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3,53

sur 98 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce beau roman montre combien les valeurs matérielles ne sont pas tout, bien qu'elles facilitent la vie. Alors qu'est ce qui fait le bonheur de cette bande de copains ? Un vécu partagé certainement, avec quelques délicieuses magouilles, un apéro au Spoutnik, une solidarité à toutes épreuves et une volonté d'entraide au sein de ce milieu ouvrier, dans cette Lorraine victime de la désindustrialisation, de la mondialisation, de la délocalisation.

Toutefois l'entraide semble avoir ses limites... Figuette, notre héros sans le sou a perdu ce qui faisait son bonheur... Moïra l'orageuse jouvencelle, celle pour qui il était prêt à toutes les fantaisies, Moïra qui lui décocha la flèche foudroyante avec laquelle il allait danser...

Alors il lui reste Zoé, la fillette née de leur union, pour qui, faute de moyens, il invente un monde imaginaire, peut-être pas si magique que cela, peut – être pas si merveilleux...

Si les copains de Figuette font sourire malgré leurs difficultés, notre héros inspirera plutôt la pitié et générera la compassion...

Bravo à Jérémy Braconne, capable de faire sourire, pleurer, se révolter, compatir, s'offusquer, se questionner...

Une belle lecture à côté de laquelle je serai passée sans les 68 premières fois.
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Les naufragés de Villerupt

Jérémy Bracone a choisi le Haut-Pays lorrain comme décor d'un sombre premier roman qui retrace le difficile combat d'un père se retrouvant seul avec sa fille, pourchassé par les huissiers et espérant le retour de son épouse. Bouleversant!

Commençons par planter le décor de cette belle histoire. Nous sommes en Lorraine, plus précisément à Villerupt, surnommée la Petite Italie, qui «avait poussé de rien au début du siècle dernier, lors de l'eldorado du fer. Dans les années 1980, les hauts fourneaux étaient tombés comme des quilles, laissant la place à d'immenses friches. Sous la ville, le sol chancelle : le gruyère de galeries abandonnées qui relient les cités du bassin menace de s'effondrer. Les traces des mines et des aciéries sont toujours visibles à la surface. Ici des crassiers ; là des cratères ; et partout la terre est rouge de fer.»
C'est là que vit Figuette avec sa fille Zoé et son chien, un Rottweiler baptisé Mouche. Moïra, son épouse, les a quittés. Partie sans crier gare pour Clermont-Ferrand. Leur histoire d'amour avait pourtant été belle. Deux solitudes se fondant dans une fête des sens effrénée. Avec elle, il a cru qu'il pourrait éloigner tous les oiseaux de mauvaise augure, oublier leurs soucis et construire une belle histoire.
Pour sa princesse, il échafaudait de jolis scénarios et réussissait à enflammer leur imagination. Mais les beaux décors qu'il avait savamment bricolés, n'avaient pas suffi à la retenir.
Alors il tentait de panser ses blessures avec ses potes Tatta, Nourdine, Bolchoï, Piccio et les autres. Eux étaient restés fidèles malgré la misère économique qui avait fait d'un fleuron industriel une zone sinistrée. Après Daewoo qui avait installé une usine flambant neuve, empoché les millions d'aides de l'État et bénéficié d'exonérations fiscales avant de disparaître était venu le tour de Rosegrund, une société allemande qui produisait des robots ménagers. Certains des anciens de Daewoo s'y étaient retrouvés aux côtés de nouveaux ouvriers. Ensemble, ils ont cru à un nouveau départ. Mais il a bien vite fallu se rendre à l'évidence. le temps des usines jetables était arrivé et Rosegrund, tout le monde l'avait compris, allait fermer à son tour. Dès lors, leur but ne pouvait être que de négocier de bonnes indemnités pour ne pas se faire avoir à nouveau, comme avec les coréens partis après avoir mis le feu à l'usine.
Au Spoutnik, le bistrot où ils se retrouvent, après le turf et les jeu de cartes, ils élaborent des plans pour améliorer leur ordinaire, se servent de matériaux et d'outils de Rosegrund pour retaper la maison de Figuette et emportent une partie de la production pour la revendre dans les pays voisins, eux qui sont vraiment européens, coincés entre le Luxembourg qui fait figure d'Eldorado et où les plus chanceux ont trouvé un emploi, la Belgique, l'Allemagne et les Pays-Bas où ils vont refourguer leur butin de guerre pour se constituer un pactole à se partager le jour où il n'auront plus de salaire.
Alors que la situation devient de plus en plus précaire, Figuette prépare ses vacances avec Zoé. Rien n'y manquera, le soleil, la plage, les oiseaux, le ciel constellé d'étoiles. Il est bien décidé à suivre le conseil de son ami
«fais-la rêver. Sors-lui le grand jeu, t'as encore des cartes dans ta manche».
Jérémy Bracone a construit un roman sombre que ni la solidarité des immigrés, ni l'amour d'un père pour sa fille ne pourront éclaircir. Implacable, même si l'humanité sourd au fil du récit, désespéré même si l'on veut croire à un épilogue heureux.
En 2018 Nicolas Mathieu avait ouvert le bal avec Leurs enfants après eux (couronné du Prix Goncourt), l'an passé Laurent Petitmangin avait continué à creuser de même sillon avec le superbe Ce qu'il faut de nuit. Et autour de cette Lorraine en proie à la désindustrialisation, ne laissant guère de perspectives à la jeunesse, Pierre Guerci et Jérémy Bracone leur ont emboité le pas en cette rentrée, situant leurs premiers romans respectifs à Villerupt. Ici-bas, qui raconte les derniers mois de vie d'un médecin, a bien des points communs avec Danse avec la foudre. Notamment ces fulgurances d'humanité qui laissent penser que tout n'est pas perdu.

