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sur 976 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Fille-mère bannie de son village de la très catholique Irlande de 1945, Catherine Goggin abandonne le narrateur à sa naissance, dans l'espoir de lui permettre une vie meilleure : adopté par un couple riche et excentrique de Dublin, l'enfant prend le nom de Cyril Avery et grandit dans l'indifférence bienveillante de sa nouvelle famille. Son amitié pour un gamin de son âge lui révèle bientôt son attirance pour les garçons, à une époque où l'homosexualité reste inconcevable…


Au travers de Cyril, c'est tout le drame d'être gay dans un environnement homophobe qui se déroule ici. Pendant toute sa jeunesse, des années quarante à soixante-dix, Cyril est confronté à une société rétrograde où la moindre déviance à la norme sociale est sévèrement, voire violemment, réprimée : si les filles-mères peuvent être mises au ban de la société, les gays peuvent être tabassés à mort en toute impunité. Les années quatre-vingt voient apparaître l'épidémie du SIDA, d'abord considérée comme une maladie honteuse et exclusive des homosexuels. Il faudra bien du temps à Cyril pour qu'il puisse envisager d'être heureux, de sortir du mensonge et de vivre son identité librement, à l'issue d'une longue quête entre différents pays, mais aussi entre sa famille d'adoption et sa famille de sang.


Oscillant entre humour noir et amertume, entre tendresse et cynisme parfois cru, cette longue et triste histoire est imprégnée des poignants regrets du narrateur, d'être né trop tôt dans une société enfin devenue aujourd'hui plus tolérante, et d'avoir mis toute une vie à pouvoir connaître la paix et l'harmonie avec lui-même. Même si le récit multiplie les coïncidences opportunes, servant parfois mieux sa portée didactique que sa parfaite vraisemblance, il donne vie à un personnage profondément humain dans ses doutes et ses ambivalences, et nous rappelle ce que peuvent parfois avoir d'absurde, et engendrer de violences, les normes religieuses et sociales d'un lieu et d'une époque : les femmes et les homosexuels ont fait beaucoup de chemin sur la route de leur liberté, mais il reste tant à faire, dans certaines parties du monde encore plus que dans d'autres.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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♫ Un oranger, sur le sol irlandais / On ne le verra jamais... ♫

