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EAN : 9782723489164
144 pages
Glénat (25/04/2012)
3.74/5   48 notes
Résumé :
À la manière d'un Tarantino du Neuvième Art, Brüno nous fait partager sa passion pour la série Z. Il se fait plaisir et nous avec, dans cette histoire délirante et jouissive qui passe au rouleau-compresseur les références pulp de la contre-culture américaine.
Femme nue géante, expériences scientifiques qui tournent mal, militaires peu scrupuleux, surfeurs en mal de spiritualité, extraterrestres et stars du porno, pas de doute, le programme est chargé. Mais at... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Henri Luxe-Butol est le fils d'un éminent scientifique, héritier des laboratoires LB Pharma. Pour épater son paternel, il a inventé un nouveau médicament, le Priaps, un développeur pénien, qui pourrait ravir bon nombre de mâle en panne sexuelle. Petit bémol, cette magnifique invention n'est pas vraiment de lui mais de son assistant, William Machin. Voyant qu'Henri obtient la gloire grâce à cette pilule magique, il décide de se venger et lui injecte dans le corps un virus à base d'ADN de tarentule génétiquement modifié le transformant périodiquement en mi-homme mi-tarentule. de plus, Henri va mal : sa petite amie, Tamara, star du porno, le quitte. Il décide alors de s'enfuir, dans un endroit isolé... Après avoir tué plusieurs créatures plantureuses, il est alors recherché par la police lancée sur ses traces par son cher père. En effet, celui-ci s'inquiète de l'effet dévastateur du Priaps qui rend le sexe des hommes presque aussi gros qu'eux.
Parmi tous ces gens, il y a Lorna, un jeune femme de 40 mètres de haut, nue, se baladant dans les rues et avalant les hommes sur son passage, indestructible et inaccessible...

On a tout ici pour nous faire penser à une série Z : une femme géante, des stars du porno, des scientifiques peu scrupuleux, des femmes flics motardes, des monstres, des seins, du sexe, des déserts américains, des militaires paranoïaques et hargneux, la fin du monde... Un bon scénario au final !
Brüno ne fait pas dans la démesure avec cet album. Avec des dessins qui peuvent paraître assez simples mais impeccables et bourrés d'humour et une bichromie qui dessert allègrement ce scénario, il réussit un coup de maître. Sans jamais tomber dans la vulgarité, ce qui aurait pu l'être, il nous livre un album haut en couleurs, décapant, burlesque et pertinent.

Lorna... Objet Graphique Non Identifié..
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Un OVNI littéraire qui parle d'extra-terrestre , étonnant , non ?

Hommage assumé d'un dessinateur à un type de films qu'il vénère , non pas le x comme pourrait le laisser présumer la pochette mais la bonne vieille série Z . Z comme zéro budget , zéro scénar' , zéro jeu d'acteur , zéro montage...bref , le top du top . Ed Wood en était l'une des incarnations emblématiques . L'Attaque Des Tomates Tueuses l'un des fleurons .
Ne pas confondre avec le nanar qui lui procure beaucoup plus d'ennui que de sourires goguenards . Cf la filmographie de Max Pécas : Marche pas Sur Mes lacets ; Embraye Bidasse , Ça Fume...Rien que le titre , tout un programme...

Brunö , ici , n'a qu'un seul but , divertir . Cherchez pas le moindre message , y en a pas .
Tout comme Tarantino , il se prête à l'exercice délicat du témoignage amoureux envers un certain genre qu'il affectionne tout particulièrement et tape dans le mille en en respectant scrupuleusement tous les codes .
De l'actrice porno Tamara Teets – amis du calembour , bonsoir – aux besogneux scientifiques que sont Henri Luxe-Butol – qui préfère nettement besogner Tamara – et William Machin en passe de développer le PRIAPS , médoc susceptible de faire bander dur et long pendant plus de 6 h et qui occasionna cet hymne à la joie de Jenifer : ma révolution , sans oublier le p'tit pingouin extra-terrestre Werner bien décidé à se faire le plus de potes humains possible en prenant les traits d'une sculpturale blondinette de...40 m – d'où l'intérêt du PRIAPS :) , au revoir Godzilla , bonjour Nibardzilla , autant de personnages improbables évoluant dans des situations qui ne le sont pas moins...Respiration...
Un album de genre de 150 planches quand même d'où l'intérêt de poser les mirettes en pays de connaissance . Une BD à laquelle on adhère immédiatement mais qui pourrait laisser totalement sur le carreau les allergiques aux séries pré-citées . le trait est simple , presque basique et les couleurs criardes . Difficile d'échapper à ce jaune pétant se mêlant pourtant harmonieusement avec le blanc virginal de Miss Teets perdu il y a maintenant près de 500 inoubliables tournages au scénario imparable et aux dialogues ciselés – huuum , ouuui , ouch , aïe ça pique , t'as lavé ton bol ? - sous la direction du seul , de l'unique prod' en la matière : Max Busenmeister !
Des références comme s'il en pleuvait , des clins d'oeil à gogo ( affiches de films , pubs...) l'exercice était périlleux mais le résultat totalement convaincant !

