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sur 160 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
A vivre cette grande épopée de l'ouest sauvage. Chevauchant des collines de poussières et d'herbes folles, entraîné par la folie des hommes et la promesse de richesse symbolisée par fourrures et peaux, sauvé sa peau d'une horde de sauvages, des indiens et des blancs, une vie sans loi. 1820, quittant le Missouri de St-Louis, une nouvelle compagnie de chasse et de trappes. Juste deux trois années, le temps d'accumuler des peaux et un pécule pour fonder sa famille avec cette sublime brune au regard de braise. Mais la vie de trappeur n'est pas aussi idyllique que cela peut paraître, dormir à la belle étoile, s'enfiler quelques godets de whisky de contrebande, bouffé un steak d'ours... Bref, j'en ai rêvé, comme ces rêves de gosses, j'en suis revenu, la tête KO par ces bisons morts, et l'odeur de cette viande en putréfaction.

Shannon Burke, premier métier ambulancier à Harlem, avant d'être attrapé par la fièvre, non pas de l'or mais de l'écriture, signe ici un formidable roman d'aventures, aux confins de l'ouest sauvage. de la sauvagerie des hommes à chaque page, du massacre de bisons toutes les deux pages, une descente de whisky une page sur trois. La nature, ses collines verdoyantes avant de virer au rouge écarlate, puis au rouge sombre, noir. Les vautours virevoltent au-dessus d'un amas de tripailles. L'odeur est tenace, que la pluie et la nuit ne sauraient effacer de ma mémoire. Alliance et désalliance, l'homme est un loup, encore plus sauvage que l'animal qui sommeille en chaque être, prêt à retourner sa veste de bison pour quelques pièces d'or, ou en l'occurrence gagner quelques chargements supplémentaires de peaux fraîches.

Selle mon vieux cheval, chevauche les prairies cheveux au vent, sors la winchester, tire, des cris d'indiens au loin. Épuisé le dos fourbu, les santiags poussiéreuses, je rentre dans ce comptoir aux abords de la sauvagerie. Des regards pas tendres, quelques putes pour l'ambiance, on me sert un de ces tords-boyaux qui font soit devenir un homme, soit devenir aveugle. Une chance sur deux, le choix du trappeur. Je survis à cette première épreuve. Je me remets en route, en piste devrais-je dire, la route de l'ouest n'est pas encore tracée, se méfier des canadiens, se méfier des espagnols, se méfier des peaux rouges, bref, je suis seul à travers la nature – encore, pour quelques mois seulement – luxuriante. de magnifiques paysages aussi sublimes qu'un poème récité par une de ces poupées dénudées. Je croise quelques cadavres, qu'il faut enterrés, je ramasse quelques peaux, qu'il faut cachées. Nuit à la belle étoile, des flocons de neige qui scintillent autant que les poussières du ciel. La lune me toise de sa hauteur et de sa splendeur, trop belle pour moi, blue moon. L'amas de poussière et la mort du bison.

Merci.
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Fin des années 1820, en pleine rivalité entre les Anglais et les Américains qui se disputent les territoires de l'Ouest de ce pays qui deviendra l'Amérique, le jeune William Wyeth, après une brève expérience de chasseur, s'engage dans une brigade de trappeurs pour y acquérir de l'expérience mais aussi la gloire et la fortune. Il laisse Alene, une jeune veuve qu'il compte épouser à son retour, une fois sa fortune faite. La brigade est organisée et dirigée par Henry Layton, un affairiste qu'Alene connait bien puisqu'il a enrôlé son mari et a conduit à sa perte...L'homme est intelligent roublard mais avec un entregent qui lui permet de s'adjoindre un second très respecté et convoité Jedediah Smith. La soixantaine de trappeurs et le double de mules s'engagent bientôt dans un périple qui va durer plusieurs années.

