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Quatre filles et un jean tome 4 sur 5

Vanessa Rubio (Traducteur)
EAN : 9782070611454
408 pages
Gallimard Jeunesse (14/06/2007)
3.93/5   862 notes
Résumé :
Après leur première année loin de chez elles, à l'université, Carmen, Tibby, Bridget et Lena ont chacune des projets différents pour l'été : Carmen participe à un festival de théâtre. Persuadée de n'être bonne qu'à s'occuper des décors, elle est la première surprise lorsqu'elle se fait repérer pour ses talents d'actrice. Mais Julia, sa nouvelle amie, semble tout à coup bien distante.... Tibby reste au campus à New York pour suivre un séminaire d'écriture de scénario... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (62) Voir plus Ajouter une critique
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En fait, si je devais noter la saga dans son intégralité, je crois que je mettrais plutôt un bon 4,5 / 5.
Ici, c'est le dernier volume et je regrette déjà d'avoir avalé ces tomes plus vite que je n'aurais dû. Pourquoi n'ai-je pas fait traîner en longueur ? Tout simplement parce que l'auteur a ce petit quelque chose qui fait, que l'on soit ado ou pas, l'on devient vite accros !

Ici, après un an passé à l'université chacune dans des villes différentes, nos quatre amies, Bridget la sportive, Lena la peintre, Tibby la fan de cinéma et enfin la sage Carmen, qui va se trouver des dons d'actrices, font le point. Oui, il s'en ait passé des choses au cours de cet été mais quoi qu'il en soit, elles avaient toujours le jean magique pour faire le lien entre elles. Mais a-t-on réellement besoin d'un objet à se transmettre, qu'il soit prétendu être magique ou pas d'ailleurs, pour rester en contact, pour éviter que le fil de leur amitié ne se rompe ? C'est ce que toutes les quatre s'imaginaient jusque- là mais si elles s'étaient trompées ? Si leur amitié était en réelle plus forte et plus solide qu'un simple jean, aussi beau et aussi magique qu'il puisse l'être ?

ATTENTION SPOILER :
Dans ce quatrième tome, Bee (surnom de Bridget) réalisera qu'elle tient réellement à son bel entraîneur sportif, alias son petit-ami Eric ; Tibby qu'elle sait follement éprise du loser qui ne fait que jouer aux jeux vidéos et dont elle ne peut désormais plus se passer, Brian ; Lena qu'elle ne pourra jamais réellement oublier son premier amour Kostos même si elle a tout fait pour et enfin Carmen qui ne demande qu'une chose : être aimée. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle elle s'est faite avoir en se laissant apprécier par une prétendue future actrice pour laquelle tous les coups bas son permis et y compris, celui de faire perdre toute confiance en son adversaire pour pouvoir espérer en retirer de la gloire.

Bref, vous l'aurez compris, ce fut bel et bien une année riche en émotions autant pour les unes que pour les autres mais aussi pour le lecteur (bien que l'on pourrait presque dire lectrice étant donné que ce genre d'ouvrages attire généralement plus un public féminin mais, ne voulant pas que ces messieurs se sentent exclus, je maintiens l'emploi de mon mot initial à savoir "le lecteur") qui ne peut que trembler en même temps que nos héroïnes, se réjouir en même temps qu'elles et au final, en redemander ! A découvrir et à faire découvrir !
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J'ai profité de quelques jours de vacances chez mes parents pour piocher dans la bibliothèque de ma soeur et sortir ce quatrième tome que je lui ai offert il y a quelques semaines à peine. C'était l'occasion de traîner moins de livres dans ma valise et surtout, d'avancer dans une série commencée depuis des années.
Quatre filles et un jean, c'est donc une saga que j'ai découvert voilà au moins… 5 ans ! Et déjà à cette époque, alors que j'étais encore jeune et naïve (du moins, plus proche du mental des héroïnes que maintenant), j'aimais bien, mais sans plus. Vraiment sans plus. Ce tome confirme la règle : c'est divertissant, parfois émouvant mais ça n'est définitivement pas une série que je conseillerais chaudement. Peut-être suis-je trop vieille pour suivre les aventures des demoiselles ou peut-être ne suis-je pas du tout en phase avec ce qui leur arrive car ne me retrouve pas du tout dans leurs doutes, leurs peines ou leurs joies ? Je ne sais pas et c'est dommage. Mais tant pis, il y a plein d'autres séries qui me font davantage rêver.