Et un homosexuel heureux, sur le sol irlandais, le verra-t-on un jour ? C'est ce qu'on se demande tout au long de ce roman, qui nous raconte l'histoire de Cyril et de ses errements et, à travers elle, celle de son pays, l'Irlande, entre 1945 et 2015.
La mère de Cyril a 16 ans quand elle se retrouve enceinte. Lorsque son secret est découvert, le curé de la paroisse la bannit de son village coincé au plus profond de la campagne de la très catholique et non moins très hypocrite Irlande. Se réfugiant à Dublin, seule et sans le sou, la mère de Cyril ne se laisse pas abattre mais prend, à regret, la décision de confier son nouveau-né à l'adoption, pour lui assurer une vie plus confortable que celle qu'elle-même pourra jamais lui offrir. Cyril est ainsi adopté par les Avery, un couple riche et extravagant, qui ne cesse de lui répéter qu'il n'est pas, et ne sera jamais, "un vrai Avery". Le petit garçon grandit dans l'aisance matérielle mais sans beaucoup de chaleur humaine. Son seul repère, son phare brillant dans ces années grises, s'appelle Julian. Du même âge, les deux garçons sont les meilleurs amis du monde tout au long de l'adolescence. Cyril mettra du temps à comprendre qu'il est en réalité amoureux de Julian, et donc, homosexuel. Ce qui, dans l'Irlande des années 60, est considéré comme une maladie et un crime. Dans ces conditions, Cyril ne peut que se terrer au fond de son placard. Jeune homme bien sous tous rapports le jour, il multiplie les rencontres furtives et anonymes la nuit, sans trouver nulle part l'affection qu'il cherche depuis toujours. Honteux de ce qu'il est, il tente aussi des relations avec des femmes. De questionnements en mensonges et révélations qui précipitent un désastre, il quitte le pays, trouve l'apaisement à Amsterdam puis à New York avant que de nouveaux drames ne le frappent et qu'il revienne en Irlande à l'aube des années 90, à la rencontre de son passé.
Onze chapitres qui, par tranches de sept ans, nous font suivre Cyril au (mal) gré de sa quête d'identité et de bonheur. Entre l'homophobie dans une Irlande dominée (gangrenée) par des prêtres dogmatiques et la haine "ordinaire" des gens "bien-pensants" et "normaux" qui accusent les gays de propager le virus du sida, il est délicat de s'assumer. En 2015, Cyril connaîtra la légalisation du mariage homosexuel en Irlande, et malgré le soulagement de vivre enfin dans une époque plus tolérante, il conserve l'amertume et les regrets éternels d'être né beaucoup trop tôt et d'avoir passé (perdu) une vie à se chercher. On a mal au coeur pour ce personnage complexe, à la fois faible et résilient, égaré dans les non-dits, les malentendus et les faux-semblants. Le roman met aussi en évidence le sort peu enviable des femmes, en particulier des filles-mères, dans ce pays qui n'autorise le divorce que depuis 1995, et dans lequel la légalisation de l'avortement a été approuvée par référendum il y a à peine trois mois (oui, en 2018). Même s'il y a des moments très drôles, avec des dialogues hilarants de vachardise (la palme aux parents adoptifs de Cyril), les sentiments qui dominent à la lecture sont la mélancolie et la tristesse, et la révolte devant la bêtise humaine et les tartuferies de cette Eglise catholique et des politiciens à sa botte.
"Les fureurs invisibles du coeur" est un roman-fleuve, un peu long mais pas tranquille, avec quelques stéréotypes et un peu trop de coïncidences, mais l'écriture est belle et l'histoire émouvante. Un de ces livres dont on tourne à regret la dernière page.

En partenariat avec les éditions JC Lattès, via Netgalley.
Lien : https://voyagesaufildespages..
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Honte sur moi, ça fait au moins 3 ans que ce livre conseillé par une amie qui en plus m'a laissé le livre en question m'attend. Il faut dire que c'est un pavé, pourtant une fois commencé les pages ont défilé aussi vite que speedy gonzalès dopé à la caféine.

Cyril grandit en Irlande dans les années 40 dans une famille assez particulière. Il découvre assez vite que lui aussi est particulier en comparaison de ceux qui l'entourent. Il est homosexuel, et à l'époque on a vite fait de se croire le seul à l'être étant donné que c'est considéré comme une tare, une anormalité. Cyril grandit cahin, caha et commet des erreurs, fait de mauvais choix par manque de courage.
Cyril est un anti héros avec bien des défauts mais qui est surtout le fruit de la société dans laquelle il a grandit. Au fil des pages l'auteur gardera toute la cohérence de ce personnage qui ne sera jamais vraiment virulent ou combatif mais qui saura se construire en s'appuyant sur ses faiblesses et faire correspondre sa vie avec ce qu'il est.

L'auteur enrobe la souffrance d'ironie et d'humour pour faire de cette histoire tragique qui aurait pu faire pleurer dans les chaumières un roman à la fois réjouissant et mordant. Sous couvert d'une plume bon enfant il aborde les sujets qui fâchent sans haine ni amertume et dépeint une Irlande conservatrice et bigote. Il égratigne, bouscule, chahute tel un gosse facétieux et irrévérencieux. Il rappelle le rôle joué par l'Église dans le conservatisme, la haine de la différence et l'hypocrisie de ses représentants.

Malgré les thèmes évoqués le livre ne tombe jamais dans le glauque ou le pathos, j'ai beaucoup rit ! L'humour est une constante, même dans les moments les plus inattendus allant même parfois jusqu'à l'absurde. Les dialogues sont souvent cocasses et plein de subtilité.
J'ai trouvé particulièrement réjouissant le passage où Cyril se confesse et les conséquences…

Il y a parfois des coïncidences un peu grosses mais l'histoire garde sa cohérence. La voix de Cyril et son humour involontaire nous emmènent dans un voyage dans le passé et à travers le monde plein de rebondissements. Je suis passée par toute la palette des émotions sans ressentir aucun ennui, et si parfois l'auteur cède à son coeur d'artichaut et octroi des bonheurs un peu faciles, il ne sombre pas dans la guimauve.