Dernière saison dans les Rocheuses est un roman d'aventures qui s'inspire des carnets de souvenirs de W. A. Ferris, que Shannon Burke remet à l'honneur en donnant son nom à l'un des trappeurs, un équipier d'abord considéré comme intellectuel sans expérience et qui s'avérera bientôt tireur d'élite d'exception. le récit se fait par le regard du jeune William, qui se fait le témoin de ces grandes expéditions pour chasser et vendre les peaux de castors, de ragondins dans les territoires indiens de l'Ouest. C'est également l'occasion d'en connaître un peu plus sur les alliances entre les indiens et les Anglais et les Américains avec les Blackfoot alliés des premiers quand les Crows font alliance avec les Américains. C'est un récit qui évoque les dangers de la trappe mais qui fait aussi la part belle à l'amitié, la solidarité entre les trappeurs, l'évolution et la révélation des caractères face aux dangers, illustrant certains épisodes épiques comme une chasse aux bisons ou des combats avec un ours ou un taureau.
Dernière saison dans les Rocheuses est une roman d'aventures et d'apprentissage, qui s'est avéré un bon moment de lecture.
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Au début du 19ème siècle , le jeune William Wyeth de Saint-Louis ( Missouri ) décide de rejoindre une compagnie de trappeurs pour satisfaire son goût de l'aventure mais surtout pour faire fortune et conquérir sa belle.

Et, c'est parti pour une aventure qui se veut rocambolesque .
Au menu : longues chevauchées , bivouacs improbables , rencontres dangereuses , coups de feu, coups de gueule, coups fourrés , amitié , bagarres , batailles ou alliances : tous les ingrédients du western donc !

C'est aussi l'occasion pour l'auteur de proposer une petite fresque historique relatant par bribes l'avancée de la colonisation de l'Ouest américain par un panel impressionnant d'aventuriers de toutes nationalités ou de militaires se disputant les territoires en utilisant les indiens qu'ils ne déciment pas.

Mais, c'est aussi bien sûr, la traque sans états d'âme de tout ce qui porte fourrure .
Le récit met en exergue le début du saccage des rivières dues à la surexploitation des compagnies de trappeurs de plus en plus nombreuses et de plus en plus avides .
" Peu d'hommes se souviendraient de ce pays tel qu'il avait été dans sa glorieuse pureté originelle . "

C'est donc un roman d'aventure , porteur de messages mais même si j'ai apprécié cette lecture, je n'y ai trouvé vraiment d'intérêt qu'en seconde partie , quand on arrive dans les Rocky Mountains au milieu des tribus Blackfeet et Craw .

Il faut dire que certains noms évoquent à eux-seuls luxuriance, et beauté , comme auréolés de magie , d'éternité : Yellowstone River , Bear Lake , Big Horn ...enfin !
Et, dans ces écrins , ( enfin aussi ! ) le coeur de l'action .
Des difficultés au démarrage donc !

Un avis en demi-teinte dû aussi au style narratif . C'est un récit à la première personne parfois anachronique me semble-t-il : j'ai trouvé la syntaxe peu adaptée à la personnalité et à l'origine du héros .
Et puis , surtout j'ai vraiment cru reconnaître à un moment une inspiration très marquée de scènes de Lonesome Dove ( quand les espagnols contrôlent les routes du Nouveau -Mexique ) . Il n'en fallait pas plus pour que j'imagine cette histoire contée par un Larry McMurtry !
C'est mal , je sais !
Les comparaisons génèrent souvent la déception .
Vu le thème et le cadre , j'en attendais sans doute le meilleur .
Alors , en résumé , une lecture divertissante mais qui pour moi n'atteint pas les sommets du genre .
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Magnifique roman que « Dernière saison dans les rocheuses », Shannon Burke éveille en nous tout l'imaginaire de l'Ouest sauvage, celui de la découverte des grands espaces, par des hommes au caractère entier et complexe, dont la soif d'aventure, de richesse, et de liberté, ne peut être assouvie qu'au milieu d'une nature sauvage, à laquelle ils sont prêts à arracher tous ses trésors -en l'espèce les fourrures, que les hommes de la Prairie, les trappeurs des premiers temps de l'Amérique, ont quêté, sinon pillé, sans discontinuer.

Tout sonne juste dans ce roman, de la personnalité et la psychologie des acteurs de l'histoire aux décors mirifiques, tout nous paraît s'inscrire dans l'esprit de ce temps de la découverte, l'esprit de la Prairie.

