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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Cinquième livre de la série Oscar Wilde qui peut cependant être lu indépendamment des autres.


Arthur Conan Doyle est au bord du burn-out. Son personnage de Sherlock Holmes a un tel succès qu'il reçoit de nombreuses lettres au nom de ce dernier lui proposant des enquêtes, des expositions… L'auteur, lui est juste une entité invisible. Afin de répondre à tout ce courrier, Arthur a donc décidé de prendre quelques jours de vacances loin de son épouse. Oscar Wilde le prend en pitié et décide de l'aider dans sa correspondance jusqu'au moment où l'une des lettres ne se distingue par son contenu : une main embaumée. En fouillant le reste du courrier, cette découverte est complétée par un doigt portant encore une bague et une mèche blonde. Seul indice, un timbre du Vatican. Il n'en faut pas plus à Oscar Wilde : on oublie le courrier et en route pour le Vatican !


Dans cet ouvrage, l'intrigue policière peine à se mettre en place et ne débute réellement qu'au bout d'une dizaine de chapitres. Cependant, même à ce moment-là, l'enquête n'accroche pas énormément le lecteur en raison des divers protagonistes, d'un crime mêlant passé et présent et par-dessus tout, des divagations que prend le personnage dans le récit. le crime passe rapidement au second voire troisième plan. La lecture n'est cependant pas désagréable mais pour l'aspect « policier », on repassera. Sans compter, qu'après la lecture du second tome : Oscar Wilde et le jeu de la mort, j'attendais énormément de ce nouvel opus.


Une enquête dans le monde du Vatican où le thème central est : les faux-semblants. Des personnages atypiques avec Mrs English, demoiselle au passé mystérieux ; le Dr Mort qui n'hésite pas à aider les patients à rendre leur dernier souffle…


Malgré cette déception concernant l'enquête, c'est toujours un plaisir de découvrir sous forme romancée et vivante deux auteurs illustres : Arthur Conan Doyle et Oscar Wilde. Dans cet ouvrage, Gyles Brandreth arrive à nous transmettre l'idée que ces personnes illustres étaient avant tout des êtres humains avec des envies, des déceptions comme nous tous. Nous suivons dans cet ouvrage notamment la lassitude qu'éprouve Arthur Conan Doyle a voir son personnage de Sherlock Holmes prendre de l'ascendant sur lui : les lecteurs ne cessent de lui demander des aventures de ce héros sans se préoccuper des autres ouvrages qu'Arthur a pu écrire. Nous découvrons ainsi les raisons qui l'ont poussé à tuer Sherlock Holmes. En ce qui concerne Oscar Wilde, Gyles Brandreth nous offre ici un portrait étonnant où il n'est pas question de l'homme scandaleux se moquant du quand dira-t-on mais de l'homme instruit, pieux, voire même mystique. Ce livre permet également de prendre conscience du détournement de certains de ses « amis » afin de protéger leur carrière…


Oscar Wilde et le meurtre du Vatican n'est pas le meilleur livre de la série mais le lecteur trouvera toujours plaisir à suivre nos deux protagonistes dans leurs aventures.
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Oscar Wilde et les crimes du Vatican... je dépile, je dépile...

Pitch :
Arthur Conan Doyle est fatigué... Vraiment, écrire son Sherlock Holmes est épuisant, énergivore et chronophage.. Il n'a plus un instant pour faire autre chose... un courrier en retard digne de Gaston Lagaffe.. Mais vu que Doyle n'est pas Gaston, c'est un homme sérieux consciencieux et responsable, il s'offre des vacances, mais il embarque le courrier avec lui, histoire de se mettre à la tache.. C'est que Sherlock a des admirateurs et des admiratrices.. la plupart des lettres et des colis sont envoyés aux 221B Baker street, adresse qui comme nous le savons n'existe pas, mais la poste en ces temps là est accommodante et renvoie le tout à son éditeur. Par contre pourquoi avoir choisi l'Allemagne et une ville d'eaux, de curiste déprimante à souhait ? Ça nous ne le saurons pas.. Mais le choix fut, pourrait-on dire judicieux, il y retrouvera de manière complètement fortuite, son ami Oscar Wilde, envoyé là par Constance qui trouve qu'il prend du gras.. mode régime régime, enfin un régime à la Oscar, un de ces régimes qui ferait mourir d'apoplexie n'importe quel nutritionniste... et en parlant de mourir... en ouvrant les colis destiné à Sherlock, ils vont tomber sur un truc plutôt étrange... plus qu'étrange même.. Ni une ni deux, les voilà partis pour Rome, le cachet postal du colis.. toute excuse est bonne à prendre pour Oscar et fuir cette ville d'eau insipide, où même fumer est interdit...

