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3,74

sur 424 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un flash-back de mes 16 ans
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J'ai eu cette fébrilité (vous savez, celle qui prend chaque fan de lecteur lorsqu'il découvre une nouvelle parution d'un de ses auteurs chouchous) lorsque Netgalley a proposé le tout dernier roman d'Adèle Bréau.
J'apprécie beaucoup ce qu'elle a publié, notamment la trilogie "la cour des grandes" qui montre des héroines désacralisées (des mères éreintées, des femmes comme nous) sur un ton cynique et comique.
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Dans ce one shot, l'auteure se focalise sur le côté nostalgique des lectrices. Si comme moi, vous faites partie des nineties, vous serez comblés.
Vous vous remémorerez certainement aussi tous ces petits riens qui nous semblaient si banals à l'époque de notre adolescence et qui nous reviennent en tête à la lecture de ce roman. Un kiff de souvenirs visuels, olfactifs, auditifs, tactiles.....bref, toute la panoplie vintage.
Rien que pour ça, je vous invite à ouvrir cette parenthèse littéraire.
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La colle Cléopatra (celle qui sent l'amande, le pot avec la petite cuillère blanche), les vêtements Chevignon, Waikiki, Fido dido, Benetton, les jeans neige, les bracelets tissés fluos, le walk-man à cassette, la série TV Santa Barbara (Joey je t'ai adoré!). Et puis le best memory, c'est bien l'écoute en boucle des chansons de Mylene Farmer (mon idole de l'époque!!).
Et tant d'autres que j'ai oublié mais que l'auteure a pioché dans ses propres souvenirs (elle est de la même génération, donc elle connaît).
Maintenant, tout le talent est de placer ces petites réminiscences dans un scénario crédible.
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Voici Caroline, jeune fille un peu paumée qui raconte sa vie. Ses émois, ses humeurs, ses clash avec son père. A 3 ans près, j'aurais pu avoir son âge. Comme une immersion dans une autre vie. La sienne, la nôtre.
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Sur un ton tendre et bienveillant, l'auteure soulève des questions de parentalité, de limites, d'individualité. Mais je me suis ennuyée car je trouvais un rythme lent teinté de trop de mélancolie.
Ça a peut-être trop résonné en moi? Trop nostalgique pour mon côté rationnel? Possible....
Je dirais donc que c'était un voyage dans le passé mi-figue, mi-raisin.
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Dommage, ce court roman avait tout pour me plaire, mais la mayonnaise n'a pas pris.
On suit Caroline, 13 ans en 1990, qui raconte l'année de sa 4ème dans un nouveau collège parisien. Entre les cours, la grande copine, le petit copain, la classe de neige, la famille barbante et les parents qui se disputent, j'avais parfois l'impression d'être dans "la Boum" version 90's. Mais sans la grâce, ni la légèreté ; c'est plutôt le récit d'une adolescence désenchantée, qui s'identifie au personnage d'Hippo dans "Un monde sans pitié" : "si au moins on pouvait en vouloir à quelqu'un, si même on pouvait croire qu'on sert à quelque chose, qu'on va quelque part."
Le charme n'a donc pas agi sur moi, j'ai trouvé ce récit triste et dur, mais peut-être est-ce une question de génération. L'avantage, toutefois, est que ma propre adolescence m'est apparue extrêmement heureuse, comparativement.
Par ailleurs, j'ai été un peu déstabilisée par la construction de ce roman : j'ai eu du mal à me repérer dans le temps. Parfois, il me semblait que l'histoire accélérait, puis elle s'étirait et les événements se télescopaient sans que je m'y retrouve. Enfin, l'épilogue m'a laissée sur ma faim.
Cependant, ça se lit facilement, et je ne doute pas que nombre de lecteurs quadragénaires y trouvent leur bonheur, parmi tous ces souvenirs d'une époque. Mais je n'y ai pas trouvé les miens.
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Années 90. Caroline est une ado « lambda », c'est-à-dire toi, ou moi, ou notre meilleure amie de l'époque, à son âge.
Ses parents ont déménagé et c'est avec une petite appréhension que Caro aborde la rentrée scolaire dans un nouveau collège. Mais très vite elle sympathise avec Vanessa, qui devient sa meilleure amie.
À la maison, ce n'est pas toujours gai. Papa se montre de plus en plus distant avec Maman, qui ne fait pas non plus d'efforts pour rester séduisante. Heureusement, Charlotte est là, parfois pénible comme toutes les petites soeurs, mais aussi tellement candide et pleine de vie.
Au collège les filles et les garçons s'observent de loin, déploient des ruses de Sioux pour tenter des rapprochements. On se fait passer des petits mots dans le dos du prof, on se fait inviter à des boums, on se retrouve au Mac Do ou au ciné. L'idéal pour conclure.