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***,*

A Villerupt, petit village de Lorraine, Figuette mène une vie simple. Pas facile, avec son usine qui se délocalise, ses factures qui s'amoncellent dans la boîte aux lettres, et sa petite Zoé dont il s'occupe seul depuis quelques mois. Mais heureusement, les copains sont là... Et puis il y a tous les souvenirs de Moïra, leur rencontre, leurs soirées, leur amour fou. Moïra qu'il n'a pas su retenir mais qu'il aimerait tant reconquérir.

Le premier mot qui me vient en refermant le roman de Jérémy Bracone est pudeur. Il met des mots si justes et tendres sur l'amour, l'amitié, la solitude. Il ajuste à la perfection tout ce qui chamboule cet homme, Figuette, qui avait tant de mal à vivre avec Moïra, mais qui se sent si seul sans elle.

Et puis Figuette est aussi un père, certes imparfait, mais qui met tant d'énergie à faire briller les yeux de sa fille. Pas assez d'argent pour partir au camping ? Rien ne l'arrête : les vacances auront lieu au sous-sol... Et si Moïra pouvait les voir en photos et revenir, ce serait magique...

Même si rien n'est rose, si cet amour imparfait blesse et angoisse, la vie continue... Figuette le sait bien, avec Zoé et Mouche, ils trouveront le bonheur... Suffit d'aller le chercher !

Merci aux 68 premières fois pour cette douce et tendre découverte...
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Nord de la Lorraine, dans la ville de Villerupt, connu pour son festival du film italien mais surtout pour ce coeur de la Lorraine en faillite industrielle, où le chômage est au plus haut.

C'est dans ce décor que vit Figuette, ouvrier à la chaine mais aussi père célibataire depuis que sa femme Moïra a décidé de partir du jour au lendemain sans donner de nouvelles à part une photo d'elle publiée sur Facebook.

L'été arrivant à grands pas, l'usine qui l'emploie risque de mettre la clé sous la porte, les salaires ne sont déjà plus versés, il décide de lutter avec ses collègues à leurs manières... Mais, Figuette est le père d'une petite Zoé, à qui il a promis des vacances à la mer.