Lorna : les tomates tueuses en passe d'être détrônées .
http://www.youtube.com/watch?v=aWe7A7UV2I4
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Une femme géante de 40 mètres de haut qui se balade à poil. Une pilule magique qui agrandit de manière substantielle la taille du pénis. Un virus boosté à l'ADN de tarentule qui transforme les humains en monstres incontrôlables. Un alien qui veut faire des terriens ses amis et une actrice porno au sommet de sa gloire. Il y a tout ça dans Lorna, le dernier album de Brüno. Franchement, pas besoin d'en dire plus au sujet de l'histoire, il me semble que les quelques arguments déclinés ci-dessus devrait suffire à convaincre les plus réticents. Qui a dit que ça ressemblait à du grand n'importe quoi ? le dessinateur d'Atar Gull assume. Son but était de rendre au hommage à l'émission Cinéma de quartier de Jean-Pierre Dionnet et à tous ces films de série B réalisés avec des bouts de ficelle. Mélangeant allègrement SF, horreur, porno et road-movie, Brüno se lâche.

Entre improvisation et exercice de style, le dessinateur marche sur un fil et frôle à plusieurs reprises la correctionnelle. Mais sa maîtrise de la narration lui permet de récupérer le coup à chaque fois que le récit s'apprête à sombrer dans le ridicule le plus complet. Surtout, graphiquement, l'ensemble tient sacrément la route. La bichromie d'orange et de noir se révèle beaucoup moins agressive pour la rétine que l'on pourrait le croire. Et si le trait est plus relâché que dans ses albums précédents, sa patte assez unique garde un charme vintage qui, personnellement, me ravit.

Un hommage à la contre-culture US et au cinéma populaire à réserver aux fans du genre. Pas sûr que l'on tienne là un best-seller en puissance mais en même temps, on s'en tape un peu. de toute façon, avec une couverture pareille, je ne pouvais pas passer à coté de cet album !


Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Waouh !
Gore, violent, porno, sublime...
Le récit est introduit comme dans un film d'horreur, puis on passe à une nouvelle introduction, cette fois-ci dans le genre film pornographique… Pour enfin arriver dans l'univers du film de science-fiction, avec savants, extraterrestres et tout le toutim. le mélange des genres est absolument jubilatoire, les séries Z et les classiques sont triturées, accumulées pour un maelstrom improbable, Brüno joue avec les clichés en tous genres, hommage et parodie à la fois de la bande dessinée érotique, Manara, Azpiri, du cinéma porno, de science fiction et d'horreur, avec un rythme à la Tarentino. C'est bourré de second degré, de gags à pleurer de rire, et il y a presque autant de références, plus ou moins cachées, qu'il y a de vignettes, ne ratez pas les détails. le rythme est impeccable, avec des coupures brusques pour entretenir le suspense, comme un montage de cinéma, et parfois même des publicités viennent couper le récit, on y trouve des images récurrentes en forme de leitmotiv graphique et la montée en puissance tout au long du récit est à couper le souffle. L'intrigue se construit au fur et à mesure, on se demande parfois comment Brüno va recoller les morceaux, et à chaque fois c'est une surprise délirante. On retrouve le trait si caractéristique de Brüno, simple efficace, quasi-schématique, la bichromie, orange et noire renforce le côté cru et apporte un petit côté vintage, toujours formidable, l'efficacité de son style est redoutable.
Bref, j'ai adoré, plus je lis ses bandes dessinées, plus je suis fan.
Encore un petit bijou signé Brüno !
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Je ne sais pas trop quoi dire en fait.
Vous aimez la série Z?
Vous savez, ces films au scénario assez mauvais, aux acteurs de seconde zone et aux effets spéciaux pitoyables? Pour ma part, j'en ai vu, beaucoup!
(A une période, on en regardait toutes les semaines avec des amis.)
Et bien, Brüno est fan et il rend hommage à ces films de troisième zone dans cette histoire qui combine manipulation scientifique, créature monstrueuse, extraterrestre, vengeance, femme géante et films pornographiques...
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critiques presse (9)
Telerama
27 novembre 2012
Brüno […] excelle dans la virtuosité minimaliste. Il s'avère ici, en plus, un dialoguiste hors pair dans le pastiche pince-sans-rire.
Lire la critique sur le site : Telerama
BDSelection
24 août 2012
[…] Cet album possède une qualité qui fait défaut à de nombreuses séries Z : il est extrêmement bien construit.
Lire la critique sur le site : BDSelection
BoDoi
10 juillet 2012
C’est drôle, c’est juste, c’est plein de surprises et parfaitement orchestré. C’est un pur moment de bonheur.
Lire la critique sur le site : BoDoi
BDGest
27 juin 2012
Cette histoire est pensée, construite, imaginée avec un sérieux qui devrait inquiéter définitivement les censeurs de la bienséance.
Lire la critique sur le site : BDGest
ActuaBD
22 juin 2012
Un récit haché à la Kill Bill où se succèdent des séquences porno savamment esthétisées, des transformations monstrueuses et kitch à la Harryhausen […], et des personnages dépassés, autant que les lecteurs, par une histoire à l’arrière-fond mystique plutôt déjanté...
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Actualitte
18 juin 2012
De la pornographie, il y en a dans Lorna, avec des gros plans explicites à la clé. Mais qui nous semble presque abstraite, par la grâce du dessin très stylisé de Brüno, et même poétique : la séquence dans la mangrove est assez étonnante !
Lire la critique sur le site : Actualitte
Culturebox
04 juin 2012
"Lorna" est […] une BD décapante, qui épingle tous les stéréotypes utilisés dans cette catégorie de cinéma.
Lire la critique sur le site : Culturebox
BDGest
09 mai 2012
Si Lorna est un livre est truffé de clins d'œoeil qui raviront les amateurs du genre, nul besoin de connaître ces références pour apprécier la lecture de ce road-movie halluciné qui prouve encore, si besoin était, la capacité de Brüno à aborder avec brio tous les genres.
Lire la critique sur le site : BDGest
Sceneario
11 avril 2012
Une aventure décapante à réserver à ceux qui apprécient les productions de série Z. Attention, pour public averti !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
p.130.
Ils sont toujours trop pressés... Particulièrement les militaires. Et le général Nichts ne fait pas cas de ce type de projet, qui nécessite du temps... Il est de la vieille école, celle pour qui la science ne remplacera jamais des tanks et une équipe de troufions sur le terrain...
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Trouvez-moi une femme obèse et je la filmerai d'une façon qui vous dira tout de suite qu'elle est une créature du Diable, puis je la filmerai autrement, et vous jurerez qu'elle est l'œuvre de Dieu ! La lumière ! Tout le secret est là !
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- Il faut l'excuser, il souffre d'une maladie très rare...
- une maladie ?
- espèce de sale bâtard, si tu touches à ma soeur, je réduis en bouillie ta geule de playboy !
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Videos de Brüno (11) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de  Brüno
La bande dessinée peut être un formidable moyen de mettre en parallèle des histoires individuelles avec la grande Histoire. Voici trois albums qui nous le prouvent en brillant dans le genre très particulier de la biographie illustrée :
- Celle qui parle, Alicia Jaraba, éditions Bamboo, collection Grand Angle, 24,90€ - L'homme qui tua Chris Kyle, Fabien Nury & Brüno, éditions Dargaud, 24€ - Dissident Club, Taha Siddiqui & Hubert Maury, éditions Glénat, 29€
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