L'odeur de la colle en pot, comme la madeleine de Proust, est l'odeur qui nous ramène à « nos vertes années », cet âge charnière entre l'enfance et l'âge adulte, l'âge des premières fois, des premiers émois, des premiers chagrins. de la certitude que si on s'aime c'est pour la vie. Et que l'on fera mieux que nos parents.

J'ai retrouvé l'esprit des films La Boum, Diabolo Menthe, L.O.L. et du roman Des cornichons au chocolat, de Philippe Labro. Entre autres.

Cette histoire est universelle. Presque. Car depuis une ou deux décennies, les téléphones portables et les réseaux sociaux ont révolutionné pas mal de choses.
Je vais avoir l'air d'une vieille bique en écrivant cela, mais n'êtes-vous pas aussi un peu nostalgiques des retrouvailles après les grandes vacances, et des lettres qu'on s'écrivait lorsqu'on était « loin des yeux mais pas du coeur » ?
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J'ai toujours été un peu fascinée par les années 90 pour lesquelles j'ai un faible, une affection particulière alors que je les aies peu connues. Je ne devrais pas en avoir la nostalgie... Elle ne devrait pas être cette jolie tristesse qui arrive souvent par bouffées, pas à ce sujet-là. Elle ne m'appartient pas. Et pourtant. Les années 90 et moi, c'est un peu comme la chanson de Thérapie Taxi voyez-vous, mais ce n'est pas de ma faute. Non.
C'est de la faute aux photos de famille et à l'admiration que j'ai longtemps éprouvé pour ma tribu de cousins.
Je suis issue d'une famille nombreuse: mon père était le dernier d'une fratrie de huit enfants et lorsque je suis arrivée en 1988, le plus jeune de mes cousins avait huit ans.
Lui et les autres étaient de vrais enfants des années 90, sinon des années 80 quant à moi et ma petite soeur, les deux seules échouées de notre génération. On a eu de la chance: nos cousins se sont beaucoup occupés de nous, nous ont aimées, chouchoutées. Nous leurs devons nos premières vacances sans parents, d'inoubliables séances de cinéma, des sorties au bowling ou à la patinoire, nos premiers concerts en fosse, des soirées crêpes et jeux de société... le bonheur pour nous qui les adorions et les adorons encore. Ils étaient nos modèles. Je rêvais de copier le look de mes cousines et d'être aussi brillante que mes cousins. de tout cela pourtant découlait aussi un petit pincement au coeur, parce que parfois, ils sortaient sans nous (et heureusement!), parce qu'avant nous ou avant qu'on puisse se souvenir, ils avaient eu une vie, des souvenirs communs qui s'étalaient dans les albums photos ou dans les conversations et pour moi, cette vie, ces références, tout ça devait être tellement bien!
Et puis, pour moi les années 90 furent celles de l'enfance, l'âge d'or avant l'entrée au collège et l'adolescence à l'orée des années 2000.

"L'odeur de la colle en pot" a donc titillé sans trop de difficulté ma fibre nostalgique et je l'ai dévoré en une soirée.
C'est un roman qui ne brille pas par sa complexité ou sa recherche stylistique , ni par sa forme mais dont le fond cache sous son apparente simplicité beaucoup de sensibilité, des thèmes graves abordés avec délicatesse. A travers le personnage de Caroline, Adèle Bréau parvient à saisir puis à restituer avec beaucoup de talent et de finesse toute une époque -ses parfums, ses références, sa "patte"- ainsi que l'instant de bascule entre l'enfance et l'adolescence, entre insouciance et gravité nouvelle. le passage de la frontière est dépeint avec une espèce de mélancolie tour à tour légère et douloureuse, avec beaucoup d'authenticité aussi et c'est réussi.

1991. Caroline a 13 ans. Elle vient de rentrer en 4° dans un nouveau collège dans lequel elle peine à s'intégrer jusqu'à sa rencontre avec Vanessa qui devient sa meilleure amie. Les blagues au téléphone succèdent alors aux booms, les cours s'étirent -interminables- malgré les petits mots esquissés sur les agenda et les sorties se négocient, les conversations téléphoniques sont à moitié clandestines et soumises aux oreilles des parents qui n'ont pas trouvé mieux que de brancher le téléphone dans leur chambre. Peu-à-peu pour Caroline, un nouveau quotidien se dessine, un quotidien au coeur duquel le beau David gagne sa place à coups de rendez-vous secrets et de chansons des Doors et elle a bien besoin car à la maison, la famille se délite. Son père rentre de plus en plus tard et de moins en moins souvent, accaparé par son nouveau travail qui les ont contraint à déménager, sa mère passe son temps à dissimuler ses yeux rougis derrière un sourire de commande. Quant à sa petite soeur...
Au cours de cette année, qui passe si vite, tout change pour Caro.
Un an, des promesses d'éternité et soudain, l'âge adulte et des souvenirs enfermés dans une boîte et dans l'odeur d'amande de la colle en pot.

