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EAN : 9782266270595
464 pages
Pocket (12/05/2016)
3.88/5   33 notes
Résumé :
Chaque matin, Lucio déguste un beignet dans la boutique d'Oscar, son beau-père. Un instant privilégié, sa madeleine de Proust secrète. Il ne faudrait pas que Paola, sa femme, le démasque. Quoique maintenant, cela n'a plus grande importance. Son aventure extraconjugale n'est pas passé inaperçue et elle l'a mis à la porte.
Et comme un malheur n'arrive jamais seul, Lucio apprend alors qu'il est atteint d'une grave maladie. Il ne lui reste plus que cent jours à v... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Jubilatoire !
Et j'ai pleuré comme une madeleine à la fin alors qu'elle était connue dés la première page…
Et j'ai souri, souvent, longtemps et j'ai ri, car la vie est pleine d'anecdotes rigolotes…
Et j'ai réfléchi aussi, à mes 100 jours, si j'avais un jour 100 jours, et c'est pas simple…
Et j'ai adoré les références à Léonardo da Vinci, un de mes héros mais l'auteur ne le savait pas…
Et j'ai lu attentivement le déroulement angoissant/hilarant des matchs de water-polo même si le sport et moi, ça fait deux…
Et j'ai adoré l'idée d'un magasin des bavardages au point d'imaginer en faire un, chez moi, car c'est important d'avoir une oreille attentive aux autres, une vraie, pas juste celle bien plate d'un smartphone…
Et j'ai fondu en lisant la liste des cadeaux d'anniversaire à venir pour les enfants, jusqu'à leur 18 ans, faut bien mettre une limite quand même…
Et j'ai craqué lors de la cérémonie du re-mariage ou la re-cérémonie du mariage, c'était juste trop émouvant…
Et j'ai savouré tous les beignets bien dégoulinants de sucre et de graisse, toutes les pâtes al dente qu'elles soient al pesto ou carbonara, toutes les fritures de poissons petits ou grands, j'en ai encore l'eau à la bouche…
Et j'ai rêvé de déconnades, des vraies, qu'on fait sur le pouce entre pots bien entraînés et qui se terminent par un fou rire général…
Et j'ai imaginé un road trip, peut-être pas en Italie, mais la Belgique est pas mal non plus, le cuisant soleil en moins…
Et finalement, ça m'a fait un bien fou...
Et voilà, le roman est terminé et je sais que je le relirai, les jours où le coeur n'y est plus, les jours où je me pose trop de questions, les jours où la pluie est au rendez-vous.
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Lucio cumule les ennuis. Après avoir été mis à la porte par sa femme, il découvre qu'il est atteint d'un cancer incurable. Il ne lui reste plus que cent jours à vivre. Cent jours qu'il compte vivre intensémment.

Je referme ce roman avec la larme à l'oeil. J'ai autant pleuré de rire que de tristesse, même si j'ai espéré que la fin soit différente. Pourtant le personnage principal annonce la couleur dès le début: dans cent jours, il va mourir. Pendant les 400 pages suivantes, on alterne donc entre blagues potaches avec ces amis et moment un peu plus triste où Lucio met ses affaires en ordre avant la fin, comme notamment la prévision des cadeaux d'anniversaire de ses enfants jusqu'à leur majorité, moment particulièrement touchant. J'ai été triste que tout se finisse de cette manière pour lui, mais j'ai passé un excellent moment en sa compagnie.
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Lucio apprend qu'il a un cancer en phase terminale et qu'il va mourir, quoi qu'il fasse. Alors je sais, d'emblée le ton est donné MAIS ne vous arrêtez pas là !! Ça vaut le coup et je sais aussi qu'on va tous mourir – je suis prévoyante, je connais le pragmatisme de certaines personnes- mais pour Lucio, c'est imminent et il le sait. Bref, j'en reviens à Lucio ! Il a le choix ; entamer la chimio et accepter les effets secondaires, ce qui lui permettra de vivre un peu plus longtemps (mais dans quel état ?) ou accepter qu'il ne lui reste que quelques mois à vivre et profiter du peu de temps qui reste devant lui sans traitement.



Il se laisse 100 jours…



Il a essayé la chimio mais a vite abandonné. Il décide de profiter de ces 100 jours à fond ! Il va revivre ( c'est paradoxal… mais c'est tellement ça).



