Les geôliers

Il n'y a rien à faire. Serge Brussolo a beau touché à de nombreux genres littéraires (science-fiction, fantastique, polar, historique), je n'arrive pas à adhérer à ses histoires.


« Les géoliers » débutait pourtant bien en plongeant directement le lecteur dans l'action et dans une ambiance mystérieuse. Mais au film des pages, les interrogations posées trouvent des réponses décevantes et l'intrigue prend une direction plus confuse et fourre-tout que délirante et absurde. le problème de Brussolo est qu'il en fait trop, beaucoup trop. de cet excès, on peut prendre pour exemple les nombreux rebondissements capillotractés, peu crédibles pour ne pas dire incohérents.


Ce roman qui aurait pu être riche et intéressant s'avère finalement peu inspiré. Presque bâclé car les dernières pages furent pénibles à lire.

Il ne change pas Brussolo ! En une dizaine de pages, au début du roman, il accumule assez de thèmes et de péripéties pour nourrir trois récits puis il continue sur cette voie de l'excès ; tout y passe : extra-terrestres , complotisme, tueur en série, sectes, mutations etc …. le paroxysme est la normalité de ses personnages , confrontés sans cesse à la violence , la laideur , la souffrance physique et morale . le lecteur au début intrigué et curieux de voir comment l'auteur va sortir de cet inextricable délire ne peut que se lasser de ce tsunami permanent.D'autant que l'écriture est d'une platitude totale, les dialogues indigents (interminables monologues des personnages ressassant ad nauséam les mêmes péripéties !) et que le scénario s'effondre dans l'incohérence sous le poids de l'exagération . Voilà un livre qui, hélas , confortera les ennemis du genre dans leurs préjugés et leur rejet d'une littérature infantilisante …

Lecteur assidu de Serge Brussolo, j'ai été très déçu de cet opus. J'aime beaucoup son imagination débordante et les situations absurdes qu'il aime décrire, mais dans ce livre, tout paraît tiré par les cheveux.
On s'enfonce progressivement dans un récit décousu, dont les ficelles sont trop grosses pour m'avoir tenu en haleine.
La fin quant à elle, qui est souvent inattendue chez cet auteur, est cette fois prévisible, banale...et ne justifie pas d'aller au bout des 500 pages de ce roman, dont les 200 dernières ont été longues, longues!... Bref, un "Brussolo" à oublier pour ma part. Pour une fois!

L'histoire commençait bien, et puis … l'auteur pour moi c'est totalement perdu et m'a perdu avec.Je ne ferais pas de spiler, mais pour moi les délires explicatifs ne m'ont absolument pas convaincus.