Pour sauver la situation, Figuette décide d'inventer des vacances dans le sous-sol de sa maison, avec astuces et folie comme il a pu le faire pour séduire Moïra à l'époque... et peut-être pour la reconquérir à nouveau !

Un premier roman complètement dans l'air du temps et qui fait du bien (parce que certains passages sont extrêmement drôles). Ce roman est vrai, touchant, où les mots sont justes, où la vérité de la vie est présente.

Dans un style simple, à la fois en français et en italien (car, oui, le nord de la Lorraine et fortement d'origine italienne), Jérémy Bracone fait de ce premier roman un drame social et une comédie tragique.

Entre passion amoureuse, folie pour faire rêver sa fille et solidarité ouvrière, ce premier roman très réussi est un condensé d'humour, de révolte et d'amour.
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Lorsque le jeune Figuette rencontre la belle Moïra, celle-ci n'est qu'une adolescente insouciante au caractère bien trempé.

Même si celle-ci va lui en faire voir de toutes les couleurs, Figuette en devient accro. Moïra quant à elle va être charmée par cet homme indépendant et travaillant à l'usine. Après un mariage et la naissance de la petite Zoé, Moïra décide du jour au lendemain de tout plaquer et de quitter le foyer familial sans laisser un mot.

Pour faire face à ce départ, Figuette va devoir apprendre à jongler entre l'éducation de sa fille et ses inquiétudes quant à la fermeture prochaine de l'usine dans laquelle il travaille.

Ce roman sociétal est un ouvrage bienveillant et plein de bonnes intentions. Même si ce livre décrit une période difficile de la vie de Figuette, nous arrivons à garder le sourire pendant toute sa lecture. J'ai aussi apprécié l'originalité du livre où l'absence n'est pas celle du père mais de la mère.
Cet exil aura permis au jeune père de créer un lien très fort avec sa fille, lien inexistant à l'origine. Malgré de gros soucis financiers, Figuette fera tout pour faire rêver la petite Zoé et essayer momentanément de lui faire oublier les problèmes du quotidien...

#68premieresfois
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Cher Jérémy,

Je suis une éternelle rêveuse et j'avoue les contes de fées c'est un peu mon truc. C'est de l'espoir, c'est des possibles quand tout parait inaccessible, c'est des promesses d'un demain ou les derniers soucis s'évanouissent, ce sont des fantasmes pour quand le quotidien est pas fantastique, pas si magique, c'est des ailleurs quand le ici ressemble à de mornes plaines, c'est des échappatoires quand on ne sait pas partir de là où on est.

Dans ton livre, il y a de cela….

C'est le « il était une fois un jeune prince qui vivait dans un pays en pleine bataille, victime d'un méchant monstre, le dé-localisateur sournois et sans morale aucune (dans les contes de fées la morale est importante…). Un jour il rencontra une jeune femme, prisonnière d'un quotidien qu'elle refusait et en tomba éperdument amoureux (Dans les contes de fées, il y a toujours de la romance !!). Alors, il l'emmena visiter des mondes merveilleux, des châteaux imaginaires, il inventa pour elle les plus magiques moments, il lui offrit un royaume. Ils se marièrent et eurent des…euh, non, un enfant….

Bon, d'accord, à partir de là ça commence un peu à bugger, mais pas tant que cela. Parce que quand la situation devient désespérée, interviennent les bonnes fées. Bien sûr, on va rencontrer une vilaine sorcière jeteuse de sort mais pour que le conte de fées soit plus beau, plus extraordinaire, il faut du tragique, du dramatique, du qui te donne envie de te révolter, de te dresser contre le vilain (le dé-localisateur et le déserteur enfin la désertrice…)

Ton roman, c'est comme cela que j'ai choisis de le lire, parce qu'il y a de l'enchantement dans ton écriture, une créativité tendre et bouleversante pour raconter une histoire d'aujourd'hui, Tu parsèmes dans tes pages des notes de poésie et de légèreté même quand l'instant ne l'est pas.