Quatrième tome, quatrième été en compagnie des quatre héroïnes. Carmen, Tibby, Bridget et Lena viennent de terminer leur premier année à la fac, leur première année loin les unes des autres, et peinent à trouver un moment pour se réunir à nouveau toutes ensembles. le jean semble être le dernier lien pour les unir, il les accompagnera chacune leur tour pendant ces deux mois de vacances.
Je ne vous résume pas ce que chacune vit de son côté, la quatrième de couverture le fait bien mieux que moi. Par contre, je ne vais pas me gêner pour vous dire ce que je pense sincèrement des aventures des quatre filles. Commençons par celle qui m'a carrément énervée, alors qu'elle était une de mes préférées dans les tomes précédents, Tibby. Toujours passionnée par le cinéma, c'est sa relation avec Brian qui prend le dessus sur tout le reste. A 19 ans, elle se pose beaucoup de questions et alors que tout est parfait, elle trouve le moyen de tout faire foirer. Tout ça parce qu'elle a accepté de faire l'amour pour la première fois avec son petit ami et se convainc qu'elle ne le voulait pas, que c'est lui qui a insisté et nianiania. Mais oui bien sûr. Elle met des plombes à reprendre la voie de la raison (alors qu'elle est parfaitement consciente de sa stupidité) ; elle m'a exaspérée. Bridget fait preuve d'une très grande maturité sur son chantier de fouilles archéologiques en Turquie et elle m'a agréablement surprise. Je pensais que la jolie blonde un peu superficielle ne serait jamais celle qui me surprendrait, mais il ne faut jamais dire jamais. Lena, ma préférée depuis le début de cette histoire, se remet très difficilement de sa grande histoire d'amour avec son grec Kostos. Artiste incomprise par ses parents, elle s'émancipe et fait le grand saut. J'ai apprécié son évolution pendant cet été, elle grandit énormément, mais c'est peut-être un peu trop brutal… 19 ans dans la peau d'une jeune fille très prude, pudique et réservée et il suffit de quelques cours de dessin particuliers pour qu'elle soit complètement en harmonie avec son corps. Enfin, et alors là, c'est la plus grosse et la plus jolie surprise de ce tome : Carmen. Carmen c'est la demoiselle expansive au caractère et au physique latins, demoiselle pour qui je n'avais pas plus d'affinités que ça précédemment. Et bien là, tenez-vous bien, elle m'a touchée, elle m'a beaucoup émue. Elle est un peu naïve et j'avais envie de la secouer de temps en temps, mais dans l'ensemble, je crois bien que je l'ai adorée. S'il neige dans les prochains jours, vous saurez pourquoi.

Quatre héroïnes qui expérimentent quatre aventures différentes, qui se posent chacune des questions que se posent - apparemment - les jeunes filles de 19 ans. Je ne doute pas que chaque lectrice se retrouve dans l'une d'elles, ou un peu dans chacune d'entre elles. Pour ma part, j'ai passé l'âge des questions concernant la première fois, le premier amour, tout ça tout ça… et je ne suis pas sûre que ce tome m'aurait davantage touchée au moment où j'étais en pleine réflexion mais je conçois parfaitement qu'il puisse parler à beaucoup de demoiselles. En revanche, ce qu'il faut surtout retenir de cette série, c'est, à mon sens, le beau message d'amitié qu'il transmet. de ce point de vue là, c'est tendre, émouvant… assez beau, je le reconnais bien volontiers.

