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Urban tome 3 sur 5
EAN : 9782754809955
56 pages
Futuropolis (11/09/2014)
4.28/5   58 notes
Résumé :
Sur 300 000 hectares, avec deux niveaux d'accès et près de 18 millions de visiteurs quotidien, Monplaisir est le plus grand parc d'attraction de la galaxie ! Mais Monplaisir n'attire pas que des visiteurs en mal de divertissement, de nombreux voleurs y viennent pour tenter leur chance. Et, parce que tout se finit en jeu dans ce parc, les arrestations sont filmées en direct et font l'objet de paris. Zachary Buzz vient justement d'intégrer la brigade des Urban Interce... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Malheureusement, il ne s'agit en rien d'un accident.
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Ce tome est le troisième d'une pentalogie ; il fait suite à Urban, tome 2 : Ceux qui vont mourir (2013) qu'il faut avoir lu avant. Sa première édition date de 2014. Il a été réalisé par Luc Brunschwig pour le scénario, et par Roberto Ricci pour les dessins et les couleurs. Il compte cinquante-deux pages de bande dessinée en couleurs. La série a bénéficié d'une réédition en intégrale en 2023, d'un format plus petit.

Dans le train en aérien qui emmène les vacanciers à Monplaisir, l'impatience commence à se transformer en inquiétude : voilà une demi-heure qu'il est l'arrêt sans électricité. Sous eux, les lumières de la ville sont éteintes, même la façade avec l'enseigne de Monplaisir subit cette coupure de courant généralisée. Dans le ciel, des aéronefs voient leur réserve de carburant diminuer, et ils restent sans réponse de la tour de contrôle. Un pilote d'un vaisseau venant de Titan émet un message sans grand espoir d'être entendu, annonçant qu'il va bientôt devoir se poser sans guidage. À l'intérieur d'un bâtiment de Monplaisir, Springy Fool avance en tâtonnant dans le noir, et en appelant l'intelligence artificielle A.L.I.C.E., sans obtenir de réponse. Il finit par voir la tête robotique de l'IA, luisant faiblement dans les décombres. Il la prend dans ses mains et l'interroge : elle répond qu'elle ne sait pas ce qui s'est passé, qu'avant l'explosion elle a juste eu le temps d'enregistrer une surcharge électrique massive provenant de la centrale de la ville, qu'elle n'a pu en identifier ni la raison, ni le responsable. Elle est désolée. Les portes du studio s'ouvrent et les secours arrivent, accompagnés par un autre robot A.L.I.C.E. qui constate que Fool est légèrement blessé au front.

Dans la rue, les drones donnent des consignes aux habitants et aux vacanciers : attendre assis et ne pas bouger, ils vont procéder aux réparations nécessaires, la lumière va bientôt revenir. Les uns et les autres sont assis par terre, serrant dans leur bras un blessé qui leur est cher. Zachary Buzz tient contre lui le cadavre de Niels Colton. Il se remémore quand lui-même été enfant à la ferme, écoutant le générique de son dessin animé préféré Overtime, et chantant les paroles par coeur : Année 5739… dans un futur bien différent du monde que connu aujourd'hui. La science règne en maître et a établi sans contestation possible que Dieu n'existe pas. Pas de Paradis et encore moins d'enfer, pour accueillir l'âme des criminels et leur faire subir une éternité de tourments. Un crime impuni de notre vivant est un crime impuni à jamais !!! Cette idée a révolté les hommes. En réponse à leur émoi, un tribunal exceptionnel a été créé, chargé de réétudier tous les crimes non résolus depuis la nuit des temps. Leur bras armé : les Overtime. Un groupe de voyageurs temporels, missionnés pour identifier les coupables et les ramener dans le futur afin qu'ils subissent une longue et juste peine. Un monsieur chauve arrive derrière Niels et il lui explique pour quelle raison il a toujours trouvé le concept de cette série complètement débile.

