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3,74

sur 430 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
En septembre, j'ai découvert le roman L'odeur de la colle en pot d'Adèle Bréau. Une autrice que je découvre au fur et à mesure et dont j'apprécie la plume.

Ce roman a été empreint d'une certaine nostalgie & de souvenirs qui refont surface au fil de l'histoire.
On suit les tracas, les émotions d'une adolescente qui grandit dans un monde qui s'accélère & devient plus individualiste. J'aime les récits qui traitent de l'adolescence. Cette période aux nombreux chamboulements. À cette bascule entre l'enfance et l'âge adulte.
Avec ce récit on replonge forcément dans notre propre adolescence qu'elle a eu lieu dans les années 90 ou pas.

L'odeur de la colle en pot est un récit intemporel qui parlera à de nombreux lecteurs.
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En lisant ce livre j'ai l'impression d'avoir eu le film "La boum" qui passait dans ma tête. Même si ce n'est pas la même période ce livre raconte le quotidien d'une fille au lycée ,des premiers amours ,des engueulades entre les parents... Ce livre se lit mais je vais l'oublier vite
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Années 90. Caroline est une ado « lambda », c'est-à-dire toi, ou moi, ou notre meilleure amie de l'époque, à son âge.
Ses parents ont déménagé et c'est avec une petite appréhension que Caro aborde la rentrée scolaire dans un nouveau collège. Mais très vite elle sympathise avec Vanessa, qui devient sa meilleure amie.
À la maison, ce n'est pas toujours gai. Papa se montre de plus en plus distant avec Maman, qui ne fait pas non plus d'efforts pour rester séduisante. Heureusement, Charlotte est là, parfois pénible comme toutes les petites soeurs, mais aussi tellement candide et pleine de vie.
Au collège les filles et les garçons s'observent de loin, déploient des ruses de Sioux pour tenter des rapprochements. On se fait passer des petits mots dans le dos du prof, on se fait inviter à des boums, on se retrouve au Mac Do ou au ciné. L'idéal pour conclure.

L'odeur de la colle en pot, comme la madeleine de Proust, est l'odeur qui nous ramène à « nos vertes années », cet âge charnière entre l'enfance et l'âge adulte, l'âge des premières fois, des premiers émois, des premiers chagrins. de la certitude que si on s'aime c'est pour la vie. Et que l'on fera mieux que nos parents.

J'ai retrouvé l'esprit des films La Boum, Diabolo Menthe, L.O.L. et du roman Des cornichons au chocolat, de Philippe Labro. Entre autres.

Cette histoire est universelle. Presque. Car depuis une ou deux décennies, les téléphones portables et les réseaux sociaux ont révolutionné pas mal de choses.
Je vais avoir l'air d'une vieille bique en écrivant cela, mais n'êtes-vous pas aussi un peu nostalgiques des retrouvailles après les grandes vacances, et des lettres qu'on s'écrivait lorsqu'on était « loin des yeux mais pas du coeur » ?
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J'ai toujours été un peu fascinée par les années 90 pour lesquelles j'ai un faible, une affection particulière alors que je les aies peu connues. Je ne devrais pas en avoir la nostalgie... Elle ne devrait pas être cette jolie tristesse qui arrive souvent par bouffées, pas à ce sujet-là. Elle ne m'appartient pas. Et pourtant. Les années 90 et moi, c'est un peu comme la chanson de Thérapie Taxi voyez-vous, mais ce n'est pas de ma faute. Non.
C'est de la faute aux photos de famille et à l'admiration que j'ai longtemps éprouvé pour ma tribu de cousins.
Je suis issue d'une famille nombreuse: mon père était le dernier d'une fratrie de huit enfants et lorsque je suis arrivée en 1988, le plus jeune de mes cousins avait huit ans.
Lui et les autres étaient de vrais enfants des années 90, sinon des années 80 quant à moi et ma petite soeur, les deux seules échouées de notre génération. On a eu de la chance: nos cousins se sont beaucoup occupés de nous, nous ont aimées, chouchoutées. Nous leurs devons nos premières vacances sans parents, d'inoubliables séances de cinéma, des sorties au bowling ou à la patinoire, nos premiers concerts en fosse, des soirées crêpes et jeux de société... le bonheur pour nous qui les adorions et les adorons encore. Ils étaient nos modèles. Je rêvais de copier le look de mes cousines et d'être aussi brillante que mes cousins. de tout cela pourtant découlait aussi un petit pincement au coeur, parce que parfois, ils sortaient sans nous (et heureusement!), parce qu'avant nous ou avant qu'on puisse se souvenir, ils avaient eu une vie, des souvenirs communs qui s'étalaient dans les albums photos ou dans les conversations et pour moi, cette vie, ces références, tout ça devait être tellement bien!
Et puis, pour moi les années 90 furent celles de l'enfance, l'âge d'or avant l'entrée au collège et l'adolescence à l'orée des années 2000.