Lucio a une femme qu'il aime, deux enfants épatants, des amis loufoques, une équipe de water-polo un peu bancale et il voue un culte à Léonard de Vinci… 100 jours au rythme de petits objectifs ; reconquérir Paola ( suite à une liaison extraconjugale ), apprendre à mieux connaitre ses enfants, redorer le blason de son équipe de water-polo, manger les bons beignets de son beau-père,…



Il tente de définir trois jours mémorables mais, finalement, il fera le plein de moments mémorables de la vie … Il fait des listes ; qu'est ce qui va lui manquer chez les personnes de son entourage ? Se rend-il compte que c'est lui qui part ?



Il n'y a pas de suspens, on sait que notre héros va mourir, c'est inéluctable, mais va-t-il pouvoir réaliser tous ses projets avant le grand départ et comment s'y prendra-t-il ?



C'est un roman bouleversant, un concentré d'émotions ; il est impossible d'y rester insensible. C'est un sujet lourd c'est vrai, mais c'est tellement bien traité et l'écriture de l'auteur ainsi que ses petits traits d'humour permettent de ne pas se sentir accablé par ce sujet ! Ce roman est une vraie leçon de vie ; nous allons tous mourir, nous le savons mais l'inconnue de l'équation c'est la date! Alors que Lucio, lui, le sait et il compte bien vivre ses derniers jours de manière intense et je pense qu'on devrait tous faire pareil! On passe trop de temps à se tracasser pour des broutilles (ne me dites pas non : on est tous pareil mais à des degrés différents alors je me permets de généraliser) alors qu'on a qu'une vie pour profiter de ceux qu'on aime ou pour faire ce que l'on veut faire ! Attention, ne dites pas ce que je n'ai pas écrit (en l'occurrence) : je ne vous ai pas dit de lâcher votre boulot pour partir en croisière à durée indéterminée sur le Nil ou pour aller vivre dans une tente au sommet de l'Everest sous prétexte qu'on a qu'une vie… Juste, penser à profiter un peu plus de la vie et des autres et arrêter de perdre son temps avec des futilités. C'était la minute philosophique, donc !



Pour moi, le roman est une réussite et le message que l'auteur veut véhiculer est clair ! C'est un roman coup de coeur.



Pour qui ? Malgré tous les efforts de l'auteur pour ne pas rendre ce roman trop triste, je dirais que, âmes TROP sensibles s'abstenir. J'avais les larmes aux yeux en fermant le bouquin et je n'ai pas pu m'empêcher de me demander ce que je ferais si j'étais à la place de Lucio… Ne le lisez pas si vous êtes déprimé ; ça ne vous aidera pas ! Lisez-le donc si vous êtes dans de bonnes dispositions.
Lien : https://livresquement-djusti..
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Le petit bonheur quotidien de Lucio, c'est son beignet quotidien qu'il déguste dans la boutique de son beau père Oscar. Un secret bien gardé auprès de sa femme Paola, qui hélas découvre son aventure extraconjugale et le met à la porte. En même temps, Lucio découvre qu'il est atteint d'une grave maladie et que ses jours sont comptés. Il lui reste 100 jours, 100 jours pour vivre pleinement et offrir de bons moments et souvenirs à ceux qu'il aime.

Mes 100 jours de bonheur de Fausto Brizzi est un autre de ces livres que j'avais depuis un long moment dans ma PAL et que j'ai décidé enfin, oui enfin, de lire.

La vie de Lucio bascule le jour où il apprend qu'il est atteint d'une maladie incurable, lui, qui vient d'être fichu à la porte par sa femme, se retrouve seul face à cette annonce. Alors que seuls quelques soins pourraient l'aider à gagner un peu de temps, il décide finalement de vivre pleinement ses 100 derniers jours.

Mes 100 jours de bonheur est un roman dans lequel un sujet grave, tourne finalement à la belle histoire. Quand Lucio prend la décision de finalement accepter pleinement le diagnostic, il décide par la même occasion de reconquérir sa femme en se faisant pardonner, mais aussi d'offrir le plus de beaux souvenirs à ceux qu'il aime et qu'ils l'entourent et on suit alors tout ça au fil des pages et des chapitres sous forme de décompte. Entre sa famille, ses amis ou encore sa vie professionnelle, Lucio va bousculer les choses et tenter d'apporter aux autres autant qu'il peut.

