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3,85

sur 271 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Quarante-deux nouvelles sautent d'un univers à l'autre pour le plus grand plaisir des dévoreurs d'histoires. Histoires très courtes ou histoires qui allongent l'ombre de leur mystère sur plusieurs pages. Et presque toujours la magie opère. Est-ce drôle, absurde, décalé, horrible, intrigant, tragique ? Tout cela à la fois.
Le dépaysement est total, pourtant souvent ces histoires s'accrochent à un pan de la réalité. Elles nous font justement frémir parce qu'elles frôlent une part de vérité. Il suffit parfois de regarder les choses sous un autre angle pour voir les choses autrement. Si on nous offre en prime une vision à plusieurs facettes, l'évidence nous traverse.

Entité-piège, Dessinateur humoristique, Agnelle, Pas encore la fin, Contact, Jicets, cauchemar en bleu ont ma préférence.
Agnelle est d'une écriture incroyablement efficace. On marche sur la pointe des pieds de la folie du personnage, on entre dans sa tête et c'est réellement perturbant.

Entrez dans le mystère de ces nouvelles. En avant ou en arrière, la machine aux ailes de papier vous envolera.

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N.I.F.

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Recueil de nouvelles, certains très courtes (2 ou 3 pages), d'autres plus développées.
L'auteur s'en donne à coeur joie dans son style de prédilection (l'humour noir), dans ces nouvelles parfois teintées de poésie, parfois d'un goût que certain trouveront un peu douteux (ce n'est pas mon cas).
C'est vrai, le niveau de ces nouvelles est franchement inégal. C'est vrai que tout le monde n'accrochera pas à cet univers souvent inventif et absurde, cocasse ou quelquefois horrible.
Mais ce qui est également vrai, c'est que Brown savait à l'époque proposer une histoire en quelques mots, pour le plus grand plaisir des adeptes de son style d'écriture.
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Il y a des récits qui nous conditionnent. On les découvre par hasard et la magie opère. le frisson s'empare de tout le corps. C'est ce que j'ai ressenti la première fois lorsque j'ai lu un texte de Frédric Brown – et même son second jet. La magie s'est opéré dans la magnifique « La grande anthologie de la Science-Fiction – Histoires de Voyages temporels ». J'ai découvert, alors, un humour si irrésistible que je voulais lire d'autres récits de cet auteur. Et là, j'ai trouvé tout à fait par chance un recueil de ses nouvelles. J'ai l'édition de 1963 de chez Denoël. La couverture est sobre. Elle arbore un « i » rouge sur un fond blanc. le livre est en parfait état.

Elles sont au nombre de 41 nouvelles plus une « F.I.N. ». Elles ont été parues de 1941 (« Pas encore la fin » – Not Yet the End) à 1961, majoritairement dans les revues Galaxy ou bien encore Astounding. Deux ont été écrites conjointement avec Mack Reynolds.

Sommaire :


Je ne développerai pas chaque nouvelle – comme j'ai pu le faire pour d'autres recueils). Certains textes sont très courts (environ une page) d'autres sont plus volumineux. Quelques histoires sont plutôt coquines, ce qui est étonnant quand on connaît cette époque rigide. Parmi celles-ci, j'ai beaucoup aimé « Abominable », l'auteur sait manier l'humour et on le ressent. J'ai vraiment adoré « Les grandes découvertes perdues », à part peut-être la troisième partie. Frédric Brown nous signe un magnifique texte plein d'humour. Je pourrai parler de « L'anneau de Hans » ou bien encore « La corde enchantée » dont leur chute est terrible.
Mais Fredric Brown est aussi un auteur de Science-Fiction et ne déroge pas aux récits d'extraterrestres de son époque où les martiens tenaient le rôle majeur. Elles sont parfois farfelues comme «  Moi, Flapjack et les Martiens », mais peuvent être bien construites comme « Contact ».
On y découvre d'autres récits qui développent des thèmes graves tels que la guerre ou bien le racisme (« Entité-piège »).

