Plus on est de fous...

J'ai de nouveau tenté de lire cet auteur malgré le souvenir mitigé d'un autre écrit de celle-ci datant du mois de Mai et en relisant mon avis de ma lecture du Syndrome de l hippocampe, le début m'avait plutôt plu mais dans Plus on est de fous... je n'ai pas accroché dès le début du récit .

Nous sommes ici dans la clinique Beausoleil ou un nouvel arrivant Luc va faire la connaissance des occupants de celle-ci, les personnages sont caricaturaux au possible et déjà là j'ai senti que ce livre n'allait pas me plaire.

Il va rencontrer Ernest qui cherche chaque jour un nouveau moyen pour se suicider, il y a un autre personnage qui se prenomme Yoda et qui parle comme celui-ci tout au long du récit. Il y a la déjà pour moi de quoi lever les yeux au ciel en soupirant.

En arrivant a ces deux personnages je me suis demandé si cela valait vraiment le coup de persévérer . J'ai cependant continuer ma lecture en espérant avoir d'autres personnages moins caricaturaux ou avoir de l'empathie pour certains d'entre eux, cependant je nai ressenti aucun attachement pour les personnages et je dois avouer que je me suis forcée à aller au bout de cette lecture.

La goutte d'eau faisant déborder le vase à été le moment où les pensionnaires se voient attribuer un bracelet au moment de la restrictions de budget de la clinique, bracelet s'apparentant au club de vacances plus on pient plus on devient VIP et cela s'applique dès la cantine de la clinique.

Je n'ai également a aucun moment ressenti de l'humour dans ce récit , décidément cet auteur n'est pas pour moi. Cela manque à mes yeux de finesse ou d histoire pouvant lier les personnages entre eux.

Quand est-ce qu'il faut rire ?

Ne faudrait-il pas s'y attendre quand l'auteur en personne annonce une histoire déjantée ?

J'ai lu bien plus drôle dans le genre hospitalier au cours des pages du Bal des débris de Thierry Jonquet ou des Yeux de Slimane-Baptiste Berhoun.

Ici, il n'y a que les stéréotypes habituels des histoires de fous : ceux qui se prennent pour un personnage historiques, une vedette du spectacle, un homme politique ; des doux dingues avec leurs petites manies qui n'ont rien d'original et qui s'embarquent dans une aventure qui n'en est pas une.

Il ne me semble rien divulgâcher en annonçant un monde de gentils dans lequel s'introduit un méchant qu'on va finir par réduire à l'impuissance afin que le train-train reprenne son cours.

Si toutefois ce roman vous a amusé et détendu, tant mieux ! Loin de moi l'idée de prétendre que mon avis est le seul qui vaille.

Dès les premières pages, j'ai senti que ce livre n'était pas pour moi, le premier chapitre ne m'a pas du tout plu, et surtout pas fait sourire comme je l'espérais au vu des nombreuses critiques positives.
J'ai essayé de poursuivre quand même ma lecture en attendant que l'histoire se lance vraiment, mais rien ne m'a accroché, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages , et l'écriture ne m'a pas plus intéressé.
J'ai donc abandonné et je pense avoir bien fait, car j'ai partagé totalement les rares critiques négatives sur Babelio, certains lecteurs écrivant qu'ils avaient regretté d'être allés jusqu'au bout.

Les 1ères pages font sourire, on sent le ton décalé de cette comédie. Mais le côté drolatique disparaît très vite.
Les phrases sont très courtes. Il y a cent fois la même question qui est posées : qu'est ce que je fais là ?

J'ai vite abandonné.
Le livre est trop épais pour persévérer.