Ann Brashares a choisi, une nouvelle fois, de découper son histoire en petits chapitres (qui s'ouvrent à chaque fois sur une citation plus ou moins célèbre). Chacun d'entre eux offre quelques paragraphes à Carmen, Bridget, Tibby et Lena. Mais globalement, j'ai eu l'impression que Bridget et Tibby étaient moins mises en avant que les deux autres. Ou alors, notamment pour la seconde, leur histoire m'ayant moins passionnée que les deux autres, j'ai inconsciemment eu l'impression que l'auteure leur avait consacrée moins de lignes…
Quoi qu'il en soit, chaque aventure est contée d'un point de vue externe, permettant au lecteur de faire un tour dans la vie de chacune sans vraiment prendre partie plus pour l'une que pour l'autre (même si des préférences se révèlent, c'est inévitable). C'est agréable à lire et les pages se tournent vite. Ce n'est pas de la grande littérature mais l'auteure arrive à quelques réflexions - sur l'amitié notamment - assez justes et bien trouvées.

Ce quatrième tome était le dernier jusqu'à il y a peu mais un cinquième opus a vu le jour (en 2011). Je pense sincèrement qu'on peut s'arrêter ici, sans aucune frustration. Malgré tout, comme j'ai envie de boucler la boucle (et que je n'aime pas ne pas aller au bout des choses), j'essayerai de trouver et lire ce dernier né. Et je l'offrirai évidemment à ma petite soeur, comme les quatre précédents.


Les questions soulevées par les héroïnes dans ce quatrième opus, n'ont pas tellement su m'accrocher. Sans doute suis-je trop vieille. Cependant, je retiens une belle surprise : l'aventure de Carmen, sans doute l'héroïne que j'aimais le moins jusque là. Elle a su m'émouvoir et j'ai été très heureuse de découvrir le dénouement de son été au théâtre. Ce n'est pas une série inoubliable et indispensable à mon goût, mais un joli moment de divertissement et un beau message d'amitié.
Lien : http://bazar-de-la-litteratu..
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Si je sentais de l'essoufflement déjà dans le tome 3, là on y est en plein !! Ce 4e volet des aventures est particulièrement insipide, vide, répétitif : en bref on tourne en rond avec 4 idées pendant 400 p… Pffff !!!
Bon pour être honnête les 70 premières pages m'ont paru vides de sens, puis un regain d'intérêt pendant une centaine de pages avant que le style ne devienne pesant, répétitif à souhait et qu'on ne tombe dans le médiocre.

Si on retrouve avec plaisir les 4 filles, il faut avouer qu'il ne se passe quasiment rien, plus aucun thème sérieux n'est abordé, les personnages n'ont plus la même profondeur. Je n'ai même pas reconnu le personnage de Carmen (qui ne se reconnaît pas elle-même du reste !). Lena se demande encore (depuis 2 tomes !) si elle va oublier ou pas Kostos… Bee part sur un chantier de fouilles archéologiques et on ne parle plus du tout du foot, tiens pourquoi ? Quand à Tibby… alors là c'est la contradiction à l'état pur et dans toute sa spendleur ! J'avoue n'avoir rien compris à ce personnage ni le but recherché par l'auteur…
C'est à peine si l'on apprend comment s'est passé leur première année universitaire séparées.
Le jean est juste cité quand il change de mains mais joue un rôle bien secondaire pour en arriver à une fin peu crédible. J'ai eu l'impression que l'auteur ne savait plus comment en finir mais qu'il fallait finir…

Une grande déception si l'on en revient à mes avis sur les deux premiers tomes bien construits, plein de fraîcheur et intéressants quant aux thématiques abordées. « le dernier été » sera pour moi le dernier de la série !
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Bridget, Carmen, Lena et Tibby terminent leur première année à l'université. C'est la première fois qu'elles sont scolarisées dans des établissements séparés et le changement ne s'est pas fait sans mal. Surtout que l'été ne s'annonce pas mieux: Carmen se rend à un stage de théâtre, Lena et Tibby restent dans leurs établissements respectifs, où elles effectuent des stages dans leurs matières (le dessin pour Lena et le cinéma pour Tibby) et Bridget part en Turquie afin de participer à un chantier archéologique.

En plus de devoir supporter leur séparation, les quatre filles doivent également gérer des relations parfois tendues avec leur entourage ou avec leurs condisciples. Chacune devra, à sa façon, trouver les moyens d'avancer sans les trois autres. Heureusement, le jean est encore là; fidèle à lui-même, il donne à chacune des filles l'impression d'être exceptionnelle.