Après la scène finale du tome deux, le lecteur a hâte de découvrir la suite de l'intrigue, c'est-à-dire les conséquences du dernier événement spectaculaire. L'auteur a choisi une forme en un unique chapitre intitulé : 28 juin 2059, quelques dizaines de minutes après l'explosion. le lecteur se demande ce qui a provoqué cette explosion, mais aussi ce qu'il est advenu de l'assassin Antiochus Ebrahimi, de la durée de la panne de courant (peut-être même définitive), de la réaction des vacanciers, de la capacité de réaction des Urban Interceptors pour gérer cette situation de crise, du progrès de l'enquête de Gunnar Christiansen, de la possibilité pour Zachary Buzz de poursuivre l'assassin, du devenir d'Olif, et puis aussi d'en apprendre plus sur Narcisse Membertou. Or dans les planches deux et trois, le scénariste s'attache plus à Springy Fool et à A.L.I.C.E., deux personnages dont le lecteur pensait qu'ils resteraient en toile de fond sans être développés plus avant. Au cours des planches trois à huit, il revient sur l'enfance de Zachary, sur la résonnance émotionnelle que provoque en lui Overtime, le personnage de dessin animé. Il ne se rend pas forcément tout de suite compte que cette scène en révèle plus sur son interlocuteur. Puis le récit reprend le fil au temps présent de l'intrigue, introduit un nouveau personnage Merenia Alicia Colton… Les scènes ne commencent plus en haut d'une page pour finir en bas, mais peuvent s'entrecouper au sein d'une même, tissant ainsi une trame narrative très serrée, qui rend bien compte de l'intrication des différents fils, attestant d'un récit particulièrement bien construit.

Tout comme les différents éléments des séquences précédentes interagissent pour laisser deviner l'existence d'un schéma d'ensemble, les éléments visuels dessinent un monde concret et pleinement tangible. le lecteur continue à prendre plaisir à jouer à relever les costumes des vacanciers en arrière-plan, et à identifier les personnages. Il remarque ainsi Zatanna, Kick-Ass, Wonder Woman, Jabba le Hutt, Actarus, Green Lantern, Hellboy enfant, Spider-Woman, Lamu, Juggernaut. Il retrouve avec plaisir également le cachet esthétique de la série : à commencer par cette mise en couleurs avec une palette donnant une identité particulière à la cité de Monplaisir. le gris-vert à l'extérieur de la ville, l'éclairage intense et la profusion d'écrans à l'extérieur (une fois le courant rétabli), les couleurs plus ternes pour les intérieurs des citoyens basiques, les couleurs plus vives pour les lieux de vie de Springy Fool. L'expérience de lecture s'avérant très fluide, il faut presque un peu de temps au lecteur pour se rendre compte de la densité d'informations visuelles : la densité des immeubles autour de l'enceinte de Monplaisir, les différents éléments de la ferme des parents Buzz (étable, vaches, paille, roue de charrette, silos, éolienne, portique à l'entrée du domaine, clôture en bois, grilles métalliques), la foule hétéroclite de vacanciers patientant avec soumission que les autorités de Monplaisir prennent les choses en main, les nombreux couples en train de danser, la magnificence de la terrasse sur laquelle Springy Fool et son invitée prennent un repas, la densité de la foule dans le quartier populaire où Buzz et son coéquipier Sikorsky interviennent pour neutraliser Olif, etc.

Le lecteur a également conscience qu'il n'apprécie pas juste le sentiment de familiarité de se retrouver dans cette ville, il savoure également des visuels et des scènes mémorables. Springy Fool prenant dans ses mains la tête rétroéclairée d'A.L.I.C.E., le repas de la famille Buzz en vue subjective par les yeux de Zachary très nerveux devant la réaction de ses parents, la perte progressive de contrôle sur lui-même de Springy Fool confronté à la pression des exigences de l'administrateur Gregorescu, le sinistre cortège de corbillards flottant dans le ciel pour évacuer les cadavres des rues de Monplaisir, le passage silencieux de Buzz affligé au milieu de la salle d'entraînement des policiers, l'agression des parents Buzz par des dizaines de petits drones implacables, l'opération d'Ishtar, etc. L'artiste entretient le suspense par sa narration visuelle, bien rythmée, apportant de nombreuses informations dans les lieux, les activités des personnages, leurs postures, leurs réactions. Les dessins montrent un monde cohérent et tangible de science-fiction, prenant la peine de le représenter dans les détails, le rendant concret et plausible, une belle réussite pour ce genre.

Les différents personnages continuent d'être soumis à des épreuves, révélant des facettes de leur caractère. le jugement du lecteur sur Zachary Buzz se trouve conforté : un jeune homme avec une vraie vocation de policier, de fortes convictions pour servir le public, et les conséquences de son implication se font sentir. Il doit prendre la responsabilité de son choix face à son père qui avait établi un projet nécessitant que son fils prenne sa suite pour exploiter la ferme familiale. Puis il se retrouve à expliquer à sa soeur qu'il ne peut pas revenir à la ferme pour aider, parce qu'il doit participer aux secours dans Monplaisir. le lecteur est également amené à découvrir le revers de la médaille de la conscience professionnelle du lieutenant-enquêteur Gunnar Christiansen qui choisit de délaisser son épouse pour mener à bien son enquête. Il s'attendait donc moins à côtoyer Springy Fool : il découvre quel genre d'individu il est. Il observe son comportement lors d'un rendez-vous galant arrangé. Il le découvre lors d'un moment clé de la mise en oeuvre du projet de construction de Monplaisir. Il peut voir comment il se conduit de manière directe pendant ces moments-là.