Un joli roman initiatique doublé d'un portrait touchant d'une famille en proie à l'incertitude et de celui de toute une époque racontés à hauteur d'adolescente.
Il ne manque pas grand chose à "L'odeur de la colle en pot" pour être bouleversant: peut-être qu'il lui aurait fallu un peu moins de grâce, de douceur et un un peu plus de révolte. Peut-être aussi qu'il est un peu trop court… Moi j'en aurais voulu davantage.
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C'est la rentrée, Caroline a 13 ans . Elle a dû changer de collège car ses parents viennent de déménager. Elle va devenir amie avec une jeune fille de sa classe de 4ème, Vanessa, avec qui elle va échanger beaucoup de confidences. Caroline tombe amoureuse de David mais comment oser l'aborder pour lui dire ses sentiments ? A la maison, le climat familial est très tendu, les parents de Caroline se disputent fréquemment avant que son père ne s'absente de plus en plus souvent. Caroline se sent impuissante devant le chagrin de sa mère. Pendant une semaine, en classe de neige, elle oublie tout mais à son retour, rien n'a changé. A qui parler de ce qui se passe chez elle ? La jeune fille se sent parfois bien seule et triste.

J'ai lu ce roman sur les conseils d'amies lectrices qui l'avaient beaucoup apprécié, ayant retrouvé des souvenirs de leur propre adolescence à travers cette lecture.
Même s'il n'a pas été désagréable en soi, ce livre n'a pas suscité chez moi autant d'émotions et de plaisir, je suis restée assez neutre face à cette lecture. Je m'attendais sans doute à quelque chose de différent, de plus construit peut-être car pour moi, finalement, ici il n'y a pas de vraie histoire, plutôt des successions d'instants de vie, façon années 90. Il est aussi beaucoup question de séparation et de divorce entre les parents, cela occupe beaucoup de place pour moi dans le livre.
Je m'attendais à plus pénétrer dans le coeur de Caroline, dans ses sentiments, la crise qu'elle traverse avec l'adolescence et je suis restée un peu sur ma faim de ce côté.
J'ai trouvé malgré tout le dernier chapitre du roman plus convaincant et poétique, les souvenirs évoqués ici m'ont plus parlé et j'ai regretté que tout le roman n'ait pas cette même force.
Pour finir, je rajouterai que ce livre est très rapide à lire et son style agréable.
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Je remercie NetGalley et les éditions JC Lattès pour la découverte de ce roman d'Adèle Bréau, L'Odeur de la colle en pot.
Le titre m'avait attirée car il faisait remonter des souvenirs scolaires et de travaux manuels quand il fallait coller avec la petite spatule, sans en mettre trop pour que cela ne fasse pas de bosses dans les cahiers.

Ce roman est une plongée au début des années 1990 et retrace à la première personne l'année scolaire de quatrième d'une pré-adolescente dont les parents sont sur le point de se séparer : nouveau collège, nouvel appartement, père absent, mère dépassée, petite soeur envahissante, premier amour…
J'ai retrouvé avec bonheur la bande son de ces années-là, les conflits autour de la ligne fixe du domicile, seul téléphone de la maison, encore filaire, et une ambiance particulière déjà désuète aujourd'hui entre les slows (Ah ! Purple rain…) et la fumée des cigarettes ; le récit est fidèlement daté par les Guignols de l'info, la mort de Gainsbourg et autres évènements qui sauront nous parler, chacun(e) selon sa sensibilité et son vécu de parent ou d'adolescent.
Voilà un roman rafraichissant, sans pathos excessif, où le ressenti que l'on a à treize ans est parfaitement contextualisé et restitué entre émotion au premier degré et égoïsme forcené, entre style mélancolique et factuel ; c'est bouleversant et léger à la fois, bien écrit, fluide et réaliste avec juste ce qu'il faut comme allusion métaphorique pour révéler une patte et un style qui passent bien, qui se laissent lire mais interpellent en même temps.

Un bon livre.
Une très belle surprise.

