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EAN : 9782350874388
295 pages
Editions Héloïse d'Ormesson (08/02/2018)
3.33/5   149 notes
Résumé :
Une fois encore Nicolas Barreau nous embarque dans une magnifique histoire d'amour, qui nous enseigne que laisser tomber son sac dans le Grand Canal, faire confiance à un vénitien à la beauté ténébreuse et sentir la terre se dérober sous les pieds peut aussi être une chance.

Éléonore Delacourt a vingt cinq ans et aime la dolce vita. Elle ne court pas, elle se promène. Elle n'est pas impulsive, mais réfléchie. Elle ne déclare pas sa flamme, elle préfèr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (43) Voir plus Ajouter une critique
3,33

sur 149 notes
De Paris à Venise, d'un amour à l'autre
La recette de Nicolas Barreau a beau être à chaque fois la même, elle n'en reste pas moins très efficace. Ce voyage à Venise en apporte une nouvelle preuve.

Héloïse d'Ormesson nous offre chaque année depuis 2015 un nouveau roman de Nicolas Barreau (un pseudonyme derrière lequel les journalistes allemands ont cru reconnaître l'éditrice allemande Daniela Thiele). En 2014, avec le sourire des femmes, il – conservons pour l'instant le masculin – avait d'emblée trouvé un large public, déjà avide de ce que l'on appelle aujourd'hui les feel good books. Suivront, avec le même succès Tu me trouveras au bout du monde, La Vie en Rosalie et Un soir à Paris.
Le café des petits miracles utilise les mêmes ingrédients de la comédie romantique que les ouvrages précédents et réussit à nouveau à nous concocter une délicieuse recette, pour peu que l'on adhère à sa croyance en la devise des chevaliers, « ces trois mots magnifiques et puissants inscrits sur leurs armoiries et drapeaux: Amor Vincit Omnia» (l'amour triomphe de tout).
Trois mois qui sont aussi inscrits sur l'anneau que Nelly a hérité de sa grand-mère et qui vont la mener à Venise. Mais n'anticipons pas.
Au début du livre la jeune femme est à Paris, amoureuse de son prof de philo. Une flamme qu'elle n'a pas osé déclarer, attendant le moment opportun. Quand ce dernier l'invite à l'accompagner Outre-Atlantique pour un séminaire, on se dit que l'opportunité est bien belle. Sauf que Nelly ne peut prendre l'avion, victime d'une phobie liée à un accident qui l'a traumatisée. Elle devra patienter… et laissera passer sa chance.
C'est en désespoir de cause qu'elle prend le train pour Venise par un froid matin de janvier, histoire de se changer les idées, de découvrir la Sérénissime, mais surtout pas pour tomber dans les bras du premier dragueur venu. Il ne va d'ailleurs pas tarder à surgir, le beau Valentino, pour lui proposer de la guider dans la ville. Mais Nelly ne veut pas se laisser conter fleurette. « Elle aspirait à l'amour, certes. Mais pas à une aventure avec un séducteur (aussi sympathique fût-il), aventure qui serait terminée avant même d'avoir eu le temps d'épeler le mot «avventura». Un Italien ne pouvait s'empêcher de chercher à conquérir le coeur d'une jolie femme — c'était une sorte de sport national. » Mais quelquefois les circonstances – un sac qui tombe sur une gondole – vous poussent à réviser votre jugement.
On se doute bien qu'après quelques rendez-vous manqués et autant de quiproquo, l'amour va finir par l'emporter.
Comme dans la chanson de Jo Dassin, dans ce petit café un peu à l'écart,
« Au rendez-vous des amours sans abri
On était bien, on se sentait seuls au monde
On n'avait rien, mais on avait toute la vie ».
Si l'histoire est certes cousue de fil blanc, elle nous permet de déambuler dans Venise, d'apprendre plus joyeusement que dans un guide de voyage la topographie, l'architecture, l'histoire de cette ville sans doute tout aussi romantique que Paris.
Et quel mal y aurait-il à se laisser entraîner par le charme, l'émotion, la douceur des choses?
Lien : https://collectiondelivres.w..
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Nicolas Barreau nous livre ici un roman tendre et pétillant comme il sait les faire. On retrouve son style si caractéristique (notamment ses interventions pour commenter ce qui se passe ou ce qui va arriver à ses protagonistes) ainsi que l'atmosphère particulière qui donne l'impression que ses personnages évoluent dans une bulle un peu protégée plutôt que dans la vraie vie.

