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3,43

sur 80 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un peu déçu par ce thriller (tendance horrifique) de Monsieur Brussolo...

Jillian, une scénariste qui a connu quelques moments de gloires, mais un peu sur la touche ces derniers temps, est embauchée pour scénariser le biopic de Debbie Feverton, une femme qui, il y a 15 ans de ça, a massacré son mari et ses deux fils.

Les meurtres se sont déroulés à Dipton, petite ville américaine, dont les habitants vivent en autarcie, refusant les technologies modernes...Debbie n'a jamais été arrêtée et son histoire est devenue la source d'une légende urbaine. Elle a en effet affirmé avoir agit en état de légitime défense, pour se protéger de sa famille qui était en réalité composée d'ECYMs (acronyme d'alien dans le récit)...Depuis de multiples rumeurs se répandent sur l'infiltration d'ECYMs dans la population...

Globalement, je mentirais si je disais que je me suis ennuyé. La remarquable imagination de l'auteur fait son oeuvre, comme d'habitude. le rythme est haletant, mais pour le coup, un peu trop par moments (défaut qui se retrouve dans d'autres romans de l'auteur)...Des moments de "calmes narratifs" c'est pas mal non plus pour digérer la succession d'événements qui s'abattent sur cette pauvre Jillian...Et pour approfondir une atmosphère aussi (mais c'est évidemment une histoire de goût personnel).

Les personnages sont bien campés (mention spéciale à Dieter Jurgen, le réalisateur du biopic) et l'intrigue est propice à esquisser une réflexion sur la nature de l'art cinématographique en même temps qu'une critique du système de production de celui-ci. Personnellement, cela ne m'aurait pas déplu que l'auteur aille plus loin dans ce sens, même si, me direz-vous, ce n'est pas tellement le sujet.

Finalement, ce qui m'a le plus dérangé c'est un manque de maîtrise flagrant (croyez bien, Monsieur Brussolo, qu'il m'en coûte de dire ça) dans la révélation de la "vérité", l'auteur entrecoupant l'action trépidante de "grosses louches" d'informations clefs, ce qui a tendance à tuer le suspens (mais ce qui est clair pour le lecteur ne l'est pas pour cette pauvre Jillian, qui même le nez dedans, à du mal à sentir la merde...)

En bref, c'était une lecture facile, mais fort heureusement nullement ennuyeuse. Et puis l'imagination exubérante de l'auteur fait toujours des merveilles...

PS :
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Plongeant dans les pages de « Les Geôliers » de Serge Brussolo, j'ai été attirée par la promesse d'un thriller fantastique signé par un auteur dont j'avais déjà apprécié quelques oeuvres. La perspective d'un massacre familial sous le signe des petits hommes verts et d'une cité mystérieuse nommée Dipton a renforcé mon intrigue initiale.

Serge Brussolo, écrivain français inclassable, s'aventure ici dans le thriller fantastique. Sa réputation d'auteur prolifique, touchant à la science-fiction, au thriller et même à l'histoire, a contribué à faire de ce livre une valeur sûre. Mon attente était élevée, d'autant plus que j'avais entendu parler de son excellence dans d'autres genres.

Dès l'ouverture du livre, l'ambiance que j'anticipais, empreinte de ruralité et de sectarisme, a pris une direction inattendue. La cité de Dipton s'est révélée être un kaléidoscope de sujets variés, peut-être même trop nombreux à mon goût. La plume accessible de l'auteur a facilité la lecture, mais la profusion des thèmes a parfois nui à la clarté du récit.

La citation, « Ces extraterrestres, quelle plaie ! Pires que les Mexicains, vous ne trouvez pas ? », incarne l'humour noir et l'extravagance qui traversent le roman. Brussolo explore divers thèmes, du cinéma américains aux sectes en passant par les communautés survivalistes, créant un tissu complexe d'intrigues.

Jillian, scénariste et personnage principale, s'accroche à un projet de film étrange proposé par Dieter Jürgen, centré sur la vie de Debbie Fevertown, une meurtrière familiale. Jillian se trouve entraînée dans une série d'événements qui la dépassent, sa curiosité devenant à la fois sa force et sa faiblesse.

Bien que le point de départ soit solide, l'histoire s'emballe rapidement, perdant toute cohérence. Les situations s'enchaînent de manière déconcertante, rendant difficile la compréhension du récit. La citation, « Dipton, c'est le triangle des Bermudes au milieu des champs de maïs. Dès qu'on y pénètre, tout devient vite flou, suspect, ambigu », reflète la confusion qui s'installe dans le récit.

