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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'ai repéré Ne jamais couler de Marie de Brauer et Lucy Macaroni à un livre et une tasse de thé. J'étais curieuse et quand je l'ai vu à la médiatheque de la canopée des halles, j'ai sauté sur l'occasion. Les membres du café BD de la médiathèque ont eu la primeur de ma critique.
J'ai bien aimé ce livre, mais j'ai eu des réserves sur certaines idées. Marie de Brauer partage son histoire personnelle, se décrivant comme gentille, drôle, et attachante, malgré son poids. Son malaise découle de la pression de la société pour être mince, et elle se demande si c'est dû au manque de confiance en soi. J'ai apprécié sa discussion sur la confiance en soi, mais j'ai des réserves sur sa vision des professionnels de la santé. La balance est un outil crucial pour le suivi médical, ce n'est pas nécessairement de la grossophobie. Cependant, son message d'acceptation de soi et de ses courbes est important. La bande dessinée est joliment illustrée par Lucy Macaroni, utilisant des couleurs douces. En résumé, j'ai aimé le livre malgré mes réserves sur certaines idées. Marie partage des messages positifs et des expériences sans tabou, mais il faut le lire avec un esprit critique.
Lien de ma chronique détaillée
Lien : https://lesparaversdemillina..
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C'est très certainement la sortie de ce début d'année que j'attendais le plus alors la lecture de cet album signé Marie de Brauer et Lucy Caron ne se sera pas fait attendre.

𝘕𝘦 𝘫𝘢𝘮𝘢𝘪𝘴 𝘤𝘰𝘶𝘭𝘦𝘳 c'est l'histoire de Marie et celle du combat qu'elle mène aujourd'hui contre la grossophobie.
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𝕃𝕒 𝕘𝕣𝕠𝕤𝕤𝕠𝕡𝕙𝕠𝕓𝕚𝕖 𝕕é𝕤𝕚𝕘𝕟𝕖 𝕝'𝕖𝕟𝕤𝕖𝕞𝕓𝕝𝕖 𝕕𝕖𝕤 𝕒𝕥𝕥𝕚𝕥𝕦𝕕𝕖𝕤 𝕖𝕥 𝕕𝕖𝕤 𝕔𝕠𝕞𝕡𝕠𝕣𝕥𝕖𝕞𝕖𝕟𝕥𝕤 𝕢𝕦𝕚 𝕤𝕥𝕚𝕘𝕞𝕒𝕥𝕚𝕤𝕖𝕟𝕥 𝕖𝕥 𝕕𝕚𝕤𝕔𝕣𝕚𝕞𝕚𝕟𝕖𝕟𝕥 𝕝𝕖𝕤 𝕡𝕖𝕣𝕤𝕠𝕟𝕟𝕖𝕤 𝕖𝕟 𝕤𝕦𝕣𝕡𝕠𝕚𝕕𝕤 𝕖𝕥 𝕠𝕓è𝕤𝕖𝕤.
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Marie nous raconte comment elle a grandi dans un corps un peu «TROP» gros pour la société.
Enfance, adolescence, entrée dans l'âge adulte. Comment deale t-on avec le regard des autres, les remarques des autres, les moqueries, le rejet, les conseils (non sollicités) des autres ?!?

Au-delà de tous ces autres il y a son regard à soi. Souvent peu flatteur car nourri par des codes sociétaux coriaces qui laissent penser qu'être gros n'est ni acceptable ni «normal».

En tant que grosse, je me suis retrouvée dans bon nombre de situations décrites dans cet ouvrage.
Très touchée donc par ce récit sensible, intime et sans filtre.
Un album nécessaire dont le message est véritablement d'utilité publique.

Un message complètement validé, donc (mais pour qui je me prends...😅, redescends Ginette !!!) mais le dessin l'est tout autant.
J'ai aimé le style et l'utilisation massive du rose qui nous offre un album pétillant, coloré et funky, à l'image de Marie.