Le lecteur peut également voir quelles sont les conséquences des méthodes de Springy Fool, à la fois à l'exploitation de la ferme des Buzz, et de celle de leurs voisins les Munroe, à la fois dans la gestion de la localisation d'Antiochus Ebrahimi. L'auteur en révèle un peu plus sur le contexte des deux semaines de vacances que les gens viennent passer à Monplaisir et sur le mode de gestion de la cité. le prix à payer par les personnages pour leur choix de vie devient progressivement apparent, et en parallèle il en va de même pour le fonctionnement de Monplaisir. le lecteur n'oublie pas que le récit a commencé avec la prise de fonction de Zachary Buzz dans les rangs de la police de Monplaisir, avec l'assassinat d'un policier au milieu du premier tome. Les développements de l'histoire confirme qu'il s'agit d'un polar : un autre meurtre a été commis, les enquêtes se poursuivent, les personnages se confrontent aux réalités de la vie sous les apparences, les contraintes systémiques de cette société sont progressivement mises à nu, un vrai polar et la noirceur intrinsèque du genre découlant des bas instincts du genre humain.

Le lecteur continue d'en découvrir plus sur la personnalité des protagonistes, leur histoire personnelle, leurs motivations profondes, les vraies forces à l'oeuvre dans cette société. Il comprend que les enquêtes en cours ne peuvent prendre tout leur sens qu'en prenant en compte ces éléments. Il continue d'être transporté par la narration visuelle dans cet environnement très solide de science-fiction, faisant l'expérience de moments singuliers, soit par les événements, soit par le ressenti des personnages. Une histoire prenante, fascinante, vénéneuse, malsaine.
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Pour remettre dans le contexte, j'avais acheté à l'époque la première mouture de Urban, lorsque la série s'appelait encore Urban Games. A l'époque, Luc Brunschwig apparaissait comme un des meilleurs scénaristes de la nouvelle génération franco-belge, poussé par les succès (plus critique que public) du pouvoir des innocents et de l'esprit de Warren. Ce premier tome détonnait et promettait: au fil des 80 planches, on voyait se déployer un univers qui promettait quelques jolies choses, et l'album se finissait sur un cliffhanger qui donnait un gros air de revenez-y. Puis, plus rien. le dessinateur, dont c'était le premier album, en était sorti lessivé physiquement, mentalement et financièrement. Il quitta le monde de la bande dessinée et le série s'arrêta là. Luc Brunschwig promettait vouloir continuer, mais sans doute troublé par le sort du dessinateur et d'autres priorités, la série est restée longtemps en sommeil, jusqu'à ce qu'elle soit rébootée chez Futuropolis. Reprise de zéro avec un nouveau dessinateur. Et dès la sortie, Luc Brunschwig a poussé un cri d'alarme sur le forum d'en face, effrayé par le chiffre extrêmement bas de mise en place (de mémoire, 5000 pour un tirage entre 12.000 et 15.000 exemplaires). de fil en aiguille, la série devint une sorte de fétiche pour BDGest et elle a pû profiter d'un bouche-à-oreille flatteur et du soutien de quelques libraires qui lui ont permis de bien se défendre et de pouvoir continuer.
Depuis, le sujet "Urban" sur BDGest est très occupé par le dessinateur et par une horde de fans qui s'enthousiasment à chaque occasion. Il y a sans doute un effet d'exagération pour "remercier" le dessinateur de sa (sympathique) présence. Mais au final, à voir les avis sur la série, on pourrait croire qu'il s'agit d'un des plus grands chef d'oeuvres de la bande dessinée depuis les peintures rupestres de Lascaux.
Mouais, c'est une des rares séries que je suis, d'un côté parce que, dans le genre, elle n'est pas mal foutue, mais aussi pour essayer de comprendre le pourquoi de cet engouement.
Au dessin, Roberto Ricci réalise un beau travail, tout-à-fait dans le style ce qu'on attend pour ce genre de récit. Mais en plus, il s'applique à multiplier les détails et références dans ses planches. Cela donne un aspect ludique assez amusant de partir à la chasse aux oeufs dans les planches.
Le scénario de Brunschwig, quant à lui, repose sur le principe d'un parc d'attraction géant, genre de Disneyworld hypertrophié, qui sert de défouloir/récompense pour une humanité exploitée. Chacun rêve d'y aller, de profiter des plaisirs que promet Monplaisir à tous, quel que soit son âge où ses envies. Sauf que derrière la façade, la réalité est toute autre. Trajectoires brisées, ambiance thriller hi-tech et crimes pervers sont au menu. Rien de fondamentalement neuf. Sans spoiler, on retrouve des schémas narratifs ultra-connus, mais pas mal traités. En fait, Urban rappelle les bonne séries du label série B de Delcourt. Elle en paraît un peu déplacée dans le catalogue futuropolis et un peu datée. Ni un chef d'oeuvre, ni un navet. Une série pas mal balancée, pour qui aime ça. Je ne suis qu'à moitié client, mais je ne désespère pas de comprendre les raisons de l'enthousiasme des fans.
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Alors que Zack s'apprêtait à mettre la main sur le criminel qu'il traquait, Monplaisir est victime d'une terrible panne d'électricité entraînant accidents et centaines de mort. Un peu partout c'est la panique, on parle de terrorisme...