"L'odeur de la colle en pot" a donc titillé sans trop de difficulté ma fibre nostalgique et je l'ai dévoré en une soirée.
C'est un roman qui ne brille pas par sa complexité ou sa recherche stylistique , ni par sa forme mais dont le fond cache sous son apparente simplicité beaucoup de sensibilité, des thèmes graves abordés avec délicatesse. A travers le personnage de Caroline, Adèle Bréau parvient à saisir puis à restituer avec beaucoup de talent et de finesse toute une époque -ses parfums, ses références, sa "patte"- ainsi que l'instant de bascule entre l'enfance et l'adolescence, entre insouciance et gravité nouvelle. le passage de la frontière est dépeint avec une espèce de mélancolie tour à tour légère et douloureuse, avec beaucoup d'authenticité aussi et c'est réussi.

1991. Caroline a 13 ans. Elle vient de rentrer en 4° dans un nouveau collège dans lequel elle peine à s'intégrer jusqu'à sa rencontre avec Vanessa qui devient sa meilleure amie. Les blagues au téléphone succèdent alors aux booms, les cours s'étirent -interminables- malgré les petits mots esquissés sur les agenda et les sorties se négocient, les conversations téléphoniques sont à moitié clandestines et soumises aux oreilles des parents qui n'ont pas trouvé mieux que de brancher le téléphone dans leur chambre. Peu-à-peu pour Caroline, un nouveau quotidien se dessine, un quotidien au coeur duquel le beau David gagne sa place à coups de rendez-vous secrets et de chansons des Doors et elle a bien besoin car à la maison, la famille se délite. Son père rentre de plus en plus tard et de moins en moins souvent, accaparé par son nouveau travail qui les ont contraint à déménager, sa mère passe son temps à dissimuler ses yeux rougis derrière un sourire de commande. Quant à sa petite soeur...
Au cours de cette année, qui passe si vite, tout change pour Caro.
Un an, des promesses d'éternité et soudain, l'âge adulte et des souvenirs enfermés dans une boîte et dans l'odeur d'amande de la colle en pot.

Un joli roman initiatique doublé d'un portrait touchant d'une famille en proie à l'incertitude et de celui de toute une époque racontés à hauteur d'adolescente.
Il ne manque pas grand chose à "L'odeur de la colle en pot" pour être bouleversant: peut-être qu'il lui aurait fallu un peu moins de grâce, de douceur et un un peu plus de révolte. Peut-être aussi qu'il est un peu trop court… Moi j'en aurais voulu davantage.
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En 1991 j'avais quelques années de plus que Caroline, l'héroïne du roman, mais je me souviens comme elle de ces marques, de ces pubs, de cette ambiance, de cet air du temps qui est ici si joliment reconstitué par Adèle Bréau. Ah, l'époque où l'on devait attendre son tour pour se servir du téléphone, où l'on connaissait tous les mêmes pubs, où l'on fabriquait la bande originale de nos vies sur nos walk man.... Caroline a 13 ans comme Vic en avait 13 dans la Boum et Anne dans Diabolo Menthe. Et si la bande son change, les soucis des jeunes filles, pas vraiment : les premiers flirts, les premières boums, les premiers slows, avec en arrière-plan l'école et les parents. Durant cette année particulière, on suivra Caroline comme on feuillette un journal intime sur lequel on aurait collé les photos de nos stars préférées et de ce garçon qui représente tout pour nous et qu'on aimera, c'est sûr, pour la vie entière. le désespoir devant un corps qui tarde à grandir, un père qui s'éloigne inexorablement, une mère qui peine à cacher sa tristesse, une petite fille qui grandit inexorablement et range ses souvenirs pour le grand plaisir du lecteur nostalgique.
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Caroline arrive dans un nouveau collège parisien suite au déménagement de ses parents qui doit aider la carrière, très importante, de son père.

Pour elle, c'est l'occasion de quitter le personnage de trop bonne élève qui lui colle à la peau depuis trop longtemps. Entre sa meilleure amie, ses premières amours et le couple de ses parents qui bât de l'aile, l'année de quatrième de Caroline s'annonce mouvementée.

Je n'ai pas succombé à la nostalgie des années 90 dans laquelle veut à toute force nous plonger ce roman. Et pourtant, d'après mes savants calculs, je dois avoir un an de moins que la narratrice. Je devais donc être la cible parfaite. Mais le premier tiers du livre m'a donné beaucoup de mal. Je n'aimais pas les personnages et le foisonnement de références aux années 90 me semblait totalement superficiel. le dernier tiers a été une agréable surprise, au style plus léger et émouvant qui m'a permis de refermer ce roman sur un sentiment plus positif.

A lire sur son ancien bureau d'écolier, entre son vieil agenda et son carnet de correspondance.
Lien : https://lucioleetfeufollet.c..
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Un parfum d'amande.
Intimement mêlé à "l'odeur de discipline, de peur et de livres neufs".
Les senteurs de l'adolescence dans les années 90.