La pertinence des descriptions, que ce soit les scènes de chasse ou de combat, nous conforte dans l'idée que l'auteur ne s'est pas limité à laisser vaquer son imagination dans les confins du Grand Ouest, non, on pressent qu'il a construit son histoire en s'appuyant sur une documentation, des témoignages, des conseils, qui crédibilisent grandement ce beau roman, qui s'inscrit sans rougir dans la lignée des écrits épiques, tissée par Fenimore Cooper, et qui peut sans rougir être mis à la suite des Pionniers, de la Prairie et autres Dernier des Mohicans.

Un très beau livre d'aventure, qui nous plonge à la découverte des racines du mythe américain.
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Ah, les Rocheuses, le grand Ouest sauvage, celui d'avant, où il y avait encore tout un tas d'animaux sauvages, à poils, à plumes, à écailles… Puis, l'Homme est arrivé et a tout pris, tout pillé.

Malgré tout, j'aime ces récits d'aventures de trappeurs, ces hommes rudes qui vivaient à la dure, qui écorchaient des peaux après avoir trappé leurs propriétaires.

Les chevauchées dans les bois, les récits autour d'un feu de camp, la bouteille d'alcool passant de main en main, le visage pas rasé, le corps puant, tel un fennec (ou un chacal) mort, le tout avec une haleine de poney. Non, ce n'est pas glamour, mais dans un récit, c'est génial.

Shannon Burke m'avait déjà happé une fois, avec des ambulanciers dans un quartier difficile de New-York et là, il m'a emporté avec un récit d'aventures, celle avec un grand A, celle de mecs qui sont prêts à tout pour vivre de grands frissons, s'enrichir et vivre en petite communauté.

La première partie de ce récit est assez sauvage, avec une chasse aux bisons. Nous avons fait connaissance avec le jeune William Wyeth, notre personnage principal, notre narrateur. Il vient de comprendre que dans un groupe de trappeurs, s'il n'y a pas de solidarité, tout partira en couilles. Là, il vient d'éprouver la solidarité qui règne entre les trappeurs et il a aimé dormir sur des peaux de bêtes.

La seconde partie est un peu plus calme, puisque notre William est en convalescence et en mode drague, pour la belle Alene (de poney ?), une jolie femme qu'il aimerait épouser. Dans cette partie, quelques aventures (pas conjugales) fortes, mais le souffle épique était un peu retombé et j'avais peur de ne plus le retrouver, comme dans la première partie.

Arrivé à la troisième partie (moitié du roman), le grand souffle épique est revenu, tel Mathilde et c'était reparti pour un tour dans les Rocheuses, avec la même équipe, plus un autre personnage, détestable au possible, celui-là : Henry Layton. Un fils de riche, trop gâté par sa mère, pas assez aimé par son père et qui sait passer, en un instant, de charmeur et charmant à détestable, limite esclavagiste, puisqu'il n'en fout pas une, mais donne des ordres aux autres.

Pour moi, cette partie est la meilleure, la plus intéressante, car les personnages vont se révéler sous leur vrai jour, mais aussi évoluer, changer, devenir plus intéressant, moins imbu de sa personne. William et son ami Ferris ne changeront pas vraiment, mais leurs personnages étaient déjà des plus intéressants et sympathiques (et ils ont évolués avant).

Et puis, dans cette Amérique, plusieurs nations règnent en maître : américains, anglais et espagnols, ce qui rend les choses bien plus complexes. Ajoutons à cela les tribus Blackfeet et Crow, et vous obtiendrez une idée du fabuleux récit d'aventure que nous propose l'auteur, inspiré des carnets de souvenirs de W. A. Ferris, dont il a donné le nom à un personnage de l'expédition.

Un récit d'aventure où le danger est partout, où l'amitié et la solidarité sont importants, la confiance aussi.

Un récit d'apprentissage, dans l'ouest sauvage, dans les montagnes giboyeuses, les rivières poissonneuses, où les trappeurs étaient nombreux à piéger des animaux pour leurs fourrures et où américains, anglais et espagnols se regardaient en chiens de faïence, persuadés qu'ils étaient tout, de devenir les futurs propriétaires de ce nouveau continent.