Même si l'histoire est un peu longue à démarrer et que le dénouement laisse un arrière-gout très sucré, j'ai passé un très bon moment avec le café des petits miracles, titre qui ne trouve pleinement son explications que dans l'épilogue que j'ai trouvé particulièrement bien fait.

Cependant s'agissant de jeune femme au coeur brisé et de Venise en hiver, ma préférence va quand même au très beau roman de Claudie Gallay, Seule Venise...
Lien : http://lecturesdestephanie.b..
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Eléonore Delacourt, dite Nelly, travaille comme assistante du Professeur Beauchamps ; c'est une jeune femme romantique, qui aime prendre son temps, croit aux signes du destin et pour qui les sentiments sont sacrés. Elle aime d'ailleurs secrètement son tuteur mais quand celui-ci va lui révéler qu'il part pour suivre la femme qu'il aime, Nelly subit une grosse déception. Dans un vieux livre appartenant à sa grand-mère, Nelly trouve une inscription mystérieuse. Elle décide de partir à Venise où la conduit ce livre, à la recherche du mystère autour de sa grand-mère. Dans la belle ville romantique, Nelly va faire la connaissance de Sean, un musicien ambulant américain un peu extravagant et de Valentino, un jeune homme vénitien qui va vite s'éprendre d'elle. Nelly est pourtant loin d'oublier le Professeur Beauchamps pour se donner une nouvelle chance d'ouvrir son coeur. Il lui faudra du temps et bien des promenades dans les ruelles de Venise pour faire la paix avec elle-même.

C'est le 5ème roman de Nicolas Barreau que je lis et à chaque nouvelle parution, j'ai hâte de découvrir ce qu'il a écrit. J'ai reçu celui-ci en cadeau. J'aime ses livres faciles à lire, romantiques, pleins d'émotions positives et de mystère.
J'ai trouvé néanmoins le café des petits miracles légèrement moins bon que les précédents. Il y a de très belles descriptions de Venise qui donnent envie de découvrir cette ville mais le côté mystérieux, habituellement présent dans les autres livres de Nicolas Barreau, est beaucoup moins fouillé ici. J'aurais préféré que l'intrigue prenne plus de place dans le roman. du coup, la romance l'emporte sur le reste et le roman a tendance à sa cantonner à une bluette.
Au niveau des personnages, j'ai surtout apprécié Sean, le musicien américain qui avec ses fautes de langage m'a fait beaucoup rire ; le personnage principal de Nelly n'est pas assez fouillé à mon avis. J'ai aussi beaucoup ri à cause du gros quiproquo entre Nelly, le Professeur Beauchamps, Valentino et Sean.
Ce roman facile à lire, est idéal par exemple pour des vacances, pour se changer les idées ou dans des périodes difficiles quand on a besoin de souffler ou de penser à autre chose.
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Une lecture sympathique ainsi que gentille. Je ne connaissais pas Nicolas Barreau en tant qu'écrivain, et, j'avoue avoir été agréablement surprise par ce titre.

Il est vrai qu'il s'agit d'un roman à l'eau de rose, mais, qu'importe !! le tout est de passer un excellent moment tout en oubliant ses soucis.
Et puis, "dévorer" un roman sentimental de temps en temps, ne fait pas de mal, surtout pour le moral.

Il y a également de très belles descriptions de Venise en hiver. On sent que Nicolas Barreau connait Venise comme sa poche. Il a su recréer parfaitement l'atmosphère si "particulière" de la Cité des doges. Ce qui fait, que l'on s'y croirait presque, et, que l'on se sente bien. Tout comme ce petit bar (Settimo Cielo), situé dans un petit campo pas très passant. On a l'impression de se retrouver chez soi.

