain profond dans des zones rurales françaises à faible densité de la diagonale du vide mais le roman semble avoir des fondations branlantes et aurait mérité d'être dégraissé par endroit.

Autant j'avais aimé le roman "Né d'aucune femme" de Franck BOUYSSE, autant j'avais été déçu par "Buveurs de vent", que j'ai même abandonné.
Entre les deux, j'avais lu "Oxymort" qui m'avait plu, sans plus.
Donc, lorsque j'ai vu ce roman à la bibliothèque, je me suis dit que j'allais essayer de le lire, l'histoire me paraissant intéressante. Mais j'ai toujours beaucoup de mal à m'accrocher à la lecture de ce genre de roman, et si le début m'a semblé prometteur, j'ai vite été lassé par les longues descriptions et les états d'âme des personnages ... décidémént, ce n'est pas mon truc, alors que c'est bien écrit.
J'ai terminé ce livre laborieusement, en survolant de nombreuses pages pour savoir comment l'histoire se terminait, ce qui ne m'a procuré aucun plaisir de lecture. Dommage ... J'éviterai à l'avenir ce genre de roman.

J'ai beaucoup de mal à lire les textes de Franck Bouysse.
Il ajoute et rajoute des comparaisons, des descriptions qui me font penser à la rédaction d'une composition Française d'un élève des années 50.
L'histoire en soi est intéressante mais pourquoi tant de phrases inutiles ?