L'histoire prend un véritable tournant. Un tournant qui part dans une bonne direction. Cela donne un nouveau souffle. Bien sur c'est le lancement (au bout de trois tomes me direz-vous) du coup on se retrouve avec plus de questions que de réponses. Une bonne évolution avec des personnages qui prennent de l'épaisseur. On connaît un peu plus leur histoire personnelle, aucune n'est toute rose, ce qui permet de s'y attacher plus.

Les dessins sont toujours incroyables. En détails, en précision, en couleur pastelles.
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La cité de Monplaisir a subit une catastrophe qui a coupé toute l'énergie de la ville et fait de nombreuses victimes… une catastrophe qui se révèle être au final un attentat rudement bien mené. Mais qui est à l'origine de cette attaque ? Et pourquoi ?…
Encore une fois, le récit est assez étrange ; le contenu est certes énigmatique mais c'est le déroulé des différentes scènes qui est assez déroutant.
Le design de la BD donne en tout cas bien le ton du récit : sombre mais dans des tons de bleu, de rouge qui me déroutent aussi visuellement ; bref, j'accroche moyennement à cette série qui avaient pourtant tout dé prometteur dans son premier tome.
J'ai conscience que cette série a un fort potentiel mais ce n'est pas mon style de récit : trop haché, trop étrange, trop sombre graphiquement. Malgré tout, c'est l'histoire du personnage principal qui me permet de m'accrocher à l'histoire car ce personnage - malgré son manque d'émotions - est attachant et mérite que l'on s'intéresse à son destin dans ce monde véritablement dystopique - Monplaisir est bien loin effectivement de la cité rêvée ; c'est de plus en plus irréfutable…
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On entre dans le temps de la désillusion. Ce n'est plus l'époque grandiose d'un futur parfait, ou presque, ùu la science est au service des loisirs (mais on en avait déjà quelques preuves dans le tome précédent). le drame s'est joué, notre héros "revient sur terre", même s'il n'en etait pas trop loin, et s'identifie reellement a son héros imaginaire et redresseur de torts. L'intrigue se mêle, s'intensifie et les personnages prennent enfin un peu d'épaisseur.