J'aurais pu développer, au final, chaque nouvelle bien que les premières sont moins intéressantes. J'aurais pu parler de son hilarante plume que l'on retrouve (« Erreur fatale », « Comme ours en cage »). le mieux étant de trouver son livre et de se faire sa propre idée. du dinosaure aux robots fans de base-ball, ce recueil est composé de récits hétéroclites dont la seule chose est commune : l'écriture efficace de Frédric Brown. Ce dernier texte est à la hauteur de son talent : « F.I .N ». J'étais de plus en plus sceptique lorsque j'étais au début de ce livre, mais j'ai finalement trouvé le plaisir de la lecture. Mon chemin avec Frédric Brown ne s'arrêtera pas là.
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Cet ouvrage regroupe une quarantaine de nouvelles du genre fantastique. Elles sont de qualité inégale, parfois excellentes au niveau de l'humour (noir) ou au niveau du suspense, parfois de piètre rédaction ou d'intrigues grossières.

On passe tout de même un agréable moment de lecture même si ce n'est l'ouvrage le plus intéressant de Fredric Brown.
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Il s'agit d'un recueil de nouvelles assez inégal dans l'ensemble, que ce soit en qualité qu'en quantité. Les nouvelles sont majoritairement ultra courtes (1 page) mais d'autres sont plus développées. Ce qui est excellent, c'est que les nouvelles, même d'une page, peuvent vraiment choquer par leur chute. C'est vraiment pas donné à tout le monde. Certaines sont tellement farfelues que j'ai eu du mal à apprécier la chute car pas compréhensible (en tout cas pour moi). Mais d'autres sont vraiment épatantes de par leur singularité. Surtout que toutes les nouvelles sont indépendantes entre elles (pas la peine de s'efforcer de les lire dans l'ordre, ça ne servira à rien, sauf pour quelques unes (la série cauchemar) mais cela va de soi) et donc on ne sait jamais dans quoi l'on s'embarque en entamant l'une d'entre elles. Certaines sont rigolotes, d'autres absurdes (tellement absurde que pas compréhensible comme je le disais plus haut) et parfois vraiment terrifiantes pour les personnages ! On recèle tout de même dans ce mélange de genre, un dénominateur commun qui s'appelle "humour noir" (par moment bien corsé !).
Un recueil très déroutant.
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Je retrouve l'univers décalé et déjanté de Frédric Brown avec 42 nouvelles toutes très loufoques !
Il y en a pour tout le monde en science-fiction, extra-terrestre, magie, légendes etc

