Susan Barton, infirmière à New York

**Autre lecture choisie dans le cadre du Challenge Féminin 2023.**
C'était la première fois que je lisais un livre de la série des Susan Barton. J'en avais entendu parler par ma mère et mes tantes ,car ça faisait partie de leurs lectures d'adolescente, jadis… 😉

Elles m'en avaient surtout parler quand on a commencé à regarder la série « Call the Midwife ». Qui met en vedette des sages-femmes qui vont accoucher les femmes à domicile dans les quartier populaire de Londres dans les années 1950. Je dois dire qu'il y a plusieurs ressemblances entre ces sages-femmes et la profession d'infirmière visiteuse occupée par Susan Barton dans les quartiers populaires de New York dans les années 1930.

Mais la première chose à garder en tête quand on lit des oeuvres qui datent de plusieurs années, c'est le contexte historique et social de l'époque. Si aujourd'hui il est facile de trouver des éléments racistes et sexistes dans ces romans, il faut le comprendre comme un témoin du contexte social et non comme une caractéristique spécifique à l'auteur. Bien sûr on tique en lisant certaines phrases aujourd'hui. Mais si on arrive à voir au-delà de ces passages, on aura droit à un portrait fidèle d'une époque, en plus de suivre les péripéties de Susan et ses amis. Et il faut spécialement apprécier ce côté « témoin du passé », car sinon, il bien faut admettre que l'histoire et les personnages manquent un peu de profondeur…

Tout est léger dans cette série, car il faut se rappeler qu'elle était destinée aux jeunes filles, à une époque où on ne challengait pas intellectuellement les jeunes filles. Mais l'autrice aura eu le mérite de parler de l'indépendance financière des femmes et de l'importance pour une femme d'avoir sa carrière, même une fois mariée. Un message qui n'était pas souvent mit de l'avant dans les années 1930!

Susan cette fois-ci se retrouve à New York, diplômée et infirmière visiteuse. Elle va découvrir la dure vie des habitants des quartiers pauvres et le métier si ardu d'infirmière visiteuse, il faut parfois parcourir des rues et des rues, montés énormémént d'escaliers avant d'arriver auprès des personnes malades, mais les personnes le lui rendent bien.