Le dessin est toujours aussi époustouflant et riche en détails. La couleur toutefois légèrement moins pêchue qu'au début , ce qui est dommage mais pas essentiel.
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critiques presse (3)
BullesEtOnomatopees
29 septembre 2014
Dès les premières planches, l’ambiance, les dialogues, la construction narrative et l’originalité de cet univers m’ont littéralement transportée jusqu’à ce que je me sente complètement imprégnée de cette histoire. Et plus on avance plus le scénario s’intensifie.
Lire la critique sur le site : BullesEtOnomatopees
BDGest
12 août 2014
Roberto Ricci réussit à nouveau une performance incroyable. D’un côté, sa précision et son sens du détail incarnent l’univers d’Urban. La colorisation – à laquelle participe Giovanna Niro – se révèle tout aussi prégnante.
Lire la critique sur le site : BDGest
Sceneario
29 juillet 2014
Ce troisième volet est un très bon récit, touchant et qui donne envie de poursuivre l'enquête pour découvrir la vérité ! Urban est une bande dessinée indispensable à découvrir, si ce n'est déjà fait, sans plus attendre !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Bonsoir, chers vacanciers. Et pour commencer, toutes nos excuses pour les désagréments de ces dernières heures. Toutes nos condoléances, surtout, à celles et ceux qui ont perdu un proche dans la catastrophe. Comme vous avez pu vous en rendre compte, les installations électriques ont soudainement été soumises à une surtension qui a provoqué plusieurs milliers d’explosions partout dans la ville. Malheureusement, il ne s’agit en rien d’un accident. Pour preuve, dans la salle des générateurs de notre centrale électrique, j’ai relevé d’incontestables traces de sabotage des commandes de la turbine. J’ai retrouvé aussi plusieurs tracts, abandonnés sur place et signés d’un groupuscule inconnu nommé Les ennemis de Sodome. En remontant leur piste, j’ai pu établir que ces terrorises avaient rejoint le cœur de la centrale en empruntant l’ancien système de canalisation de la ville de Chicago après avoir descellé une plaque d’égout située dans une de nos arrière-cours. Un chemin à l’abri des regards, cette voie souterraine n’ayant jamais été placée sous surveillance vidéo. Il a dû cependant leur falloir des mois de tâtonnement pour définir – dans un circuit de plusieurs milliers de kilomètres de conduits et d’embranchements – la route exacte pouvant leur permettre d’accéder à leur objectif. Les auteurs de l’attentat ne sont donc pas des personnes en vacances pour quelques jours à Monplaisir. Mais très certainement, des gens résidant ici depuis de nombreuses semaines et ayant eu toute latitude pour agir. Or, les seuls êtres humains vivants de façon prolongée dans l’Éden – notre premier niveau de loisirs – sont soit des prostituées, soit des losers, ces créatures déchues de leurs droits, que vous pouvez croiser de temps à autre dans nos rues. On pouvait craindre que le ressentiment de ces misérables à l’égard de nos heureux vacanciers et de Springy Fool, ne finisse par croître au fil du temps. Il se révèle aujourd’hui, immense et destructeur !!!
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-Monsieur Fool est un homme très généreux mais c'est un homme coupé de la vie réelle...qui n'a pas du tout confiance en ses talents pour rentrer en contact avec ses semblables...
-Je ne suis pas sure de vous comprendre, monsieur.
-Cet homme bosse tout le temps, Ishrat... Parfois 21 heures par jour. Son cerveau gère sans arrêt 5 à 6 idées ahurissantes auxquelles la plupart des gens pigeraient que dalle. Des idées qu'il met en application à l'aide d'un système informatique qui constitue la plupart du temps sa seule et unique compagnie. Pourtant Fool est comme toi ou moi... de temps en temps il a besoin de retrouver un peu de chaleur et de contact avec une créature vivante.
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Tour de contrôle de Monplaisir ? Répondez-nous, tour de contrôle… !? ici, le vaisseau de croisière Angerona 4, en provenance de Titan. Nos réserves d’énergie sont en voie d’épuisement. Nous ne pensons pas pouvoir tenir plus de deux heures en tournant au-dessus de vos pistes… si nous ne recevons pas de réponse de votre part, nous devrons envisager un atterrissage d’urgence en nous passant de votre assistance…
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Écoutez… Mon imbécile de petit copain vient de me larguer pour ma meilleure amie. Comme vous pouvez le voir, je m’étais faite belle pour ce connard. Je me suis épilée, coiffée, maquillée… Et j’ai sorti ma robe la plus sexy… Celle pour les grandes occasions. Alors, je crois que j’ai gagné le droit qu’un homme me fasse danser, ne croyez-vous pas monsieur ?
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Overtime, hein… ? J’ai toujours trouvé le concept de cette série complètement débile ! C’est vrai, quoi ?! Les gens s’en moquent que la justice punisse un gars pour ses crimes alors que les enfants de ses victimes, ainsi que leurs arrière-arrière-arrière-petits-enfants ne sont même plus en vie pour s’en réjouir !? Ce que les gens veulent, c’est une justice efficace, capable de les protéger, ici et maintenant, de tout le monde que ce fichu monde pourrait bien leur faire !!! Ici et maintenant, petit !
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Vidéo de Luc Brunschwig
Qu'il sera riche, ce mois de juin, de plongées historiques et documentaires.
À l'approche des jeux, vous découvrirez une biographie sublime et sublimée de Jesse Owens par Gradimir Smudja. Louison et Thomas Snégaroff se sont alliés pour adapter le roman sur Putzi, le pianiste d'Hitler. Laurent Bonneau et Alain Bujak vous feront entendre le Bruit de l'eau en enquêtant dans la vallée de la Roya. Jeff Lemire proposera la fin des Éphémères. Quant à Luc Brunschwig et Laurent Hirn, ils vont clore leur immense saga, après 35 ans : le Pouvoir des innocents se termine !
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