Caroline a 13 ans et une furieuse envie de se délester du poids de l'enfance qui pèse de tout son poids et l'écrase.
Pour commencer sa vie.
Sentir le parfum de l'interdit, sortir de la langueur monotone qui l'enveloppe, ataraxique, dans le brouillard.
Mais la senteur d'enfance, qui, si elle s'estompe pourtant, tient dans l'air, tenace et réconfortante.
Tant il est difficile de la quitter.

Cette odeur d'amande c'est une Madeleine de Proust à l'amer parfum de mélancolie. Quand le sombre ciel enveloppe l'esprit de ses ondes négatives, qui se laisse couler vers l'obscurité.
Une odeur de solitude, d'incompréhension, propres à l'adolescence.
"Quand la vie démarre mal." C'est l'odeur de son père, encore présente dans sa chambre malgré l'absence.
C'est l'odeur de tendresse qui émane de sa mère , inconsolable.

C'est une odeur de craie, symbole d'une prison qui enferme Caroline dans le conformisme, préalable indispensable à l'acceptation.
Pour trouver sa place quand on est déjà prisonnier de la chair dans un corps qui ne veut pas grandir.

C'est une odeur d'amande.
A doser subtilement.
Pour trouver un équilibre entre l'enfance, symbole d'un passé heureux, d'une famille équilibrée et d'une haie insouciance ; et l'adolescence, futur anxiogène, lourd de responsabilité mais si riche d'espoir et de fureur de vivre.
C'est l'odeur de la colle en pot

Un odeur qui sent fort. Parfois Trop fort.
Qui asphyxie parfois le lecteur par toutes ses références aux années 90. Marques, émissions de télé, jingles pub scandent le récit, mélopée d'une nostalgie qui touchera sans doute les quarantenaires, mais qu'on aurait souhaité plus subtile. le roman, juste et touchant, s'apparente parfois à un long catalogue commercial et nous questionne. Une époque se résume-t-elle à ses codes de consommation ?
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Dommage, ce court roman avait tout pour me plaire, mais la mayonnaise n'a pas pris.
On suit Caroline, 13 ans en 1990, qui raconte l'année de sa 4ème dans un nouveau collège parisien. Entre les cours, la grande copine, le petit copain, la classe de neige, la famille barbante et les parents qui se disputent, j'avais parfois l'impression d'être dans "la Boum" version 90's. Mais sans la grâce, ni la légèreté ; c'est plutôt le récit d'une adolescence désenchantée, qui s'identifie au personnage d'Hippo dans "Un monde sans pitié" : "si au moins on pouvait en vouloir à quelqu'un, si même on pouvait croire qu'on sert à quelque chose, qu'on va quelque part."
Le charme n'a donc pas agi sur moi, j'ai trouvé ce récit triste et dur, mais peut-être est-ce une question de génération. L'avantage, toutefois, est que ma propre adolescence m'est apparue extrêmement heureuse, comparativement.
Par ailleurs, j'ai été un peu déstabilisée par la construction de ce roman : j'ai eu du mal à me repérer dans le temps. Parfois, il me semblait que l'histoire accélérait, puis elle s'étirait et les événements se télescopaient sans que je m'y retrouve. Enfin, l'épilogue m'a laissée sur ma faim.
Cependant, ça se lit facilement, et je ne doute pas que nombre de lecteurs quadragénaires y trouvent leur bonheur, parmi tous ces souvenirs d'une époque. Mais je n'y ai pas trouvé les miens.
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Parfois il suffit d'un rien pour que reviennent des souvenirs qui nous semblaient oubliés, comme la simple odeur de la colle en pot qui fait ressurgir son adolescence à une mère de famille, alors qu'elle fouille de vieux cartons entassés dans un débarras.
Et c'est toute la mémoire de son année scolaire 1990-1991 et de ses 13 ans qui revient à Caroline, avec son arrivée en quatrième dans un nouveau collège parisien, sa difficile intégration dans la classe, la délicieuse aventure d'une classe de neige et la douloureuse séparation de ses parents ; et bien sûr, son premier amour de jeunesse.
Un roman sur les débuts de l'adolescence, où l'héroïne se sent coincée « dans le sas entre l'enfance et la vraie vie » et où plane une nostalgie envahissante qui m'a souvent lassée.
Même s'il m'a été facile de m'associer à ce personnage de Caroline, pourtant exagérément « parisienne », je ne me suis pas intéressée à ce souvenir d'une période de la vie assez ordinaire pour laquelle je n'ai pas réussi à partager l'engouement de l'auteure.
L'influence de ce court épisode dans la construction de la personnalité de l'adulte qu'est devenue Caroline est peu mise en avant et ce roman m'a paru être une non-histoire.
L'écriture d'Adèle BREAU est fluide et agréable mais ce récit ne laissera pas l'empreinte d'une lecture marquante. Un roman vite oublié.
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Lecture simple mais qui nous fait retourner en adolescence avec plaisir tout en abordant des sujets graves. Que de details et d anecdotes... ah ces emissions tv!!!
Merci pojr ce livre
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