#LodeurDeLaColleEnPot #NetGalleyFrance
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📺 Un roman qui sent bon notre adolescence du début des années 90'.
Caroline a 13 ans intègre un nouveau collège, suite à un déménagement à Paris. Elle confie ses premiers émois amoureux (ses sentiments naissants, son premiers baiser, etc...), ses interminables conversations au téléphone (rappelez-vous votre mère ? votre père ? et ses "c'est tout le temps occupé. Qu'est-ce que vous vous racontez alors que vous avez passé la journée ensemble ?... et la crise mensuelle de la facture de téléphone !), les profs et leurs exigences... Et à la maison, sa jeune soeur Charlotte, le couple parental qui se délite.
📺 Rempli d'éléments de l'époque, ce roman nous projette dans un passé qu'on prend plaisir à se remémorrer à travers les yeux & les sentiments de Caroline.
📺 Douce lecture

Merci à NetGalley et aux éditions JC Lattès
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En lisant ce livre j'ai l'impression d'avoir eu le film "La boum" qui passait dans ma tête. Même si ce n'est pas la même période ce livre raconte le quotidien d'une fille au lycée ,des premiers amours ,des engueulades entre les parents... Ce livre se lit mais je vais l'oublier vite
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Parfois il suffit d'un rien pour que reviennent des souvenirs qui nous semblaient oubliés, comme la simple odeur de la colle en pot qui fait ressurgir son adolescence à une mère de famille, alors qu'elle fouille de vieux cartons entassés dans un débarras.
Et c'est toute la mémoire de son année scolaire 1990-1991 et de ses 13 ans qui revient à Caroline, avec son arrivée en quatrième dans un nouveau collège parisien, sa difficile intégration dans la classe, la délicieuse aventure d'une classe de neige et la douloureuse séparation de ses parents ; et bien sûr, son premier amour de jeunesse.
Un roman sur les débuts de l'adolescence, où l'héroïne se sent coincée « dans le sas entre l'enfance et la vraie vie » et où plane une nostalgie envahissante qui m'a souvent lassée.
Même s'il m'a été facile de m'associer à ce personnage de Caroline, pourtant exagérément « parisienne », je ne me suis pas intéressée à ce souvenir d'une période de la vie assez ordinaire pour laquelle je n'ai pas réussi à partager l'engouement de l'auteure.
L'influence de ce court épisode dans la construction de la personnalité de l'adulte qu'est devenue Caroline est peu mise en avant et ce roman m'a paru être une non-histoire.
L'écriture d'Adèle BREAU est fluide et agréable mais ce récit ne laissera pas l'empreinte d'une lecture marquante. Un roman vite oublié.
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Un parfum d'amande.
Intimement mêlé à "l'odeur de discipline, de peur et de livres neufs".
Les senteurs de l'adolescence dans les années 90.

Caroline a 13 ans et une furieuse envie de se délester du poids de l'enfance qui pèse de tout son poids et l'écrase.
Pour commencer sa vie.
Sentir le parfum de l'interdit, sortir de la langueur monotone qui l'enveloppe, ataraxique, dans le brouillard.
Mais la senteur d'enfance, qui, si elle s'estompe pourtant, tient dans l'air, tenace et réconfortante.
Tant il est difficile de la quitter.

Cette odeur d'amande c'est une Madeleine de Proust à l'amer parfum de mélancolie. Quand le sombre ciel enveloppe l'esprit de ses ondes négatives, qui se laisse couler vers l'obscurité.
Une odeur de solitude, d'incompréhension, propres à l'adolescence.
"Quand la vie démarre mal." C'est l'odeur de son père, encore présente dans sa chambre malgré l'absence.
C'est l'odeur de tendresse qui émane de sa mère , inconsolable.

C'est une odeur de craie, symbole d'une prison qui enferme Caroline dans le conformisme, préalable indispensable à l'acceptation.
Pour trouver sa place quand on est déjà prisonnier de la chair dans un corps qui ne veut pas grandir.

C'est une odeur d'amande.
A doser subtilement.
Pour trouver un équilibre entre l'enfance, symbole d'un passé heureux, d'une famille équilibrée et d'une haie insouciance ; et l'adolescence, futur anxiogène, lourd de responsabilité mais si riche d'espoir et de fureur de vivre.
C'est l'odeur de la colle en pot

Un odeur qui sent fort. Parfois Trop fort.
Qui asphyxie parfois le lecteur par toutes ses références aux années 90. Marques, émissions de télé, jingles pub scandent le récit, mélopée d'une nostalgie qui touchera sans doute les quarantenaires, mais qu'on aurait souhaité plus subtile. le roman, juste et touchant, s'apparente parfois à un long catalogue commercial et nous questionne. Une époque se résume-t-elle à ses codes de consommation ?
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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