Quatre filles et un jean, tome 5 : Pour toujours

Une dizaine d'années après la fin du dernier été, on retrouve les quatre amies ayant partagé si longtemps leur jean magique… sans leur vêtement préféré, disparu corps et biens entre temps. Chacune s'est plus ou moins construit une vie dont aucune n'est réellement satisfaite. Elles se sont éloignées les unes des autres, la faute au temps et à des envies discordantes. Mais Tibby prend les choses en main en décidant d'organiser des retrouvailles en Grèce.

L'atmosphère de ce roman est plus grave que dans les précédents tomes de la série, bulles de bonheur qui m'avaient beaucoup plu à l'époque. Curieusement, plusieurs années après avoir tourné l'ultime page du dernier été, je n'ai eu aucun problème pour replonger dans l'histoire de cette bande d'amies. D'ailleurs, ce roman peut se lire indépendamment. Si vous voulez découvrir comment sauvegarder une fois adulte une belle histoire d'amitié nouée dès l'enfance, n'hésitez pas à ouvrir ce livre. Malgré les clichés qui ponctuent l'histoire, on ne peut que se laisser emporter par les personnages.

Plus jeune j'avais dévoré les aventures de ces quatre copines et c'est donc avec une touche de nostalgie que j'ai décidé d'entamer ce tome 5.

Il n'a pas aussi bien fonctionner que je le pensai. Je commence a connaitre les rouages de l'écriture, les rebondissements. Carmen, Lena, Bridget et Tibby me sont devenues suffisamment familières pour que l'histoire ne soit pas une surprise. J'ai été déçue par certaines ficelles bien trop grosses.
Et par "l'éloignement" du personnage que je préférais. Mais dans l'absolu on retrouve très bien l'esprit et au final ce tome 5 boucle bien les aventures des quatre filles

Ca se lit rapidement et ça reste prenant, je le conseil donc vraiment aux personnes qui avaient apprécié la série. c'est loin d'être un chef-d'oeuvre mais c'est un livre facile a aimer.

Mais quelle déception ! Autant les quatre autres tomes étaient de parfaites réussites avec beaucoup d'humour et de vie mais alors celui-ci c'est quelque chose ! On va de découverte en découverte sauf qu'elles ne sont pas toujours très bonnes. Les quatre amies s'éloignent, se perdent de vue. Leur amitié que je croyais inébranlable va en prendre un coup. Leur vie va devenir étrange, on a l'impression qu'il manque un "chapitre" à l'histoire. Toujours le même style d'écriture mais en moins joyeux. Je ne comprends pas comment elles ont pu mettre en cause leur amitié de toujours juste parce qu'elles ont grandi. enfin bref, il n'est décidément pas à la hauteur de mes espérances.

Dernier tome de la série, Quatre filles et un jean pour toujours est également celui qui me semble le plus abouti. On retrouve nos quatre héroïnes à l'aube de leurs trente ans. Place désormais à l'entrée dans l'âge adulte. Les filles ont grandi, et leur amitié semble avoir difficilement résisté à leurs vies qui ont prises des directions bien différentes.Carmen est devenue une actrice de série, en quête d'un peu de gloire, fiancé à certain Jones, archétype du golden boy décérébré. Bee vit avec Eric, avec toujours cet incessant bourdonnement en elle qui la pousse à bouger en permanence, Lena vit une vie studieuse, austère et ne cesse de ressasser le passé dont son ancien amour, Kostos faisait parti et Tibby a suivi son compagnon Brian en Australie. La fêlure vient d'ailleurs de là : les filles n'ont plus beaucoup de nouvelles de Tibby, jusqu'à ce que cette dernière propose des retrouvailles en Grèce, dans la maison des grands-parents de Lena, là où c'était achevé le précèdent tome.

Le roman se poursuit alors sur une tragédie qui touchera les filles de plein fouet, remettant en cause les fondements même de leur amitié et qui va les bouleverser. Chacune alors réagira à sa façon...


Ann Brashares nous offre un récit simplement émouvant du début jusqu'à sa fin. Elle explore les failles de ses héroïnes dans ce dernier tome, failles qu'elles vont tenter de dépasser afin de se lancer sur "l'autre rive", afin de devenir des femmes. Pour toutes, ce sera l'heure de la maturité.

Véritable hymne à l'amitié, ce dernier roman est aussi celui de problématiques fortes comme l'amour, la maternité et surtout la quête de soi. le personnage de Lena m'a beaucoup touchée, ce désir d'isolement permanent afin de ne pas risquer son coeur, cette sensibilité extrême murée dans le silence... Jeune femme solitaire qui finalement se révélera.