Un juste équilibre entre douceur et instants sombres d'une vie.

Il me reste maintenant à découvrir le monde selon Garp dont le titre revient souvent dans ce livre. Et même si sur le thème de l'homosexualité et du Sida j'ai préféré N'essuie jamais de larmes sans gants, Les fureurs invisible du coeur s'inscrit dans un autre registre et ne démérite pas. Cette lecture fut à la fois pétillante et touchante.
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Dès le premier paragraphe, ce roman m'a saisi, d'emblée il nous plonge dans l'Irlande catholique de l'immédiat après-guerre où la morale est ultra stricte.
La mère du héros est chassée violemment par le curé car, enceinte et non mariée, elle est donc une putain.
La rigueur morale du pays rejette tous ceux qui enfreignent les moeurs, et est particulièrement intolérante pour tout ce qui concerne le sexe : une jeune fille doit être vierge, un homosexuel doit se cacher.
Et la répression est sévère : la jeune fille sera bannie par sa famille et sa communauté, l'homosexuel pourra être battu à mort par son père sans être condamné par les tribunaux.

le roman nous relate la vie de Cyril depuis sa conception sur près de soixante-dix ans et les péripéties durant ce parcours sont nombreuses, variées, terribles souvent et nous entraînent en Irlande bien entendu mais aussi à Amsterdam où le héros trouvera plus de compréhension, à New York où le Sida prend de l'ampleur avant de retourner en Irlande, il regrettera alors d'être né trop tôt au vu de l'évolution du pays.
Il s'agit d'une véritable saga avec des passages parfois très durs, violents et crus mais aussi d'autres emplis d'humour.

Cyril nous est présenté sans pudibonderie, avec ses qualités mais aussi avec ses défauts, ce qui nous le rend proche. Nous le suivons et le voyons jeune enfant découvrir qu'il n'est pas attiré par les femmes, se prendre de passion pour un ami tout en s'efforçant de cacher ses sentiments, être capable de lâcheté en se mariant sans amour et abandonnant tout à l'issue de la cérémonie.

La charge contre l'Irlande, contre les prêtres catholiques est féroce.

C'est aussi un véritable roman, John Boyne sait nous captiver, enchaîner des rebondissements, ceux-ci ne sont pas toujours vraisemblables, il y a des coïncidences improbables mais l'auteur sait nous les faire oublier.

On ne s'ennuie pas une seconde dans ce roman !

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Irlande, année 45...Un foetus, de son nid censé être douillet, nous conte le bannissement de sa mère, à grands coups de pied, par un curé pas très catholique, au sein d'une église ni consolatrice, ni rédemptrice. Cette jeune fille de seize ans, enceinte, répudiée par les siens, trouve refuge chez un couple d'homos...jusqu'à ce que survienne une autre tragédie, une bastonnade, sévère et meurtrière, d' un père vengeur surprenant son fils en pleine scène d'infamie.....Et voici , en plein carnage, Cyril Avery qui pousse son premier cri, "décidant" de faire son entrée (ou plutôt sa sortie) dans un environnement chaotique et quelque peu problématique. Soixante dix ans ( de 7 en 7 ) de sa vie vont défiler, nous émouvoir, nous captiver.
Quelques invraisemblances, extravagances, coïncidences, mais aussi de la fantaisie, voire cocasserie, un style enlevé, un langage pas très châtié.....un cocktail littéraire bien à mon goût !
Je ne peux donc que vous inviter à vous atteler à ce roman-torrent, charriant bien des tourments, et des fureurs contre les préjugés, hélas, encore d'actualité.



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Ce roman généreux et addictif tient autant de la saga (nombreuses ramifications familiales ou amicales) que du mélodrame (enfance problématique, coïncidences incroyables, morts soudaines).