Cette fantaisie dans l'intrigue illumine cette cité ouvrière du nord de la France. C'est un regard différent, un récit de passion, qui met en avant la solidarité, les amitiés vraies, et qui aborde une réalité économique qui laisse peu de place au rêve, c'est beau et bouleversant, c'est original et enthousiasmant, un très bon premier roman.
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Un gros coup de coeur pour ce roman !
Figuette et Moïra sont amoureux et vivent dans une fête. A chacune de leurs rencontres, Figuette invente une thème et créer les décors pour le plaisir de Moïra. le quotidien les rattrapera vite après la naissance de leur fille.
Moïra disparaît et Figuette se retrouve seul avec sa fille. C'est une homme qui n'a pas l'habitude d'être un papa mais il fera de son mieux pour réussir cette épreuve. Son but étant de lui offrir des vraies vacances et attendre que Moïra revienne, car elle va revenir c'est sûr !
Figuette travaille dans une usine qui menace de fermer, de se délocaliser. Avec ses amis, la bande du spoutnik, ils vont trouver plusieurs solutions pour éviter la fermeture.

Les amis, les amours, les emmerdes. C'est une phrase qui résume très bien ce roman. Il est drôle, vrai, touchant et juste. L'auteur jongle avec les langues, l'italien, le français, le patois local sans que l'on s'y perde. Ils ne sont pas traduits mais nous les comprenons...

Je conseille ce roman sociétal et dans l'air du temps.
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Au coeur de la Lorraine en faillite industrielle, Figuette est manutentionnaire dans une usine qui fabrique des robots de cuisine haut de gamme, il sait que la fermeture de son usine est imminente. Avec sa bande de copains il imagine un moyen pour constituer une cagnotte solidaire, dans cette zone frontalière paradis de la contrebande ils ne sont pas à cours d'imagination...

Accablé de soucis à l'usine, Figuette doit aussi faire face au départ de sa femme qui le laisse seul avec leur petite fille Zoé. Moïra est une femme immature, égoïste, passionnée, elle a l'habitude de décharger son trop plein de colère en faisant la fête avec alcool et musique pour "dompter la foudre". Figuette a conscience que c'est une femme-enfant qui a "l'égoïsme de la tristesse", ce n'est pas la première fois qu'elle fugue par besoin d'oxygène, "partir pour renaître", mais cette fois son absence sans donner aucune nouvelle se prolonge, il est vrai que leur relation de couple était compliquée depuis la naissance de la petite Zoé.

Fou amoureux de Moïra, sa princesse, Figuette voit l'été arriver avec angoisse. Sa femme continue à ne pas répondre à ses messages et il se demande comment il va pouvoir offrir les vacances de rêve qu'il a promis à sa fille, avec la fermeture programmée de l'usine et les charges de la maison à payer seul depuis le départ de sa femme, ses finances sont au plus bas.

Mais Figuette a toujours eu le don de créer des univers un peu fous pour voir des étincelles briller dans les yeux de sa femme, il n'a jamais été à cours d'idées pour pimenter leurs soirées amoureuses. Pour reconquérir sa femme et ne pas décevoir sa fille, il va aller encore plus loin et vivre des moments inoubliables avec sa fille dans un cocon, coupés du monde.