Ce n'est pas le dernier volume des aventures de ces quatre ados super sympas, mais malgré cela, on ressent une petite pointe de nostalgie lorsque ce quatrième tome se referme. Que de chemin parcouru depuis les premières années et la découverte du jean magique. Depuis cet événement majeur, la vie des quatre amies s'est modifiée de façon radicale!

Toutes quatre sont entrées à l'université. Évènement banal chez nous, mais pas aux États-Unis, où l'inscription en fac revêt une importance particulière. En bonnes américaines, les amies ont vu leur vies chamboulées: elles vivent loin de chez elles, doivent s'adapter aux nouvelles matières qu'elles étudient et à leurs nouveaux condisciples.

C'est Carmen qui a le plus de mal à s'adapter: petite princesse de sa maman, elle se retrouve perdue dans la foule de son établissement, se sent invisible et finit par se comporter comme telle. Résultat: Carmen est méconnaissable et perd petit à petit la belle énergie qui la caractérise. Comme si cela ne suffisait pas, elle passe son temps avec une fille qu'elle croit être son amie mais qui se revèle être une épouvantable peste!

Tibby est celle qui m'a le plus agacée. Elle semble ne pas savoir ce qu'elle veut, avoir peur d'elle-même, de ses propres sentiments et de la vie qu'elle voudrait mener. Hésitante, elle ne parvient même pas à se concentrer sur son stage de cinéma, tant ses problèmes personnels la minent de l'intérieur.

Des quatre, finalement, ce sont Lena et Bridget qui semblent avoir le plus mûri. Au contact d'un autre garçon, rencontré durant son stage d'été, Lena apprend à réfléchir (plus ou moins) sereinement à sa relation manquée avec Kostos et prend du recul par rapport aux moments qu'ils ont passés ensemble. Bridget commence son stage en Turquie de la même façon que son stage de foot quatre années plus tôt: elle repère le plus beau mec du chantier et fait tout pour qu'il la remarque. Elle arrive à ses fins, bien entendu, mais il est marié et père de famille... Loin de mener à la catastrophe, cela amène Bee à remettre son comportement en question: de jolie fille sportive et écervelée, Bridget se transforme petit à petit en jeune femme responsable. Elle prend sa vie et, surtout, son avenir en main.

La fin est totalement inattendue et, pour tout dire, catastrophique! Au vu du dénouement, on s'attend à ce que les quatre amies piquent une énorme crise de nerfs, mais non. Elles abordent les événements sereinement, avec détachement. C'est là que l'on prend réellement conscience de leur nouvelle maturité et de la force de leur amitié.

Vivement le cinquième volume!
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C'est avec un grand plaisir que je suis retournée auprès de Bridget, Lena, Carmen et Tibby pour leur dernier été ! le temps a passé et dans ce tome elles ont d'autres soucis, plus de responsabilités…

Je vais commencer par Bee, car c'est le personnage que j'ai le plus apprécié. Au début, elle m'agaçait fortement dans sa façon de penser, d'agir. J'avais envi de la secouer pour la réveiller. Mais grâce à son été loin de tout, ses amis, famille, Éric… Elle a su se secouer toute seule et agir en conséquence.

J'ai été étonné par Carmen, cette fille qui avait la joie de vivre, qui remballée tout le monde… Là, elle était l'ombre de la fac, invisible. En même temps, je l'a comprends, rentrer en fac, plus avoir sa famille, le déménagement et tout ça chamboule. Heureusement que son été passé à faire du théâtre la tonifié.

Lena suit les cours d'été d'art. Elle pense encore et toujours à Kostos. Maos cet été, elle va faire la rencontre de Léo un jeune homme très talentueux. Mais comme on dit, le passé surgit toujours quand on ne l'attend pas. J'ai beaucoup aimé Lena, elle a beaucoup muri ! Sa façon de réagie je l'ai trouvé normale et fidèle à elle-même. On peut dire qu'elle a changé cet été et j'aime beaucoup la nouvelle Lena.

Tibby vit le parfait amour avec Brian, elle est à la fac de New-York et celui-ci lui fais beaucoup de surprise en venant la voir. Mais il va se passer quelque chose de compliqué qui va compliquer leur relation… La réaction de Tibby a été trop je trouve. Ok ça fais peur et tout mais affronter ça toute seule et se mettre sous une carapace je n'ai pas trouvé ça top. Elle a des amies qui l'a soutiennent et une petit ami très amoureux. Heureusement, qu'elle se rend compte de ses erreurs.