Enfin bref, un petit roman facile à lire, reposant ainsi qu'un excellent dérivatif si on a le moral en berne au moment d'en commencer la lecture. Et, comme tout roman d'amour qui se respecter, cela se termine bien.
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Une lecture aux rêveries fleurs bleues... Si vous voulez lire et vous évader dans une romance sans prise de tête, ce livre est pour vous. On se laisse prendre au fil des pages malgré le côté senti"menthe à l'eau", on devient accro ! Et oui la plume de l'auteur nous fait prendre au jeu.
Comme cela peut arriver aux étudiants, Eléonore est en pâmoison devant son prof de thèse : il n'a rien pour plaire, charme un brin désuet mais il lui plaît ! Elle,on l'imagine avec cheveux attachés et lunettes tombantes. Sa timidité maladive l'empêche de le lui avouer et s'enferme dans une imagination à laquelle croire au moindre geste de la part du prof pourrait "être le fameux signe" d'une déclaration envers elle... Hélas stupéfaction lorsqu'elle apprend par ce dernier sa relation officialisé par un mariage avec la sublime stagiaire thésarde italienne !
Une bague de sa grand-mère défunte adorée, avec une inscription gravée, va la mener en Italie, a la violences amoureux (pas Vérone, mais l'autre ! Haha.) Venise! La voilà parti au gré née son voyage à de multiples péripéties vénitiennes...

Une fois encore Nicolas Barreau nous embarque dans une magnifique histoire d'amour, qui nous enseigne que laisser tomber son sac dans le Grand Canal, faire confiance à un vénitien à la beauté ténébreuse et sentir la terre se dérober sous les pieds peut aussi être une chance.

Éléonore Delacourt a vingt cinq ans et aime la dolce vita. Elle ne court pas, elle se promène. Elle n'est pas impulsive, mais réfléchie. Elle ne déclare pas sa flamme, elle préfère en rêver. Timide et romantique, elle adore s'évader dans les livres et croit aux présages, petits messagers du destin. Elle n'a pas hérité de l'intrépidité de sa grand-mère, qui l'a pourtant élevé et lui a légué l'objet qu'elle chérit le plus : une bague en grenats avec une gravure en latin Omnia vincit amor.
Elle n'est a priori pas le genre de fille qui, de but en blanc, vide son compte en banque et, par une froide matinée de janvier, saute dans un train à destination de Venise ! Mais parfois la vie est imprévisible et une phrase énigmatique retrouvée dans un vieux livre peut avoir des conséquences inattendues...
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Citations et extraits (48) Voir plus Ajouter une citation
Assise au soleil, sur les marches de l’église Santa Maria della Salute, Nelly venait de déballer un tramezzino, lorsque son portable sonna.
Cet homme la poursuivait avec une admirable ténacité. Voilà plusieurs jours que Valentino Briatore l’appelait pour lui proposer toutes sortes de rendez-vous.., alors qu’elle était venue à Venise pour avoir la paix. Ce qui signifiait aussi qu’elle voulait réfléchir à «l’affaire» Beauchamps sans être dérangée. En d’autres termes : elle voulait être triste en toute tranquillité, et ce Vénitien à la crinière brune et à la bouche rieuse tentait de l’en empêcher. Son ministre des belles pensées! Nelly sourit malgré elle. Cela partait d’une bonne intention, mais à quoi bon, quand on était en deuil?
Oui, en deuil, car son coeur se faisait toujours lourd quand elle pensait à Daniel Beauchamps. Les pages ne se tournaient pas aussi vite… Elle sillonnait donc la ville paisible, et quand elle voyait un palazzo particulièrement beau, ou les gondoles vides qui attendaient le retour du printemps en se balançant sur l’eau, Riva degli Schiavoni, ou encore, quand elle empruntait le soir une ruelle très pittoresque, elle s’imaginait le professeur marchant à côté d’elle.
Venise était un lieu trop romantique pour s’y trouver seuil. Rien d’étonnant à ce que la mélancolie la submerge… Elle aspirait à l’amour, certes. Mais pas à une aventure avec un séducteur (aussi sympathique fût-il), aventure qui serait terminée avant même d’avoir eu le temps d’épeler le mot «avventura». Un Italien ne pouvait s’empêcher de chercher à conquérir le coeur d’une jolie femme — c’était une sorte de sport national.
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C'était un moment magique, de ceux qui naissent toujours quand l'impossible devient possible. C'est ce qu'on appelle un miracle. Et parfois- pas seulement dans les romans, dans la vraie vie aussi-, c'est l'amour qui, en fin de compte, triomphe de la peur et nous fait voler ensemble, en dépit de tous les doutes, de tous les aléas.
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Nelly aimait la lenteur. Elle était plus encline à flâner qu’à se hâter, et elle réfléchissait très longuement avant de prendre une décision. Par ce clair après-midi d’automne, tandis qu’elle se promenait au bord de la Seine et que le serpent de tôle se pressant le long du quai se figeait sous les coups de klaxon, elle ne put s’empêcher de penser à Paul Virilio et à ses théories sur « l’immobilité fulgurante ».
Oui, il était fâcheux que l’être humain essaie toujours de repousser ses limites, et l’accélération croissante du monde ne mènerait à rien de bon. Son mémoire de licence sur Virilio avait toutefois mené Nelly à Daniel Beauchamps, ce qui était une excellente chose. Voilà déjà onze mois, trois semaines et cinq jours qu’elle assistait le professeur de philosophie, et aussi longtemps qu’elle était secrètement amoureuse de lui.
Enfin, très secrètement. Nelly se persuadait parfois que la perspective de leur bonheur prochain était presque plus belle que sa concrétisation, qui se produirait forcément un jour. Qu’y avait-il de plus euphorisant que d’être allongé dans son lit, sous le dais nocturne des possibilités, et de rêver à des choses qui pourraient arriver?
Un sourire hésitant traversa le visage de Nelly, qui, instinctivement, serra plus fort la bandoulière de son sac en cuir. Ce matin-là, Daniel Beauchamps lui avait laissé un message car il voulait discuter avec elle! Se faisait-elle des idées ou le ton du professeur était-il différent, pas comme d’habitude?
L’homme de grande taille, prévenant, qui traînait légèrement la jambe droite (un accident de vélo dans sa jeunesse, pas tout à fait guérie), l’avait aussitôt charmée avec ses yeux bleu translucide, si vifs. Elle n’oublierait jamais que, pour son premier jour de travail, il était venu à l’université en avance, juste pour elle. Cela faisait presque un an que Nelly, plus que ponctuelle, avait monté rapidement l’escalier de la faculté de philosophie, pour constater avec étonnement que les bureaux étaient encore vides. Seul le secrétariat trahissait une présence humaine – une tasse de café au lait solitaire fumait sur un bureau, derrière lequel personne n’était assis : même Mme Borel, auprès de qui Nelly devait se présenter, se faisait attendre. La jeune femme avait donc fait des allées et venues dans le couloir, indécise, pour finir par frapper à la porte de Beauchamps. Alors qu’elle s’apprêtait à baisser prudemment la poignée, elle avait vu, au bout du couloir, le professeur se diriger vers elle, le pas rapide, de sa démarche légèrement balancée.
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Comme la plupart des gens, Nelly associait le Sud, de façon tout à fait irrationnelle, à un lieu où le soleil brillait toujours et où la vie était plus gaie et insouciante que nulle part ailleurs. Or, c’était précisément ce dont elle avait besoin à cette heure précise.