Voilà une bien belle histoire qui mêle l'histoire d'un amour fou pour une femme et pour un enfant à une magnifique histoire d'amitié avec un groupe d'ouvriers très sympathiques, une bande d'amis pour qui solidarité n'est pas un vain mot. Une petite communauté ouvrière qui fait preuve d'un bel esprit inventif, de beaucoup d'humour mais surtout d'une infinie pudeur dans leur relation avec Figuette. Des personnages forts et attachants, une histoire fort bien menée, une écriture fluide, un très joli titre pour un premier roman plein d'humanité et très émouvant qui se lit d'une traite, la gorge souvent serrée. Un auteur qui ne manque pas d'imagination...
Lien : https://leslivresdejoelle.bl..
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Dans Danse avec la foudre, un père tente, avec maladresse et désespoir, d'apporter autant de joie que possible à sa fille, dans l'espoir fou que cela fasse revenir sa femme, partie un beau jour sans donner d'explications. Pour Moïra, Figuette a inventé les plus belles illusions, bâti les plus beaux décors de carton-pâte pour l'aider à s'évader du quotidien, pour l'emmener loin de la Lorraine industrielle en décrépitude dans laquelle elle a grandi. Il croyait construire ainsi un amour inébranlable, mais le quotidien a fini par les rattraper, et maintenant Figuette, seul, n'a plus les moyens d'emmener sa fille en vacances à cause du plan social qui se profile à l'horizon. Bien décidé à ne pas baisser les bras, il redouble d'imagination pour offrir à sa fille une échappée digne de ce nom…

Dans un style brut et vrai, Jérémy Bracone raconte la vie à Villerupt, cette ville de Lorraine où il a grandi. Il raconte la fraternité des gens du cru, enfants d'ouvriers ou de miniers ayant grandi là tous ensemble, entre les potagers partagés et le Spoutnik, la brasserie du coin. Solidaires avant tout, ils retapent les maisons les uns des autres en se servant dans les stocks de l'usine, ils refont le monde autour de barbecue dans les potagers partagés, et répondent toujours présent quand un camarade est dans la panade. Ils n'ont pas froid aux yeux et n'hésitent pas à prendre des risques pour aider ceux qui ne leur ont rien demandé – une sacré leçon de vie.

Au milieu d'eux, se développe cette histoire d'amour un peu dingue, ce bon gars tombe fou amoureux de cette gamine un peu folle, dont les improbables excentricités n'ont d'égal que les excès de mélancolie. Transcendé par sa muse, Figuette fait tout pour la rendre heureuse, se plie à ses moindres caprices, réinvente pour elle un monde merveilleux dans son petit studio d'ouvrier. Bouleversant de sincérité, cet amour nous émeut, nous enivre, nous attriste aussi. Face au désespoir dans lequel l'a plongé le départ de Moïra, les efforts de Figuette pour sa fille n'en sont que plus touchants et on ne peut qu'aimer ce père un peu bancal mais si bien intentionné. Vous l'aurez compris, ce roman m'est allé droit au coeur – une très belle découverte.
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Figuette après sa rencontre avec Moïra va apprendre à danser avec la foudre, à composer avec les humeurs de la jeune femme très sanguine mais qui plonge régulièrement dans des épisodes dépressifs. Elle a déjà fugué plusieurs fois mais cette dernière fugue est plus longue. En même temps il l'a bien cherché, il l'a laissé tout gérer et s'est désintéressé d'elle. Il va avoir à coeur de lui prouver qu'il est capable tout gérer! Seulement comment tout concilier avec l'usine qui doit fermer, son salaire qui ne permet pas de tout payer et cette petite fille dont il doit s'occuper? Surtout avec cette fierté qui l'empêche de demander de l'aide! 

Les chapitres sont courts, la plume fluide. Figuette est touchant, sa maladresse et son envie de réussir pleine de fraicheur, la solidarité présente dans tout le roman fait un bien fou. le milieu ouvrier, les quartiers d'immigrés italiens une véritable immersion! Au delà de l'histoire de Figuette et de ces proches ce roman est aussi un roman sociétal! L'auteur nous emmène dans ce monde ouvrier où les entreprises délocalisent, où les salaires en retard ne comblent pas les découverts, où les factures s'amoncellent. Et pourtant malgré cela l'entraide reste de mise!

Un premier roman prometteur et intéressant. Un jolie découverte même si ce n'est pas un coup de coeur! La fin ouverte est parfaitement adaptée à cette histoire et pourtant je n'en suis pas vraiment adepte...  
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