Le style de l'auteur est toujours aussi prenant, une fois commencé on ne peut plus arrêter de lire. D'ailleurs, j'espère que le tome cinq aura le même style car l'auteur a écrit le dernier tome quelques années plus tard… Les chapitres sont courts, l'écriture agréable, la lecture rapide, une saga parfaite pour l'été. Je me langui vraiment de lire le cinquième tome et de connaitre leur avenir.
Lien : http://livres-films-series.b..
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
J'ai observé mes amies, bronzées, pieds nus, pleines de taches de rousseur, pas du tout assorties, heureuses, dans les fringues les unes des autres. Tibby portait le pantalon blanc de Lena, qu'elle avait roulé sur ses chevilles; Carmen avait le T-shirt à motif cachemire de Tibby; Lena mon chapeau de cow-boy en paille; quand à moi, je m'étais attaché les cheveux avec le foulard rose de Carmen.
Le ciel et la mer étaient si calmes, si figés que nous avions du mal, même en plissant les yeux, à distinguer la ligne d'horizon, cet endroit qui sépare le ciel de la mer, le temps de l'espace, l'eau de l'air. Impossible.
Je repensais à ce que Carmen avait dit. Nous quatre, ce n'est ni un lieu, ni un moment précis. Nous quatre, c'est partout, ici et là, passé et futur, ensemble ou séparées.
Nous sommes restées longtemps à fixer cette limite invisible, cette couleur éternelle.
Et justement, cette couleur, c'était le bleu. Le bleu doux et changeant, le bleu intemporel d'un vieux jean délavé.
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- Il me semble que j’ai compris… On n’habite plus à Bethesda, on n’est plus au lycée. On ne vit plus chez nos parents et on n’a pas encore de chez-nous. C’est là que nous avons grandi, que nous avons passé du temps ensemble, mais ce ne sont que des lieux, des époques, ce n’est pas nous. Si on s’imagine que nous quatre, c’est lié à un endroit ou à un moment précis, c’est fichu, car le temps passe et les lieux changent. Nous quatre, ce n’est ni un moment ni un lieu.
[...]
- Nous quatre, c’est partout.
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Brian ne craignait pas d’envisager l’avenir, sûr qu’elle en ferait partie. Il parlait de quand ils auraient trente ans aussi facilement de quand ils en auraient vingt. Il parlait bébé et se demandait si leur enfant hériterait du long doigt de pied du milieu de Tibby. Il rêvait de tout ça. Et il n’avait pas peur de le dire. Il aimait lui parler de ses rêves et il rêvait toujours en « nous ». […] Ça ne pouvait pas continuer à être aussi bien, de mieux en mieux, même, se disait Tibby. Impossible. C’était contre les lois de la physique. Sans rire, ces choses-là étaient régies par une sorte de loi. L’arithmétique du bonheur. La quantité de bonheur existant dans l’univers était constante et, pour en avoir davantage, il fallait bien le prendre quelque part. Et ils en consommaient plus que leur dû.
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Il y a des gens qui n'arrêtent pas de tomber amoureux. Et d'autres ont l'air de ne pouvoir le faire qu'une seule fois.
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Comme la mère de Carmen aimait à le rappeler, les adolescents et les bébés qui commencent à marcher ont beaucoup de points communs. Ils aiment quitter leur mère à la seule condition qu’elle ne bouge pas. Mais la mère de Carmen bougeait. Elle avait la bougeotte. Pour Carmen, « la maison » c’était une époque, plus un endroit. Elle ne pouvait plus y retourner. Du coup, pour elle, il devenait beaucoup plus difficile de partir et de se situer dans le monde. Durant les sept premiers mois de l’année universitaire, rien ne lui avait semblé familier, rien ne lui avait semblé réel. A part peut-être la nourriture. Elle avait l’impression d’être tombée dans une faille spatio-temporelle. Elle regardait la vie se dérouler, sans y prendre part. Elle se contentait d’attendre, en se demandant quand son existence à elle reprendrait.
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