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Une enquête de Maud Graham bien réussie et bien ficelée. Meurtres et disparition commis qui deviendront des enquêtes non résolues mais que l'auteur a choisi de nous présenter du début à la fin. Et c'est donc de façon toute chronologique que Chrystine Brouillet décide de nous en faire le récit. Alors nous retrouvons, Maud Graham avec plaisir, son équipe, ses amis de toujours, ses gourmandises, ses amours mais on la sent un brin plus fatiguée, un brin plus exaspérée par les humains."Les cibles" se sont tout ce qui pour certains ne cadre pas dans leur définition de la normalité. C'est aussi l'orgueil, l'arrogance qui conduisent parfois à commettre l'irréparable. Avec beaucoup d'empathie pour les victimes , on nous présente une société du 21e siècle qui nous parait malheureusement encore parfois à peine sortie des ténèbres moyenâgeuses.
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Un polar qui traite habilement d'un sujet difficile, les crimes homophobes ou xénophobes.

Il y aura donc cette violence, cette haine absurde, qui a pour cible les homosexuels. Des hommes qui sont prêts à tuer leurs propres frères ou un mari prêt à tuer sa femme parce qu'elle veut lui échapper et pour qu'on ne sache pas qu'elle voulait le quitter pour une autre.

Ce n'est qu'après quelques chapitres qui racontent les meurtres que commence l'enquête de Maud Graham et son équipe. Une enquête difficile, car aucune preuve ne vient étayer les soupçons. Il faudra plusieurs années des recherches minutieuses et des heureux hasards pour qu'éclate finalement la vérité.

Un polar dans le décor des villes de Québec et Montréal, avec une Maud Graham qui vit avec son chat, avec des amis qui partagent de bonnes bouffes et avec des policiers travaillent sans relâche pour rendre justice aux victimes.

Un bon polar, qui s'essouffle un peu à la fin, mais une dénonciation importante d'un fléau de nos sociétés.
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Evelyne, la femme du Dr Jérôme Tardieu, a disparu sans laisser de traces il y a de cela quelques années. Maud Graham a bien eu, à l'époque, un suspect dans sa ligne de mire, mais faute de preuves, l'affaire s'est lentement transformée en cold case. le roman suit principalement trois personnages, du passé jusqu'au présent : Jérôme Tardieu, Gilles Baril, un homme qui a plusieurs crimes homophobes à son actif et qui souhaite ardemment la mort de son frère Marc-André qui est homosexuel, et Franck Baril, son fils, un jeune homme violent et xénophobe. L'enquête sur la disparition d'Evelyn se trouve relancée lorsqu'un indice d'importance refait tout à coup surface, permettant à Graham de reprendre les choses là où elle les avait laissées… C'est toute la question de la haine et de sa transmission qui se trouvent en filigrane de ce dix-neuvième roman mettant en vedette Maud Graham, un thème auquel l'auteure réussit fort bien à nous conscientiser, nous plongeant comme à son habitude dans les modes de pensée de ses personnages. Une enquête bien ficelée, que j'aurais peut-être trouvé plus dynamique avec des retours en arrière plutôt qu'une trame narrative chronologique.
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Tout d'abord, avant d'aborder le livre, prendre quelques cours de québécois...
- Les mots parfois n'ont pas le même genre que chez nous: on dit un party, le garde-robe, mais une job, et ma gang...
On ne dit pas (petit) ami, mais Chum !
On ne dit pas je parle, mais je jase
je m'en sacre = je m'en moque; C'est une maudite bonne comédienne = sacrée bonne ...
Un itinérant = un SDF
Bien sûr, quelques termes anglais, comme le gambling
Il y a aussi des "Crisse" et des "câlice" à tous les coins de pages)
Le 6/49 = le loto canadien

La thématique (important, car c'est ce qui tient à coeur à l'autrice) : les exactions dont sont victimes les homosexsuel (le)s ; on pourait ajouter l'hérédité.
Le sujet prend beaucoup d'ampleur, au détriment de l'enquête, enquête qui traîne en longueur, et qui se termine en queue de poisson : l'autrice est contente que ça se termine, et nous aussi !

ps: il y a d'autres autrices québécoises qui valent, elles, le détour !
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Roman policier qui n'est pas parmi mes préférés de Chrystine Brouillet. Je trouve le rythme très lent (ce qui est normal puisque l'enquête n'aboutit pas et devient un "cold case" qui est rouvert plus tard dans le roman), ce qui me plaît moins qu'une enquête avec plusieurs rebondissements. Aussi, la première partie du roman m'a tellement donné une impression de déjà-vu que je suis allée vérifier si je l'avais déjà lu. Cette histoire d'échange de meurtres ressemble à d'autres histoires policières.
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Ah! les affaires non classées (cold case)… qui s'accumulent…quels sentiments et détresses peuvent-ils provoquer.

Le roman d'enquête que nous propose l'autrice en est un « à l'envers »: on connaît comment les meurtriers s'y ont pris; on découvre plutôt le processus des enquêteurs pour élucider les meurtres.

Depuis l'avènement de Trump (É-U), les gens d'extrême droite se sentent confirmées dans leurs perceptions et s'activent (et ce autant en Amérique du Nord qu'en Europe). Ayant comme conséquence une multiplication des actes xénophobes et, ce qui est le propos de notre ouvre ici, homophobes.

Merci à Chrystine Brouillet d'avoir choisi ce thème malheureusement en recrudescence dans la vie, et de lavoir si bien traité dans sa fiction.
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