J'ai passé un très bon moment avec ces nouvelles plus ou moins courtes, et un humour toujours aussi décalé pour un auteur des années cinquante .
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Foule foutraque, viens et fouille
Chez fantômes et farfafouilles
De Fredric Brown le facétieux
Ce farfadet si malicieux
Ce fantasque affabulateur
Ce fabuleux cruel conteur
Qui d'histoire sympathique
En épouvante horrifique
T'embarquera dans ses songes
Ses cauchemars et mensonges
Te laissera sur le carreau
Heureux, groggy, parano !
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Les textes sont très courts dans l'ensemble, leur simplicité est riche et pousse à la réflexion dans la grande tradition des nouvelles de science fiction avec une touche de fantastique, une volonté de questionnement moral, un humour noir euphorique n'ayant pas peur du ridicule, typique de l'époque, et des idées d'une inventivité judicieuse.
Dans Vilain, Walter Beauregard, à la libido en berne, invoque un démon pour y remédier et se retrouve affublé d'un short de bain argenté revigorant.
Dans Abominable, Sir Chauncey Atherton part dans l'Himalaya pour sauver la star de cinéma Lola Gabraldi des griffes des Abominables Hommes des Neiges.
Dans Rebond, Larry Snell découvre qu'il peut imposer sa volonté à n'importe qui par la parole, jusqu'à exiger la mort instantanée d'une personne, un Pouvoir euphorisant qui fait enfler dangereusement son égo.
Dans Cauchemar en gris, pour un grand-père amnésique l'amour pour sa femme revit.
Dans Cauchemar en vert, un homme est devancé par sa femme pour demander le divorce.
Dans Cauchemar en blanc, un homme est censé dormir dans le salon de l'appartement de sa belle-soeur célibataire, alors qu'avec sa femme elles sont dans la seule chambre.
Dans Cauchemar en bleu, Fredric Brown démontre la nécessité d'apprendre à nager.
Dans Cauchemar en jaune, un escroc veut tuer sa femme et disparaitre dans la nature à l'instant même de son quarantième anniversaire.
Dans Cauchemar en rouge, un homme vit l'Apocalypse après un épisode sismique.
Dans Malheureusement, Fredric Brown illustre les problèmes de compréhension entre espèces intelligentes.
Dans L'anniversaire de grand-mère, Wade Smith se retrouve piégé au sein d'une famille soudée.
Dans Voleur de chats, le coupable confesse un mobile surprenant et insoluble.
Dans La maison, un homme erre dans la maison de ses souvenirs où règnent la mort et la fatalité.
Dans Deuxième chance, des androïdes rejouent des parties de baseball 500 ans plus tard, les humains ayant disparu.
Dans Les grandes découvertes perdues, Archibald Praeter découvre l'invisibilité mais constate à ses dépends qu'elle est inopérante dans la nuit noire, Paul Hickendorf atteint l'invulnérabilité enfermé dans un champ de force portatif et reste piégé sans air, Ivan Ivanovitch Smetakovsky a trouvé le secret de l'immortalité mais l'utilise quand il est très malade pour le rester indéfiniment, panorama uchronique d'une histoire avortée de la technique humaine.
Dans Lettre morte, un tueur voit double et son coeur ne le supporte pas.
Dans Hymne de sortie du clergé, la métaphore faite d'une armée en pleine guerre et de pièce d'échec questionne sur le sens du manichéisme et sur la liberté individuelle.
Dans Marotte, un pharmacien escroque des maris qui veulent empoisonner leurs femmes.
Dans L'anneau de Hans Carvel, un vieil homme marié à une jeune femme obtient dans un rêve de la main du Diable un moyen pour empêcher son infidélité.
Dans Flotte de vengeance, une boucle temporelle est créée par le bellicisme humain, une escalade inextricable court-circuitant le principe de causalité.
Dans La corde enchantée, une femme tente de réveiller la virilité de son mari à l'aide d'un tour de fakir.
Dans Erreur fatale, un tueur tête-en-l'air simule un cambriolage chez son oncle à éliminer pour brouiller les pistes.
Dans Les vies courtes et heureuses d'Eustache Weaver, un inventeur utilise une machine à voyager dans le temps pour s'enrichir mais tombe sur un policier temporel.
Dans Expédition, le Capitaine Maxon reste une légende dans l'histoire de la colonisation spatiale pour avoir mené un équipage uniquement constitué de femmes.
Dans Barbe luisante, malgré son super-daltonisme, c'est sa curiosité qui a perdu une femme découvrant qu'elle est mariée à un espion vénusien.
Dans Jicets, la parthénogenèse ressemblerait à l'Immaculée Conception.
Dans Contact, les humains ignorent une ancienne forme de vie intelligente sur Mars dans une occasion manquée d'étudier la planète.
Dans Mort sur la montagne, un ermite meurt et la nature suit son cours.
Dans Comme ours en cage, Quinby est un magicien qui a sauvé sa femme tombée dans la fosse aux ours d'un zoo, la transformant en plantigrade.
Dans Pas encore la fin, deux extra-terrestres cherchent des êtres à utiliser comme esclaves et évaluent le potentiel de la Terre, l'humanité est sauvée grâce à une confusion.
Dans Histoire de pêcheur, Robert Palmer parvient à se marier avec une sirène à la faveur d'un sacrifice pour gommer leur différence.
Dans Trois petits hiboux, une sortie diurne leur montre les dangers hors de leur abri.
Dans Faux-fuyants, un Tyrannosaurus Rex est affamé, en chasse pour se confronter à un autre grand dinosaure mais seuls des petits animaux l'entourent hors de portée.
Dans L'assassinat en dix leçons faciles, Duke Evans est un délinquant qui gravit rapidement les échelons et finit par bien comprendre, à ses dépends, la nature du crime.
Dans Sombre interlude, un visiteur du futur débarque dans une petite ville et se marie rapidement avec une femme, mais il a du mal à vraiment s'intégrer.
Dans Entité-piège, un être immatériel se retrouve piégé dans le corps de John Dix, un militaire tué lors de la guerre sino-américaine au début des années 80. Guidé par la nature spirituelle de Dix, l'Étranger réalise le potentiel de son hôte en devenant un dictateur impitoyable. Cette anticipation exprime une angoisse face au totalitarisme et à l'impérialisme militaire, l'universalisme ne devant pas être imposé. C'est une nouvelle politique et métaphysique sur l'expression des pires penchants humains à travers un pouvoir individuel absolu.
Dans Petit agnelet, un peintre inaccompli est prisonnier de sa jalousie dans une psychose paranoïaque mortelle.
Dans Moi, Flapjack et les Martiens, un âne alcoolique, kleptomane, vantard et découvreur de filons minéraux est la première créature terrestre à communiquer avec des Martiens.
Dans La bonne blague, un représentant en farces et attrapes en déplacement manque de discrétion avant de rejoindre sa maitresse mariée.
Dans Dessinateur-humoristique, Bill Garrigan peut enfin vivre de son métier et devenir célèbre chez des extra-terrestres.
Dans Les farfafouilles, Sam Walters est obnubilé par des poupées offertes à sa fille Aubrey qui symbolisent sa famille et leur destin.
Dans F.I.N., la symétrie du texte montre un reflet à rebours.
Lien : https://lesbouquinsdyvescalv..
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Aller à Saint-Malo toute seule, depuis mon Finistère Sud, c'est long. Alors pour ne pas m'ennuyer, j'ai pris l'habitude quand je fais de la route d'écouter des livres. Parce que depuis longtemps je cherchais un moyen de lire en conduisant, et les livres audio, aussi appelés textes lus, ont résolu mon problème.