Alors, pour que le regard que le monde porte sur les gros.ses change, lisez-le, offrez-le puis parlez-en !!!!
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Je pense que l'on a tous un jour fait preuve de grossophobie, que ce soit de manière consciente ou non. Malgré nous, la vie et les médias font que la normalité, c'est d'être mince. C'est en lisant cette BD que l'on s'en rend compte finalement. Marie de Brauer nous raconte ici avec un humour pince sans rire son histoire, et plus particulièrement son rapport avec son corps et ses kilos « en trop » : les remarques des autres, les pratiques de la société, les nombreuses questions qui passent dans l'esprit des personnes en surpoids, etc. Une bd choc aux couleurs pétillantes qui prône l'acceptation de son corps !
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La bande dessinée est un excellent vecteur pour exposer, faire connaître l'obésité et la grossophobie. L'auteure évoque le regard des autres tout au long de sa scolarité jusqu'à sa vie d'adulte. Elle nous confie aussi son propre regard sur son corps. Elle est triste, en colère. Elle rapporte ses relations, parfois conflictuelles, entre sa mère et celles avec son père. Tout cela sans pathos ; même si elle nous livre l'ombre du suicide.
Adopter des modèles, s'engager sont de bons moyens pour rompre l'isolement. A plusieurs, on devient plus fort.
J'ai aimé sa détermination, son optimisme, sa bonne humeur.
Le dessin de Lucymacaroni complète le texte. C'est aéré et aérien. C'est une bonne leçon d'humilité et de courage.
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Il n'est pas facile de "traverser les événements sans jamais couler"... Dans cette bande dessinée autobiographique, Marie de Brauer nous embarque, au fil des années, dans son quotidien de "gourmande" ("Je suis grosse. Ça fait partie de moi, tout le temps, depuis toujours").
La mise en page est très libre, sans vignettes, avec un graphisme très coloré à dominante rose. Il se coordonne parfaitement avec la personnalité de l'autrice, jeune fille épanouie et pleine de vie.

Jusqu'à ce que Marie prenne conscience du regard des autres... Car ce sont bien eux - prof de danse, médecin, camarades et même famille - et leurs remarques en apparence anodines ("Qu'elle est jolie, ta fille! -Ah ça oui... Qu'elle est marrante, la tienne!") qui la font peu à peu sombrer dans la honte et la culpabilité ("A chaque bouchée, j'avais l'impression de commettre un crime"). Maigrir, arrêter de bouffer, moche, régime... "On ne va pas se mytho: notre société ne trouve pas les personnes grosses très belles". Il suffit de voir la plupart des actrices et mannequins.

Marie complexe, et ses relations sentimentales sont compliquées. Par "peur de ne pas lui plaire parce que je suis grosse", la jeune femme reste dans des rapports superficiels, purement sexuels ("et même pas du bon sexe"). Même si elle s'efforce de garder le cap, on la sent triste et en colère à la fois. Quand elle réussit à perdre quelques kilos (vite repris), elle a "la rage que les gens qui m'aiment aient pu penser un jour que j'étais MIEUX mince, plus belle, plus heureuse, plus sympa... Est-ce qu'au fond ils pensent tou·te·s que ce "moi grosse" est moins bien? Ce corps, c'est le mien. C'est moi. Ça ne change rien à qui je suis."

Elle passera un cap le jour où elle commence une thérapie avec une psychologue. Celle-ci lui fait comprendre que "vous prenez le problème à l'envers. On ne devient pas mince pour aimer son corps. D'abord on s'aime, on se fait du bien, et peut-être qu'après le corps change." Ensemble, elles travaillent sur l'amour de soi, apprennent à ne plus monopoliser ses pensées sur son corps, à ne plus penser constamment au regard des autres. le poids est souvent "l'arbre qui cache la forêt de mes emmerdes"...
Dès lors on voit Marie entreprendre des actions pour se percevoir différemment et ainsi amener les autres à penser différemment face à une personne grosse. Comme le dit très justement sa mère: "Quand ça ne va pas, prends une décision"!
Lien : https://www.takalirsa.fr/ne-..
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Je ne remercierai jamais assez les éditions Leduc d'avoir mis ce roman graphique entre mes mains.

Il y a des thèmes qui nous effleurent, qui nous touchent. Des thèmes personnels que l'on garde pour nous mais qui pourtant sont partagés par un grand nombre d'entre nous !

La grossophobie ! Qu'est-ce que c'est ? Une honte ! Un terme, une discrimination qui ne devrait même pas exister. Les personnes qui ont du poids, qui souvent malheureusement le vivent mal, sont jugées, montrées du doigt. Les mots ne sont pas tendres. Et bien souvent cette discrimination apporte beaucoup de malheur.

Avec ce joli graphique haut en couleur, Marie de Brauer nous livre son histoire, son vécu avec son corps qu'elle tente d'apprivoiser au fil des années. Avec beaucoup d'humour et d'autodérision, les mots sont posés.

Je vis dans un corps qui n'est pas le mien depuis quelques années. J'ai encore beaucoup de mal à accepter cette prise de poids soudaine qui est venue accompagnée mes douleurs chroniques et quotidiennes. Mon IMC dit de moi que je frôle l'obésité… J'ai dûtmal à trouver des vêtements à ma taille. Ces chiffres qui augmentent quand je recherche un jean me font tourner de l'oeil.

Alors oui, j'ai entendu des choses incompréhensibles. Comme de la part d'un médecin me disant que je saigne du nez puisque je mange des glaces (vous avez 2h pour trouver le rapport !). Des regards qui changent etc. Mais ce graphique est là pour faire changer le regard que nous avons sur notre propre corps et le regard que nous avons sur les autres.

Chacun est différent. Chacun a sa vie.

