Danse avec la foudre

Danse avec la foudre - Jérémy Bracone
Aux éditions : ICONOCLASTE (L') (07/01/2021)
Thèmes abordés : Italien - Ouvriers - Quotidien

Résumé :
Figuette est ouvrier et père célibataire de la petite Zoé depuis que sa femme, Moïra, imprévisible et passionnée, a fugué. L'été arrive et l'usine qui l'emploie menace de fermer, il n'aura pas les moyens d'emmener sa fille en vacances comme il l'avait promis.
Pour séduire Moïra, il avait été capable des plus belles folies. Pour la reconquérir et ne pas décevoir sa fille, il va aller encore plus loin.

Au coeur de la Lorraine en faillite industrielle, une communauté ouvrière indomptable et l'histoire d'un amour fou.
Entre drame et comédie, solidarité ouvrière et passion amoureuse, Danse avec la foudre est un premier roman poétique et révolté.


Merci à Babélio et à son opération Masse Critique de m'avoir permis de lire ce roman.

Premier roman de cet auteur qui fut une belle découverte.

Ce pauvre papa se retrouve seul du jour au lendemain et a promis à sa fille de l'emmener en vacances à la mer. Mais comme on s'en doute, tout ne va pas se passer comme il le souhaite et il devra faire du camping dans son sous-sol.

J'ai trouvé la relation entre les différents personnages était vraiment touchante. Cette bande de copains d'ouvriers est très attachante. On a l'impression par moment de se retrouver avec eux.
Sa relation avec sa fille est émouvante puisqu'il veut faire tout pour elle et qu'elle soit heureuse même pour se priver lui.

Au final pour un premier roman je trouve que l'auteur s'est surpassé. Très belle plume qui est en plus fluide, facile et attendrissante.

Lien : https://www.babelio.com/livr..

Je crois que c'est la première fois que ça m'arrive : j'ai traversé cette lecture dans une certaine indifférence, parfois ponctuée d'une pointe d'exaspération, assez pressée d'en finir, passé le cap de la moitié du livre. Et puis, paf ! à quelques pages de la fin, le coup de théâtre - qu'en toute honnêteté, je n'avais pas vu venir. Me voilà subitement sortie de ma torpeur. Et contrainte de revoir tout le roman à l'aune de ce nouvel éclairage.

Mais n'allons pas trop vite en besogne, et disons d'abord que j'ai eu beaucoup de mal à m'attacher aux personnages : entre la femme-enfant complètement instable et l'amoureux transi pas beaucoup plus mature, il n'y en avait vraiment pas un pour rattraper l'autre. Seule leur petite Zoé me semblait tirer son épingle du jeu : malgré son jeune âge, elle saisissait très vite ce qui se tramait autour d'elle et maîtrisait parfaitement le mode d'emploi des adultes.

Figuette, son père, ne comprend en revanche absolument pas pourquoi Moïra a mis les bouts. Il est vrai que certains hommes préfèrent ignorer le désarroi de leur compagne lassée de voir peser sur leurs seules épaules le poids de la vie domestique… et sont tout étonnés lorsque arrive le point de rupture ! Il en avait pourtant eu, des alertes, Figuette. Mais à défaut de les avoir perçues, le voici donc désormais contraint de s'occuper de sa fille, ce qui ne va pas sans quelques fantaisies… Je ne vous révèlerai évidemment rien ici de la plus inattendue de ses initiatives, mais j'ai presque fini par le prendre en sympathie.

Comme quoi, il peut parfois valoir le coup de dominer son impatience et ne pas abandonner une lecture en cours de route… l'auteur attend peut-être le dernier moment pour vous surprendre !


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