J'ai donc jeté mon dévolu sur Fantômes et farfafouilles, recueil de Fredric Brown, que j'avais déjà lu il y a, ouuuuh, tout ça. Petit plaisir que d'écouter ces 42 nouvelles (un chiffre puissant, non ?) lues, quasiment jouées, par un lecteur hors pair, Christian Brouard. Certaines sont même des micro-nouvelles. Fredric Brown est un spécialiste de la nouvelle, souvent courte, souvent percutante (parfois non cela dit).

Le fantastique s'invite dans certaines nouvelles, à l'image de Vilain, dans laquelle un vieil homme riche ayant perdu sa virilité fait un pacte avec le démon (très drôle), ou encore de la Corde enchantée, encore une histoire d'homme ayant perdu sa virilité d'ailleurs. Brown aimait les histoires un peu grivoises et cocasses !

Dans d'autres nouvelles, l'horreur du quotidien et de situations banales devenues incontrôlables lui suffisent pour nous faire frissonner, comme dans Marotte, l'histoire d'un homme à la recherche de poison pour assassiner sa femme, ou L'Anniversaire de Grand-mère, et aussi ses terribles Cauchemars en couleur (blanc, jaune, gris, vert, bleu et rouge).

Enfin, il nous offre aussi des textes de pure SF, tel que Flotte de vengeance dans l'espace ou encore Sombre interlude qui dénonce la ségrégation raciale, co-écrite avec Mack Reynolds en 1951.

Certaines nouvelles ne m'ont pas surprises, mais pour des textes vieux de 50 ans, elles sont plutôt bien conservées, et le plaisir est intact. D'autres fois j'ai pu éventuellement laisser échapper quelques onomatopées.

Pour résumer, je n'ai pas vu le temps passer à l'écoute de ce recueil tantôt drôle, tantôt glaçant, d'un des maîtres du genre. Une "relecture" que je ne regrette pas.
Lien : http://unpapillondanslalune...
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Ca n'est pas le premier Fredric Brown que je lis et c'est toujours aussi bon et loufoque . Beaucoup d'humour noir . Il y a bien quelques nouvelles moins bonnes ou les fins n'en sont pas ou semblent moins élaborées mais c'est quand même des moments de bonheur. A lire pour faire une parenthèse entre deux livres sérieux.
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