Merci pour ce joli graphique qui de page en page permet de changer le monde et ses mentalités !
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"Ne jamais couler", c'est une énième pépite de la Foire du Livre de Bruxelles !

Ça parle de sa vie, de son vécu en temps que femme avec des formes... Bon ok, prononçons le mot interdit : en temps que femme GROSSE ! Ça y est, je l'ai dit !
On y lit son évolution, ses coups dur, sa méfiance envers les hommes (vous en connaissez beaucoup qui aiment les rondes ?), et on apprend avec elle à petit à petit s'aimer.

Pour vivre ce genre de combat avec mon corps, je vous confirme que ce n'est pas évident... Mais on s'accroche ! Car Marie est devenue une femme forte et militante (suivez la sur ses réseaux).

"Ça a forgé mon identité, ça m'a rendue triste, en colère... Ça m'a protégée, ça m'a saoulée. Ça fait partie de moi, tout le temps, depuis toujours."

En plus, c'est une super médiation pour en parler plus facilement à son entourage ! Car après avoir rencontré l'auteure à la Foire (très gentille, ouverte et à l'écoute), j'ai pu discuter de ce sujet épineux avec ma mère.

Bref, comme Marie, soyons des bouchons de Liège (allez lire pour comprendre)!
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Dans cette bande dessinée on parle de la grossophobie, sujet encore une fois dur et d'actualité.
J'ai beaucoup aimé comment l'autrice arrive part ces mots et son humour, à montrer que malgré le fait que certaines phrases soit blessantes et percutantes, il ne faut pas s'apitoyer sur son sort.
Pour moi ces écrits m'ont vraiment fait réfléchir , je me suis rendu compte que l'essentielle c'est d'être heureuse, les « on dit » et les mauvaise langues trouveront toujours à redire dans n'importe qu'elle situation.
Et puis elle met aussi l'accent sur des phrases dites par les personnes en IMC normal qui pour elle peuvent paraître gentilles mais qui au final sont durs à accepter. J'ai trouvé cela important pour que ces personnes là se rendent compte de leur dire car ce graphique peut et doit toucher tout les lectorats ( aussi bien maigres que plus enrobés..).

Mais là où je me suis vraiment reconnu c'est quand elle parle de ses rendez-vous chez le médecin. Je me suis clairement vu dans ces scènes là et cela prouve que la grossophobie est vraiment partout et assez banalisé. Mais aussi que malheureusement les personnes en surpoids ne sont pas toujours pris au sérieux quand il est question de leur maux.
Lien : https://lalectricedyslexique..
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Avec une approche ludique et un humour décapant, Marie de Brauer nous raconte son histoire et son combat contre l'injustice qu'elle vit au quotidien, portés par les illustrations pétillantes de Lucy Macaroni. La mise en page est très libre, sans vignettes, avec un graphisme très coloré à dominante rose. Il se coordonne parfaitement avec la personnalité de l'autrice, jeune fille épanouie et pleine de vie.

Mais Marie est en surpoids. Et chaque jour, elle est confrontée au regard des autres et aux blagues déplacées : que ce soit pendant la pratique d'un sport ou d'une quelconque activité, ou lors de la recherche d'une relation sentimentale. Dans ce cas, son corps est souvent sexualisé. Sans parler de son rapport particulier à la nourriture ou la maltraitance par le corps médical. Comme si cela ne suffisait pas, tout ceci la conduit à s'autosabotter… Mais fort heureusement, elle ne perd pas son sens de l'humour.

Personnellement, cette BD documentaire a beaucoup raisonné en moi. C'est hélas criant de vérité.

À l'heure actuelle, on parle beaucoup de féminisme, d'inclusivité, etc., mais la grossophobie (qui touche quand même près de 8 millions de Français.) reste un tabou. Et on n'hésite pas à traîner les gros dans la boue, c'est même presque une chose normale. Reste à espérer que ce genre d'ouvrage bouscule les mentalités et augmente les prises de conscience.


Lien : https://energieholistiquenat..
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Quand je me suis rendue à la médiathèque ce mercredi-là je lisais une dystopie sur la grossophobie mais je n'arrivais pas à évoluer dans ma lecture. le thème et la plume étaient justes mais je n'arrivais pas à me plonger dans cette noirceur. Quand j'ai vu cette BD à la médiathèque je me suis dit que cette lecture serait pour moi la meilleure alternative pour grandir humainement sur ce sujet.
J'ai adoré l'humour cash de @mariedebr, son authenticité percutante et lumineuse. La beauté des dessins de @lucymacaroni m'a conquise.
J'ai aimé de suite l'explication de ce titre dès la première page de l'image présenter en couverture…
Bravo pour cette réalisation, pour cette sensibilisation, pour votre force à vivre au sein de cette société qui ne vous laisse pas votre place. Nul doute que ce livre trouvera sa place dans vos coeurs...

Est-ce qu'il te tente ? L'as-tu déjà lu ?

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