De 1945 à 2015 nous suivons la vie de Cyril Avery. Il est adopté sitôt après sa naissance par un banquier véreux et sa femme écrivaine (qui ne supporte pas l'idée du succès, tellement vulgaire à ses yeux). Son enfance n'est pas malheureuse, ses parents adoptifs ayant dès le départ pris la décision de lui dire (et répéter) qu'il n'était pas un Avery.

Cyril prendra peu à peu conscience de son attirance pour les hommes, et plus particulièrement de celle, non partagée, pour son ami Julian. Ce qui sera source de bien des souffrances. L'Irlande de ces années-là, intolérante et ultra-bigote, ne faisait pas de cadeaux à celles ou ceux qui ostensiblement ignoraient ce conformisme étouffant.

C'est un premier contact en ce qui me concerne avec l'oeuvre de John Boyne. J'ai été captivé par son sens de la narration, son rythme rapide. Je regrette seulement quelques facilités, quelques coups de théâtre un peu trop gros pour paraître vrais. Mais sa générosité l'a emporté.
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Roman fleuve comme on les aime, poignant, drôle, échevelé; un concentré de Pat Conroy entre deux couches de Charles Dickens avec de gros morceaux de John Irving dedans. Il y avait longtemps que je n'avais pas fait une telle orgie de romanesque à engloutir, telle une ogresse chaussée de bottes de 7 lieues, les merveilleuses et divertissantes aventures de Cyril Avery aux pays des curés sans coeur et de l'homophobie assassine.
Hélas, hélas, le dernier quart du livre se révèle affreusement pudibond. On n'y baise plus effrontément, mais on fait des gosses et on se marie et surtout on cause, on explique et on ratiocine.
On passe de ça:
« Bien longtemps avant que nous ne sachions qu'il était le père de deux enfants de deux femmes différentes, l'une à Drimoleague et l'autre à Clonakilty, le père James Monroe, devant l'autel de l'église Notre-Dame de l'Étoile de la mer, dans la paroisse de Goleen, à l'ouest de Cork, accusa ma mère d'être une putain. »
À ça:
« Et que s'est-il passé ensuite ? 
— Ensuite, il s'est passé… vous, bien sûr. J'ai découvert que j'allais avoir un enfant. Et dans ces années-là, à la campagne, il n'y avait pas plus grande disgrâce. Je ne savais pas quoi faire, à qui me confier et pour finir, ma mère l'a découvert, elle l'a dit à mon père, il l'a répété au curé et le jour suivant, face à toute la communauté rassemblée dans l'église ­Notre-Dame Étoile de la mer, il m'a dénoncée devant toute ma famille et tous nos voisins en me traitant de putain. 
— Il a utilisé ce mot-là ? 
— Oui, bien sûr. Les curés tenaient les rênes du pays, à cette époque-là, et ils détestaient les femmes. Oh mon Dieu, comme ils haïssaient les femmes et tout ce qui était en rapport avec elles, avec le corps, les idées, les désirs des femmes. Chaque fois qu'ils avaient l'occasion d'humilier une femme, de la briser, ils s'en donnaient à coeur joie. Je crois que c'était parce qu'ils les désiraient sans pouvoir les avoir. Sauf, bien sûr, quand ils en avaient une en douce. Ce qui arrivait souvent. Oh, Cyril, si vous saviez les choses horribles qu'il a dites sur moi ce matin-là ! Et il m'a fait mal. S'il avait pu, il m'aurait tuée à coups de pied, j'en suis sûre. Il m'a chassée de l'église devant toute la paroisse, m'a mise dehors, m'a bannie. J'avais seulement seize ans, et pas un sou en poche. »
Donc apprenons avec ce livre la tempérance. Autant s'arrêter au bout de 400 pages; le reste n'est que paraphrase, j'allais même dire resucée.
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Je continue la découverte de cet auteur contemporain.
Le roman commence en 1945. Une jeune fille de 16 ans est humiliée publiquement par un prêtre au cours de la messe du dimanche matin. En effet, elle est enceinte. Elle décide alors de quitter sa famille et son village et s'installe à Dublin pour faire adopter son bébé, afin qu'il ait une vie meilleure. le petit garçon, Cyril, est adopté par un couple aisé : Max et Maud Avery. Il ne manque de rien sur le plan matériel même si ses parents adoptifs sont un peu distants et pas démonstratifs.Cyril est fils unique et assez solitaire. Son enfance est éclairée par sa rencontre avec un garçon du même âge que lui : Julian. Ils partageront une chambre pendant leur scolarité. Petit à petit, Cyril se rend compte qu'il est attiré par les garçons et en particulier par Julian. Mais celui-ci collectionne les conquêtes féminines.
Le roman couvre une période de 70 ans à peu près, dans une Irlande puritaine où l'Eglise occupe une place essentielle. On suit le personnage principal Cyril avec beaucoup d'intérêt et de compassion lorsqu'il est victime d'exclusion et de violences. Cependant ce n'est pas un personnage parfait, il est lâche et ne se comporte pas toujours très bien avec les autres.
J'ai été happée par ce roman, dévoré en quelques jours. Un très bon moment de lecture. Une petite réserve car quelques petites invraisemblances.
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Un bémol dans le concert de bonnes critiques ...
Bien sûr, l'écriture de John Boyne est talentueuse et le sujet sensible .
Mais faut-il chercher des excuses au personnage principal quand on n'a pas réussi à le trouver sympathique, car Cyril Avery en a de bonnes excuses : enfant abandonné à la naissance dans l'Irlande catholique de l'année 1945 qui chasse de son village natal , après l'avoir humiliée au cours de la messe dominicale, la jeune fille enceinte . Cyril est adopté par le couple atypique Avery, lui banquier, dont les combines le mènent en prison et qui ne cesse de répéter à l'enfant qu'il ne sera jamais un vrai Avery , elle , Maud, écrivaine , qui refuse le succès le trouvant trop vulgaire et dont la fibre maternelle est inexistante. Certes, l'enfance de Cyril se déroule dans un cadre doré mais il est solitaire, et lorsqu'il fait la connaissance de Julian, un garçon de son âge , c'est l'illumination de sa vie et la découverte de son attirance pour les hommes .