Un roman d'aventure comme je les aime.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Les grands espaces des Montagnes Rocheuses font encore rêver et avec ce pur roman d'aventures nous voilà aux côtés des trappeurs à la fin du XIX siècle.
Wieth , le héros, veut prouver à son père et surtout à lui-même qu'il peut devenir un homme courageux et riche. Il décide donc de partir pour une saison de chasse dans une des compagnies américaines réputées mais cette première saison est abrégée par une blessure par balle et il doit rester au fort Ashley . C'est là qu'il retrouve Alene, une jeune femme dont il est amoureux

Les alliances avec certaines tribus indiennes, la compétition entre compagnies et la conquête des territoires entre américains et britanniques émaillent le récit de beaucoup de rebondissements.

C'est à la fois instructif sur les événements historiques, le mode de vie des trappeurs et des indiens et montre déjà la forte empreinte négative de l'homme sur les populations animales comme les castors décimés au fur et à mesure des campagnes de chasse, mais le roman étant écrit de nos jours , je ne suis pas persuadée que cela ait pu être une préoccupation des hommes de cette époque en dehors du fait de devoir changer de territoires et de s'aventurer dans des contrées éventuellement plus hostiles .
J'ai en tout cas passé un bon moment à chevaucher aux cotés de Wieth dans ces magnifiques contrées sauvages .
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Un jeune homme, William Wyeh, décide de suivre les compagnies de trappeurs . Il y voit la possibilité de grandes aventures et c'est effectivement le cas. Tout début de l'histoire des USA, ces trappeurs qui ne sont pas encore des cow-boys et avant les chasseurs d'or, vivent à la dure,entre hommes, partant pour de longs mois dans une nature très belle mais hostile l'hiver. Au plus proche des montagnes, des saisons et des animaux, ils trappent, essentiellement les castors. Ils croisent régulièrement des Indiens étant sur leur territoires.

On suit tout particulièrement William le narrateur, Ferris l'artiste et Layton le dandy au mauvais caractère.Tant que ces hommes chassent , les jours se déroulent à peu près bien, mais le retour des peaux représentant un beau butin, est beaucoup plus difficile. Les différentes compagnies n'hésitent pas à utiliser les Indiens et leurs guerres fratricides pour piller les autres. Il faut être malin et héroïque pour survivre à ce monde...

Dans ce roman,d'aventure, on voit se dessiner le futur de ces régions, les animaux chassés à outrance, les guerres entre indiens entretenues par les blancs, ces mêmes indiens déjà décimés par la maladie et qui ne font que découvrir que la parole de l'homme blanc ne vaut pas grand-chose, la guerre entre Anglais et Américains, tout est là . Mais il y a aussi une certaine forme d'innocence chez ces hommes qui ne ménagent pas leur peine pour faire fortune. Ils ont une énergie gigantesque pour repousser les limites de la nature, l'honneur et la camaraderie sont des valeurs fortes et ils ont en même temps la naïveté de petits garçons.

C'est un roman agréable, peut-être pas un grand roman mais j'ai parcouru les Rocheuses avec entrain, tournant les pages pour connaître les aventures de ces conquérants. Je vois d'un beau film avec les paysages des Rocheuses et ces hommes, rudes,sales, vêtus de leur hardes crevant l'écran...
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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Un roman d'aventures, ça fait du bien, surtout après avoir terminé un Houellebecq qui m'avait laissé un goût amer. Et quand ça se passe dans le grand ouest américain au début du XIX° siècle, en compagnie des trappeurs, des castors, des bisons, des chevaux, des indiens avec en bonus une histoire d'amour, tous les ingrédients sont présents pour vous dépayser.
Ajoutons à cela un peu d'histoire et de géographie, une grande variété de sentiments comme la jalousie, la cupidité, la trahison, l'amitié, l'honneur et l'amour qui attend plusieurs années que son trappeur revienne. ça sent le feu de bois, la viande grillée, la sueur, le whisky, ça vous donne envie d'aller vous perdre dans la nature sauvage et de dormir à la belle étoile au risque de rencontrer un grizzly.
A mi chemin entre western et nature writing, ce beau roman m'a fait penser à Edward Abbey dans désert solitaire ou à Pete Fromm dans Indian Creek. Et puis au hasard de mes lectures, j'ai retrouvé Yellowstone et la Snake River, parcourus dans une autre vie. Nostalgie, quand tu nous tiens !
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Attiré par un titre évocateur assorti à une couverture soignée, il ne me manquait plus que la toque de castor pour lire avec alacrité les aventures de chasseurs de fourrure.