Bridget également est à l'origine de très beaux passages, notamment sur la découverte du sentiment de maternité, qui est décrit avec délicatesse. La jeune femme se livrera à une véritable errance, poussée par son irrépressible besoin de fuir et trouvera l'apaisement devant une enfant.

Le récit n'est pas sans défaut, certaines scènes frisent l'invraisemblance ou le cliché (je pense notamment à la scène finale entre Lena et Kostos à l'aéroport qui est décidément "too much"). le personnage de Carmen m'a déçue au début, elle semblait inconsistante, si superficielle. Sa rencontre avec Roberto n'en est pas moins touchante. Toutefois, on sent l'affection sincère qu'a l'auteur pour ses quatre femmes.

Un roman plus grave qu'il n'en a l'air, écrit avec la plume toujours légère d'Ann Brashares.
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J'avais lu les deux premiers tomes de 4 Filles et un Jean, et même si j'ai lu des oeuvres de bien meilleure qualité, je garde à cette saga une place spéciale dans mon coeur, parce qu'elle réussit à capter l'importance cruciale de l'amitié adolescente. Bon par contre, j'ignorais totalement qu'il y avait cinq tomes, je m'étais arrêtée au second. Tu te douteras que je ne te dirai rien du drame dont le résumé parle, parce qu'il est l'élément perturbateur du récit. Sauf que, forte de mes souvenirs de la saga, j'imaginais un truc un peu futile, qui a l'air d'une montagne, mais qui après des efforts et une séquence émouvante sur l'amitié qui triomphe de tout, redevient un petit événement ponctuel dans la vie. Autant dire que ce n'était rien d'aussi bénin. Tu te retrouves au contraire à lire un roman qui rappelle que tout peut changer du jour au lendemain et que certains événements marquent la fin d'une version de nous-même. Pour autant, tout n'est pas réussi : de nombreuses choses auront éveillé mon irritation. Carmen en particulier me laisse perplexe : on dirait qu'en dehors d'être latina, elle n'a d'autre trait de personnalité que l'égocentrisme. Même si la fin du livre est sensée tout expliquer et pardonner le comportement de Tibby, je trouve sa manière de procéder vraiment tordue. Et si on parlait du fait que trois des quatre filles sont toujours en couple ou amoureuses du même mec qu'au début de la saga ? Tu en connais combien, de tes potes de lycée qui sont toujours avec la même personne à l'âge adulte ? Sans parler du sujet qui fâche, et que j'étais sûre de retrouver dans ce livre : la parentalité. Car Ann Brashares est gentille, mais elle reste américaine. Alors forcément, quand tes héroïnes sont quatre filles de presque trente ans, ça finit par parler bébé. Et trois d'entre elles finissent par avoir des bébés dans leur vie, d'une manière ou d'une autre. le concept d'avortement est bien évoqué, mais très rapidement écarté par un choix de qualificatifs plutôt pro-vie. C'est dommage de ne pas proposer des parcours vraiment différents.

Terminer une série, tourner la dernière page, c'est un peu comme couper ses longs cheveux, finir le gros pot de glace, fermer le dernier carton. Ce qui était n'est plus et il faut affronter la prochaine étape.
S'affranchir de la saga du jean n'est pourtant pas trop difficile. J'ai trouvé les livres de moins en moins prenants dès le troisième tome, et celui-là m'a semblé longuet tant pour les meli-mélo de mélo que pour l'histoire tri-linéaire: souffrons pareillement mais pas ensemble. Néanmoins au fil des livres, on s'attache, les quatre filles vont me manquer, ce livre sonnant aussi le glas de la première partie de l'été.
(Hauts les coeurs, il n'est pas encore terminé)

N'ayant plus mon regard d'adolescente, j'ai moins aimé ce dernier tome de la série.

C'est le tome que j'ai le moins aimé.Aprés avoir lu les 3 autre livre je m'attendai à quelque chose de plus léger mais cette histoire est vraiment trop triste.

Pour moi, ça a été un déchirement totale ! Je ne pouvais pas croire qu'elle est fait ça, qu'elle les abandonne de la sorte ! Je crois que c'est le livre qui m'a le plus bouleversé, la saga est assez légère, good vibes et là, le dernier tome est très sombre et triste. Bon livre mais gros coup de massu si vous vous attendez à de la good vibes comme les 4 autres

Début du livre difficile par les événements qui s'y passent puis du mal à vouloir continuer la lecture car elle n'est pas joyeuse, longue, beaucoup de détails et même des parties de livres qui sont intéressantes et inutiles. Cependant vu l'épaisseur du livre, je l'ai lu jusqu'au bout et heureusement j'ai plus apprécié ma lecture par la suite ainsi que la fin. Je reste déçue de ce livre en globalité notamment dont ce que les personnages deviennent et surtout du style d'écriture déprimant...