Quête du Graal, tome 1 : Le château des ténèbres

Dans le monde d'Avalon, un héros doit naître. Et qui mieux qu'un jeune fermier sans le sous pour incarner le sauveur du royaume et de la reine Guenièvre ? Merlin va s'assurer que Pip (c'est là son nom) parvienne à surmonter les terribles pièges et maléfices hourdis par le sorcier Ansalom dans son Château des Ténèbres !!!

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La réédition Gallimard de la série Quête du Graal dépoussière la couverture, rectifie la plupart des coquilles (mais l'édition n'est pas exempte de défauts) et remet ainsi au goût du jour cette aventure.
En ce qui concerne l'histoire, la narration et l'écriture, c'est très drôle, d'un humour anglais très agréable. Quelques longueurs (notamment au début et à la fin) mais rien de bien grave.
Le plus embêtant concerne la mécanique de l'aventure, bien trop punitive au début, bien trop facile à la fin. Je regrette notamment et surtout la règle qui consiste à dire qu'à la mort du joueur les monstres restent morts pour une prochaine tentative avec pour contre partie la perte de tous les objets trouvables. En soi ce n'est pas grave, car il n'y a besoin d'aucun objet pour finir l'aventure, mais c'est assez frustrant et contre productif.
De même, l'histoire est finalement assez courte alors que les mises en gardes de Merlin nous amenaient à penser qu'elle serait de longue haleine et nécessiterait une grande parcimonie dans l'utilisation des potions et de la magie... en vérité, j'ai fini avec tous mes "doigts de feu" car à partir d'un moment ils deviennent moins puissant que notre épée... et comme au début je pensais devoir les économiser... vous voyez le topo. C'est un raté sur ce coup là.
Par contre, au niveau des énigmes, des tergiversations, des complexités du donjon et des subtilités de la carte, là on peut se réjouir : rien de linéaire, beaucoup de zones annexes et non nécessaires, bref de quoi retenter l'aventure volontiers pour fouiller dans les coins.
Reste que l'on est pour l'instant bien loin des mécanismes des Défis fantastiques ou de Loup Solitaire. Gros bémol par exemple sur les items trouvables et utilisables, je n'ai vu aucune protection et aucune arme supplémentaire, et hormis une fameuse gousse d'ail et une pierre de chance, le reste me fut inutile.
Une bonne expérience, mais en deçà de mes attentes.

Le livre démarre après une longue introduction très accrocheuse, un monologue de Merlin l'enchanteur. On peut même aller jusqu'à dire, que la narration est talentueuse. le livre reste très accessible, personnellement, je l'avais déjà lu à 11ans (c'est une vieillerie!). Bien que datant des années 80, il n'est pas dénué d'une touche de féminisme – rare, pour l'époque.

Il se dégage de cet ouvrage un ton très bienveillant, de Merlin à son apprenti (vous!).

Achevé en 1984, mon oncle en avait des pleins cartons de la sorte, et jeune, j'ai eu plaisir à tous les faire, dressant carte et lançant les dés, explorant chaque couloir de l'aventure. = ).

Si les illustrations sont plutôt réussies et fort pertinentes, le livre est assez mal traduit je trouve. Non pas que je blâme le traducteur, mais le texte « rôliste » venait tout juste de voir le jour ou du moins de se populariser en 80, donc le manuscrit présentait un défi nouveau. ; -)…

Vous vous appelez donc « Pipe », non, « Pip » , et vous allez vivre une aventure digne de l'Oeil Noir ! :- ).

Toutefois cette relecture ne m'a pas enchanté! Pourquoi? La difficulté inégale, le média « daté » (on fait bcp mieux ce genre de « rôlisme » via un PC ou une console.) Et enfin le ton très « adapté aux enfants » …
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Avalon est en plein chaos. C'est le dawa. le royaume vit dans la terreur de redoutables dragons et d'un sorcier aux pouvoirs maléfiques, Ansalom. le Roi Arthur, qui souhaitait vivre une retraite paisible, en a des aigreurs d'estomac. La situation devient intenable quand Amsalom décide d'enlever la reine Guenièvre. Là, Arthur se fait la réflexion suivante : « this is not a method, this is provocation », il est urgent d'agir. Arthur ne peut pas y aller, il est overbooké et il a un début de lumbago. Les autres Chevaliers de la Table ronde ? Introuvables, ils sont tous par monts et par vaux. Merlin ? Toujours prêt à dépanner mais là, non, il n'est pas prêt à quitter sa cachette au coeur de la forêt. Il vient de terminer les trois tomes du « Seigneur des anneaux » et cela lui a donné une idée. La mission incombe au jeune Pip, un jeune fermier orphelin. Ce gringalet va devoir pénétrer dans le Château des Ténèbres, affronter des gardes, se battre contre des monstres et délivrer la reine Guenièvre des griffes du sorcier. Il a pour seules armes une paire de dés et une épée nommée « Excalibur junior ».
Ca faisait près de vingt-cinq ans (ça pique ! ) que je n'avais pas ouvert « un livre dont vous êtes le héros ». Ces romans m'avaient donné le goût de la lecture. Associer la lecture et le jeu est une idée géniale ! Désormais, c'est mon fils que j'initie. Bon, je triche toujours un peu. Nous avons beau mourir sous les griffes d'une bête invisible, mais paf, même pas mal, nous nous relevons et terrassons le monstre d'un coup magistral. Sinon, mon fils a eu le droit à son premier Pif Gadget (un numéro trimestriel a été lancé début décembre, sous le nom de "Super Pif" ). Vous allez peut-être avoir droit à une critique des aventures de Rahan…

Au début de ce livre, Pip est un jeune fermier qui a pour rêve de devenir un chevalier respecté. Un jour des chevaliers viennent l'escorter jusqu'à un fort en rondin. Igor, qui sous sa vrai identité est Merlin. Merlin va expliquer à Pip les bases du combat puis va lui apprendre la magie.
Pip alias le personnage que l'on incarne va s'engager dans une aventure pour sauver la reine Guenièvre qui à été enlevées. Mais cette aventure est pleinne de danger et des choix vont s'offrir à lui va décider du sort du jeune Pip.

Arriverez-vous à sauver la reine ?

Ce livre est sans doute le moins bon de la série mais qu'importe, il reste très agréable. On rit beaucoup et on en redemande !