Evidemment, j'ai beaucoup trop d'affection pour nos copains les animaux pour oser porter la fourrure d'un rongeur, c'est donc avec une calvitie naissante que j'ai attaqué ce roman.

C'est donc sur une bagarre sur les quais qui sert d'introduction plutôt croustillante que s'ouvre ce roman, j'aurais bien mis un ticket de 20 balles sur un des deux types mais la flicaille arrive avant la fin du combat et c'est donc dépité que je reprends la lecture, n'ayant pu rembourser l'achat de ce joli bouquin.

On fait la connaissance du héros jeune, assoiffé d'aventures et motivé à accumuler des peaux d'animaux morts pour assurer ses vieux jours,
et on découvre aussi d'autres gonzes aux caractères bien trempés qui repointeront le bout de leur toque plus tard dans l'histoire.

L'écriture est précise et pragmatique, et maintient un rythme soutenu dans le déroulement des nombreuses péripéties et actions dont regorge l'histoire. Peut être est-elle un poil -de fourrure- trop polie et concise certaines fois mais j'ai certainement pris des goûts de luxe avec Larry MacMurtry et l'incomparable Lonesome Dove ou le temps est pris de décrire l'action de manière soignée et croustillante.

Ayant récemment joué à Red Dead Redemption 2 qui se situe dans la même époque de conquête de ces grands espaces vierges gorgés de ressources par des cow-boys un peu crassous et archi demerdars , je n'ai eu aucun mal à m'imaginer les paysages et personnages dépeints.

Mis à part le défilement rapide des nombreuses actions qui ne laisse pas assez de temps pour la digestion de celles-ci, ou alors c'est le pigeon unijambiste parisien qui ne passe pas ?! J'ai beaucoup savouré les dialogues et adoré la fin particulièrement bien sentie et émouvante . Les personnages sont également bien travaillés il faut le souligner. La plupart sont très attachants et l'esprit de camaraderie indispensables dans ces contrées reculées ne peut que nous inviter à les apprécier.

L'aspect historique y est aussi abordé par de subtiles petites touches qui m'ont fait surmonter ma flemme de trappeur de centre commercial, afin de me documenter sur quelques éléments. Rassurez vous les flemmards, on vit aussi très bien le bouquin en esquivant les recherches :)

Bon je vous laisse mes marshmallows sont entrain de cramer sur mon briqu- mon feu de camp et je retourne m'allonger sur mon plaid en synthétique.. ma peau d'ours pardon.




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Dernière saison dans les Rocheuses.
Shannon BURKE

Dans les années 1820 en Amérique le meilleur moyen de se faire de l'argent c'est d'être trappeur pour revendre de belles fourrures de castors ou de bisons.
Bon c'est aussi le meilleur moyen de se faire tuer…
Mais William Wyeth est un jeune homme qui décide de tenter sa chance et rejoint l'équipe d'Henry Layton à la réputation sulfureuse.
Blessé dès le début de cette périlleuse entreprise Wyeth va découvrir ce qui fait le sel d'une telle aventure : la camaraderie, la solidarité mais aussi la trahison et la manipulation.
Le froid et la faim à certains moments.
Le courage face à un ours menaçant.
La stratégie et la cohésion de groupe lorsque les indiens attaquent.
Et la peur aussi.
D'autant plus qu'il a promis à sa belle d'être revenu au printemps suivant sans quoi elle considérera leurs fiançailles rompues.
C'est un pari qu'il décide de tenir car son envie d'aventure surpasse tout le reste.

Un incroyable roman de nature writing avec des hommes courageux mais aussi barbares à leurs heures.
J'ai beaucoup beaucoup aimé ce roman sous forme des mémoires de William.
Le fait que ce soit un journal nous inclut vraiment dans la vie de ce jeune homme, on vit cette incroyable aventure par procuration…
Et je trouve la couverture magnifique !
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