Une fois adulte, il va vivre une sexualité de rencontres fugaces lui laissant un sentiment de honte et de frustration dans son pays puritain où l'homosexualité est bannie.
Seulement, Cyril est un être introverti , lâche et égoïste qui par ses non dits laisse évoluer les situations vers des impasses et la peine pour ceux qui les subissent et où seule la fuite lui parait salutaire .

J'ai eu également beaucoup de mal avec les coïncidences qui en se multipliant en deviennent agaçantes et non crédibles .
J'ai tout de même fini ce gros pavé pour arriver à un final que je n'ai pas aimé non plus ... Dommage !
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Un roman d'une puissance rare et d'une richesse historique énorme.
Ce livre déborde de vie, qui nous fait ressentir de profondes émotions : tristesse et joie, chagrin et douleur, amitié et amour, paix et pardon.
Le point central du roman est Cyril Avery à partir de la grossesse de sa mère, jusqu'à ses 70 ans, 70 années où John Boyne va explorer les droits et surtout les non-droits de l'homosexualité à travers ce héros si attachant. L'histoire se déroule de l'après-guerre, montrant une Irlande intolérante, les années 1980 plus libérales à Amsterdam, New York au milieu de la découverte et du début de l'épidémie du SIDA, et enfin, dans une Irlande plus moderne qui s'oriente vers la légalisation du mariage homosexuel.
Un roman qui mène une réflexion profonde sur l'homosexualité des années 40 jusqu'à nos jours.
Tout est profondément juste, même si je l'ai trouvé parfois un peu bavard et j'aurais préféré que Catherine Goggins soit plus mise en lumière.
Je suis sortie de ma zone de confort grâce aux conseils des lecteurs de Babelio, merci bien!
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