Fantômes et farfafouilles

42 courtes nouvelles publiées entre 1941 et 1961 seules 15 sont de la SF ,14 relèvent du fantastique les autres sont réalistes. Quelques -unes ne sont pas très bonnes recyclant de vieilles blagues (la corde enchantée) d'autres sont bonnes proposant d'excellents scénarii de film d'horreur (les « cauchemar » , L'Anniversaire de Grand-mère), carrément iconoclastes (Jicets) ou dénonciatrices ( Sombre interlude)
Bon : Cauchemar en gris (1961) Cauchemar en bleu (1961) Cauchemar en jaune (1961) Cauchemar en rouge (1961) L'Anniversaire de Grand-mère ( 1960) Les Grandes découvertes perdues (1961) Lettre morte (1955), Marotte (1961) Jicets (1958) Mort sur la montagne (1961) Comme ours en cage (1960) Faux-fuyants (1942) Sombre interlude (1951) Petit agnelet (1953)
Moyen Vilain (1959) Abominable ( 1960) Rebond (1960) Cauchemar en vert (1961) Cauchemar en blanc (1961)Malheureusement ( 1958) La Maison (1960) Deuxième chance ( 1961) Flotte de vengeance ( 1950) ) Les Vies courtes et heureuses d'Eustache Weaver (1961), Contact (1960) Pas encore la fin (1941) Histoire de pêcheur (1961)Trois petits hiboux (1961) L'Assassinat en dix leçons faciles (1945) Entité-piège (1950) La Bonne blague (1948)Dessinateur Humoristique/ Farfafouilles
Mauvais Voleur de chats (1961) Hymne de sortie du clergé (1960), L'Anneau de Hans Carvel ( 1961)La Corde enchantée (1959)Erreur fatale (1961) Expédition (1957),Barbe luisante (1961) Moi, Flapjack et les Martiens (1952)

Mon premier recueil de nouvelles... c'est certes différent, mais ce n'est vraiment pas mon genre de lectures.

Des histoires forcément très courtes de quelques petites pages pour certaines.
Un humour noir très présent, que j'apprécie.
Des histoires diversifiées qui ne se suivent pas, passant de la science-fiction à la « vie réelle ».
Des chutes pour la plupart se finissant mal du moins pour le narrateur, tout en gardant un certain humour, qui plaît ou ne plaît pas...

Mon plus gros problème a été de comprendre toutes les chutes, j'avais beau relire certaines, impossible de comprendre l'impact, je me suis retrouvée toute bête, ce qui n'est forcément pas très plaisant !

Ma préférée fut sans doutes « Pas encore la fin », celle de la disparition dans un zoo, qui m'a bien fait rire pour le coup.
J'ai bien aimé aussi « Cauchemar en jaune », avec les invités surprise, une fin dont on imagine très bien l'image !
La plus marquante pour moi a été « Cauchemar en bleu », la plus triste, celle d'un père ne sachant pas nager.

Je ne pense pas retenter de sitôt d'autres nouvelles... je préfère de loin les bons gros romans, mais c'est toujours agréable de découvrir d'autres types de lectures.

Je ne connaissais pas cet auteur, qui est pourtant un classique du genre. Dans ce recueil, on retrouve une succession d'une soixantaine de nouvelles, de quelques pages seulement, parfois drôles, parfois tragiques. Difficile de s'appesantir sur un texte lorsqu'ils sont si courts (ou alors il faudrait en lire un par jour, pour avoir le temps de le digérer). Mais malgré cela, certains sortes du lot, et nous font passer un bon moment. Et sinon, on ne peut qu'être soufflé par cet "exercice" de l'auteur, et la diversité de ses textes !

Quarante-deux (tiens, lui aussi ?) nouvelles de longueur variables sont rassemblées dans ce recueil dont la couverture, quoi qu'un peu spéciale, donne tout de suite le ton : humour grinçant et nouvelles à chute.

La lecture est plaisante, les nouvelles s'enchainent rapidement (elles font quelques pages), on sourit, on s'interroge ... J'aimerais dire que les nouvelles se suivent mais ne se ressemblent pas, mais ce n'est pas tout à fait vrai. Si les thèmes abordés sont fort variés, les décors aussi, le procédé de la chute devient à force un peu répétitif. Disons que le diable qui sort de sa boite une fois, deux fois, trois fois, c'est drôle et/ou effrayant, mais qu'au bout du compte, même si le diable change de look à chaque sortie, le procédé reste le même.

Je pense que cet inconvénient est aisément évitable en lisant le livre de façon sporadique : une nouvelle par-ci par-là fera l'affaire. Et c'est plus que conseillé car, à les enchainer trop rapidement, j'ai eu un gros passage à vide en milieu de recueil.

Au rayon de mes nouvelles préférées, je retiens :

• Cauchemar en bleu. L'histoire bien triste d'un papa ne sachant pas nager qui n'ose se jeter à l'eau pour sauver son fils qui se noie ...
• Agnelle. Une nouvelle sur le basculement entre la raison et la folie. Vraiment ma nouvelle préférée. Difficile de trop en dire sans révéler la fin, ce qui gâcherait tout le plaisir, car outre une atmosphère oppressante de paranoïa dans la tête d'un peintre en train de perdre l'esprit, l'intérêt réside dans la chute.
• Les Farfafouilles. de quoi avoir peur des maisons de poupées et de leur occupants. Et s'ils étaient le reflet de notre propre famille ?

(Je note que ces nouvelles sont bien glauques, dans leur ambiance et dans leur chute, visiblement, le glauque me plait bien).

INFOS

Publié pour la première fois en 1963.
1963 -2001 pour la traduction française, chez Denoël.
Traduit de l'anglais par Jean Sendy, révisé par Thomas Day.
Titre original : Nightmares and Geezenstacks.
Illustration : Benjamin Carré.
307 pages.
Lien : http://ledragongalactique.bl..

Des nouvelles parfois très courtes mais de qualité très inégale. le recueil est dans une collection SF, mais les histoires ici présentes relèvent de genres très différents : science-fiction, fantastique, horreur...