Pour voyager réellement, il fallait prendre un peu de temps, peut-être même prendre le temps tout court, méditait Nelly au moment du dessert –Alors, on pouvait se permettre de s’attarder, de retourner aux endroits qui nous avaient particulièrement plu, ou tout simplement, de faire une sieste sans passer pour autant à côté de cinq attractions.

Pourquoi se casser la tête aujourd’hui à propos de ce qui n’aurait d’importance que demain ? Carpe diem.

AU BOUT DU COMPTE, toute vie devient un récit, le plus court étant celui qu’on grave sur une pierre tombale : début et fin, naissance et mort. Le temps qui s’écoule entre les deux constitue la véritable histoire. Celle-ci peut-être longue ou courte. Elle dure parfois quatre-vingt-treize ans, parfois trois ans seulement. On lit les dates en passant et on s’imagine les destins qu’elles peuvent dissimuler.
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Ce petit roman rafraîchissant regorgeait de trouvailles poétiques et vibrait d’optimisme, c’était une déclaration d’amour à l’amour, mais surtout à la ville, que l’auteur décrivait avec quantité de mots merveilleux. Nelly avait hâte d’être sur place. Sous le charme, elle suivait les pensées de Paolo Rubini, qui, comme elle, n’avait pas beaucoup bourlingué et découvrait Venise pour la première fois :
Il se sentait riche du spectacle que Venise lui offrait dans sa magnanimité. Riche de la lagune, du mirage d’une ville flottant dans un ciel rose pâle ; même l’eau paraissait faite d’éther et se teintait toujours plus comme le ciel, peu à peu.
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