L'ombre de Keats plane sur tout le roman.. j'en étais un peu mari, vu que j'ai jamais lu Keats, mais bon... Keats un poète mort à Rome très jeune (comme tous les grands poètes j'ai l'impression, et là une petite voix dans ma tête me souffle : Et Hugo, alors ? C'était pas un jeune premier... certes ^^).

L'ami journaliste des autres enquêtes que j'avais lu, est rangé au placard pour être remplacé par Conan Doyle, et c'est mieux. Il est choupi à souhait ce brave Conan, il m'a fait penser au Hasting de la mère Agatha, un jupon passe et le voilà tout en émoi... ^^

Une sombre affaire dans les couloirs du Vatican.. bon ne vous attendez pas à du Brown, rien à voir et quelque part tant mieux. Même si ça dézingue à tout va, et qu'au final il va y avoir un certain nombre de cadavre, on est dans le feutré, avec thé et sandwich au concombre, même si on est en Italie...
Nous rencontrons pléthore de personnage, tous plus louches les uns que les autres, les suppositions vont aller bon train, même si Sherlock le dit bien, la supposition c'est le maaaaaal... Certaines ( pour moi) s'avéreront justes ( des fois c'est pas le cas... là oui pour certaines choses...).

Un bouquin agréable, plein de soleil, de moeurs un peu étranges, de squelettes dans le placard et ailleurs, plein de bon mots et autres aphorismes Oscar oblige...

Mais c'est quand même dommage pour Conan, être au Vatican, traverser mainte fois la chapelle Sixtine, et ne jamais pouvoir voir cette merveille.. toujours dans le noir... là, il a quand même pas de bol...
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Arthur Conan Doyle est à deux doigts de ce que nous qualifierons de nos jours d'un burn-out. Sherlock Holmes l'épuise, et s'il prend des vacances, c'est pour mettre ses distances entre lui et sa création. Difficile, n'est-ce pas ? Il est quasiment impossible de partir en se laissant derrière soi. Pas de chance : il croise Oscar Wilde en villégiature ! Pire : en ouvrant le courrier de Sherlock Holmes en retard, il découvre des indices plutôt sanglants, et se rend compte qu'il aurait peut-être dû ouvrir son courrier plus tôt ! Autant dire que c'en est fini des vacances, du moins, au sens où l'entendait Arthur. Lui et Oscar partent pour le Vatican.
J'ai ainsi découvert que la communauté anglaise était importante à Rome, qu'elle soit catholique, ou anglicane, et qu'elle gardait toute son affection pour le thé et les sandwichs au concombre. Ce séjour à Rome, en compagnie De Wilde et de Conan Doyle est presque serein, presque apaisant, entre visite de la ville, et audience auprès des prélats. C'est aussi l'occasion de retrouvailles, entre Wilde et un vieil ennemi, entre Conan Doyle et un ancien condisciple, entre les souvenirs et le présent. Oscar et Arthur rencontrent aussi un singulier médecin, qui soulage ses patients lorsque leur agonie est trop longue.
Ils n'oublient pourtant pas d'enquêter. Enquête en deux temps : qui est mort ? Qui les a fait venir et pourquoi ? Wilde trouvera les réponses aux deux questions, et révélera la vérité dans un final que n'aurait pas renié Hercule Poirot. Les apparences ne sont pas trompeuses, il faut simplement les déchiffrer. L'esprit pétille littéralement dans ce roman, comme les bulles de champagne que Wilde consomme sans aucune modération mais pour la bonne cause.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Ha ! Quelle misère de laisser une fois de plus Oscar Wilde et Conan Doyle !
C'est toujours un plaisir de lire cette série. Oscar a toujours le bon mot, Doyle fait l'offusquer lorsque Oscar lui parle d'amour (enfin, disons plutôt d'amour extra-conjugal), bref un vrai petit plaisir !

Le défaut de ce roman, comme du précédent, c'est un peu l'absence d'indice. En effet, le roman est narré du point de vue de Doyle, et nous n'avons que tardivement les indices qu'Oscar récolte au fur et à mesure de l'enquête (qui n'en est pas vraiment une....) et c'est un peu frustrant... Mais les révélations finales d'Oscar sont tellement bien ficelées qu'on oublie ce détail.

Une bonne lecture pleine d'humour et de « bons mots » ! Un délice !


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Jubilatoire .....première lecture de cet auteur, mais Oscar Wilde et Conan Doyle réunis, quel plaisir ....
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