À travers ce roman, c'est l'histoire d'une fin qui arrive trop vite, mais qui incite Lucio à changer les choses. C'est un peu comme si la vie prenait le pas sur la mort. Les premiers chapitres posent l'histoire, les personnages, honnêtement ces premiers chapitres paraissent bien longs, mais permettent quand même de s'habituer à Lucio et cette façon que le narrateur à d'interpeller le lecteur. Plusieurs fois, au fil des pages Lucio nous interpelle, s'adresse directement au lecteur et lui laisse même quelques pages pour que celui-ci s'exprime.

Le décompte ajoute une part de sensibilité au livre, on sait où celui-ci va nous mener, d'autant plus quand Lucio parle de sa grande décision à l'issue de ça, mais cela ne nous empêche pas durant les dernières pages d'être profondément touché et même de refermer Mes 100 jours de bonheur avec les yeux humides. Finalement, avec ce roman, c'est aussi mettre en avant le fait de ne jamais attendre le dernier moment pour vivre ce qu'on a toujours voulu et pour profiter pleinement de ceux qu'on aime.

J'ai beaucoup aimé ce titre de Fausto Brizzi, bien que les premiers chapitres étaient vraiment trop longs pour moi. J'ai eu un peu de mal au début à m'habituer aux façons du narrateur de nous interpeller ou de nous prendre pour témoin à certains événements ou paroles, mais finalement, c'est un côté aussi original du roman qui lui apporte une certaine singularité. J'ai souri plus d'une fois, j'ai aussi parfois été agacée par Lucio mais j'ai surtout était profondément émue en refermant Mes 100 jours de bonheur. Alors si vous en avez l'occasion, n'hésitez pas à faire un petit bout de chemin avec Lucio et à l'accompagner dans ses derniers jours...

Mes 100 jours de bonheur de Fausto Brizzi est disponible aux Editions Pocket.
Lien : https://ladoryquilit.blogspo..
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Un petit bijou que ce roman !
Une merveille d'écriture qui jamais ne verse dans un sentimentalisme niais.
On y croise Léonard de Vinci, des beignets frits, des digressions en tout genre, et moi j'adore les digressions, qui pimentent toujours le récit quand c'est bien fait !
Et on rit, on est ému, et on savoure ces anecdotes rigolotes, et on prend conscience que le bonheur ne se mesure pas à la taille de notre smartphone.
Et même si on pleure comme des madeleines, on en ressort grandit, et heureux, parce que c'est un roman tellement lumineux !

Jubilatoire et délectable, dommage qu'on ne puisse pas mettre 6 étoiles, et avec ça l'offrir à tout le monde tient, ça rendrait le monde plus beau.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
J'ai compris à présent qu'avoir une tumeur, c'est un peu comme être en deuil. Les gens viennent présenter leurs condoléances sauf que, le décès n'étant pas encore survenu, au lieu de les présenter à la veuve ou aux proches, ils s'adressent directement au futur défunt. La prochaine fois que j'ai un cancer, je dirai à tout le monde que j'ai chopé une angine.
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 Tous les hommes ont une caractéristique commune : à vingt ans ils regardent et draguent les filles de vingt ans, à quarante ans aussi.
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Je pense que Dieu, le septième jour, n'avait pas décidé de se reposer, il a inventé les grands-parents. Alors, s'apercevant que c'était la plus géniale de ses créations, il a pris sa journée pour pouvoir la passer avec eux.
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On abat les chevaux très malades et voués à une mort certaine pour éviter qu'ils ne souffrent trop, c'est une chose qu'on sait depuis tout petit. On n'abat pas les hommes. On les soigne avec acharnement pour entretenir la petite flamme de la vie, et pour qu'ils souffrent ainsi jusqu'au bout.
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Comme vous le savez, Roberto n'est certes pas la réincarnation de Proust, mais sa médiocrité est transcendée par la non-reproductibilité de son œuvre. Il est le seul écrivain devant l’Éternel à pouvoir se vanter d'être comme les peintres ou les sculpteurs, créateur de pièces uniques.
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