Le roman rappelle « Les Emmurés » du même auteur, avec une nette séparation entre la première partie et l'arrivée à Dipton, suivis d'un après marqué par un rebondissement fracassant. Cette structure narrative, bien que déjà expérimentée par Brussolo, divise l'histoire de manière marquée.

Ce livre se démarque par sa multitude de thèmes entrelacés, une approche audacieuse qui peut plaire à certains lecteurs. Cependant, pour moi, la profusion d'idées, bien que géniales individuellement, a donné lieu à une confusion déconcertante. J'aurais préféré une concentration sur un thème à la fois.

Malgré les idées brillantes de l'auteur, les nombreux rebondissements successifs ont érodé mon immersion. « Les Geôliers » se distingue par sa complexité, mais cette abondance m'a laissée perdue. Dans l'ensemble, une expérience littéraire mitigée qui mérite une note de 2,5/5. Pour celles et ceux qui apprécient les récits labyrinthiques et les thèmes multiples, ce livre pourrait offrir une expérience captivante, mais il risque de dérouter les lecteurs en quête de clarté narrative. 
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On retrouve bien le style de l'auteur , un ecrivain au centre du livre la il s'agit d'une scénariste. Une communauté en autarcie. Une assez bonne lecture.
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J'ai lu ce livre dans le cadre d'un prix littéraire, et si ça n'avait pas été le cas, je pense que je ne l'aurais pas fini (en fait, je pense que je ne l'aurais même pas commencé !!).
L'histoire se passe dans un petit village américain reculé, où a eu lieu il y a des années une tragédie, et où débarque un jour une équipe de cinéma pour tourner un film. Mais ils ne sont pas les bienvenus, c'est le moins qu'on puisse dire. Il se passe en effet de drôles de choses dans ce petit village coupé du monde ...
Un univers sombre, glauque, vraiment déconcertant, ça part dans tous les sens, bref, désolée, je n'ai vraiment pas accroché ...
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Premier livre de Brussolo que je lis et je ressors de cette lecture avec une évocation de la nature monstrueuse. Les arbres sont tout à la fois des cocons pour se régénérer et des prédateurs impitoyables. Brussolo a une imagination fertile en mêlant les mythes grecs avec des centaures et la nature inhospitalière . Les codes du fantastiques sont suivis et la narration est fluide. Les créatures difformes rappellent les monstres du Docteur Moreau . Quand aux personnages Debbie est une tueuse antipathique à la limite schizophrène et que dire des acteurs qui sont stéréotypés . Si j'ai eu du mal au début à rentrer dans ce monde étouffant du à des invraisemblances, la seconde moitié a pris de l envergure dans ce monde angoissant qui tombe dans le chaos.
Dommage que l auteur spolie le suspens et utilise des mots vulgaires ou utilise un monologue de plusieurs pages pour dévoiler les problèmes.
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Dans une ambiance mystérieuse et sombre nous suivons Jillian Caine, scénariste engagée par le réalisateur star du "cinéma vérité" pour retracer la vie d'une meurtrière.

L'intrigue est palpitante même si on croise quelque faiblesses, surtout dans la deuxième partie du roman. A ce moment là, l'intrigue devient évidente, sans surprise.

J'ai apprécié l'enquête initiale de la scénariste pour comprendre la vie de cette femme assassin, ensuite ainsi que les scènes de fuites dans la forêt. Ces scènes la en particulier m'ont fait penser a une épopée fantastiques dans une forêt enchantée, même si l'histoire évoque plus des créatures extra-terrestres, le roman est construit de tel façon que l'auteur peut mélanger les genres sans problème.

Concernant les personnages, la question n'est pas savoir si on doit les aimer ou non, c'est plus compliqué que cela. Ils sont tous assez antipathique, glauques et étrange... Bien loin de personnages lisses et attachants. Mais, pour moi, c'est cette bizarrerie qui les rend unique et qui offre cette mystérieuse voix au roman de Serge Brussolo.

Malgré les défauts (de plus en plus présent sur la fin), j'ai passé un chouette moment de lecture !

On m'a beaucoup conseillé la lecture de l'oeuvre de Serge Brussolo et, dès le débuts, on m'a expliqué que celui-ci n'était pas son meilleur. Je ne suis donc pas déçue car je m'attendais à pire. J'ai finalement apprécié le côté absurde que l'on discerne à certain moment du roman, le tout dans une ambiance bien glauque.
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J'ai déjà lu mieux de cet auteur ...
Autant les 200 dernières pages tiennent bien en haleine, autant le début est un peu longuet ...
Mais cela vaut le coup de s'accrocher ... les rebondissements en cours de "film" et la fin méritent d'aller au bout
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