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EAN : 9782215167532
431 pages
Editions Fleurus (16/04/2019)
3.72/5   37 notes
Résumé :
Sam est aux anges : elle vient d'obtenir une bourse pour intégrer la prestigieuse Académie Edouard. Très vite, Sam se lie d'amitié avec Gracie, sa camarade de chambrée, et tombe sous le charme du riche et beau Scully.
Mais, derrière le faste et les jolies dorures, se cache une réalité bien plus noire, et Sam déchante rapidement... alors qu'elle se refuse à Scully, ce dernier la viole sans états d'âme.
La jeune fille, bouleversée mais résolue à ne pas l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
3,72

sur 37 notes
Tandis que papa, grand adepte des films de fantasy et de science-fiction, est celui qui m'a amenée à me plonger dans les littératures de l'imaginaire, maman est celle qui m'a transmis l'amour des « histoires qui font pleurer » (pour reprendre l'expression de papa) … J'aime les récits poignants, ceux qui ne laissent pas indifférents. C'est pourquoi lorsque j'ai vu la proposition de Lire en Grand sur Facebook, proposant de découvrir en avant-première les (més)aventures de Sam dans son pensionnat d'élite au Code d'Honneur implacable, j'ai pris une grande inspiration pour me donner du courage et ai combattu ma timidité maladive pour demander un exemplaire des épreuves non-corrigées … Et j'ai drôlement bien fait, croyez-moi !

Samantha, dite Sam, rêve d'intégrer la meilleure faculté de droit du pays … Elle en est persuadée : son admission en tant que boursière à la prestigieuse Académie Edward est une véritable bénédiction pour son avenir universitaire ! La jeune fille est aux anges, d'autant plus qu'elle se lit très rapidement d'amitié avec sa camarade de chambre, Gracie. Très vite, cependant, Sam découvre les dures réalités de l'internat d'élite : bizutage collectif, humiliation individuelle, jeux de pouvoir et de popularité … Sans oublier l'importance quasi mystique du Code d'Honneur, dont la dernière phrase est quotidiennement psalmodier par les étudiants : « Préservons le caractère sacré de cette communauté ». Mais le jour où Scully, riche et populaire élève de quatrième année, la viole durant une séance de soutien, Sam décide de briser la loi du silence et de faire éclater au grand jour la terrible réalité qui se cache derrière l'imposant portail du pensionnat …

Je pense que si je devais résumer cet ouvrage en deux mots, ce seraient « glaçant » et « surprenant ». C'est avec un effarement grandissant que l'on découvre, à travers les yeux de Sam, l'envers du décor de cette illustre Académie réputée dans tout le pays. le meilleur y côtoie le pire : les cours sont à la hauteur des attentes de Sam, mais elle se rend progressivement compte que pour s'intégrer dans cette école, les performances scolaires ne suffiront pas. Car tout est question d'apparence, à l'Académie Edward : « tout le monde fait semblant que tout va bien, que le travail est facile » … Hors de question d'admettre ses faiblesses, hors de question également de parler de ce qui fait mal, de ce qui doit rester caché pour « préserver le caractère sacré de la communauté ». La vie à l'Académie Edward, c'est un titanesque jeu : pour en sortir vivant, il faut apprendre à respecter les règles, coute que coute. Il faut « chopper le truc », déclare la préfète en cheffe à ses condisciples, le premier soir, après avoir subir aux premières années une épreuve qu'aucune n'oubliera jamais … mais qu'aucune n'évoquera jamais. « Ce qui se passe à l'internat reste à l'internat ».

Les premiers mois, Sam s'efforce de « chopper le truc », de suivre les « bienveillantes recommandations » de la préfète en cheffe, de s'intégrer dans cette communauté estudiantine hors du temps et de l'espace. L'amitié qui l'unit à Gracie, sa camarade de chambrée, lui donne des ailes : à deux, on est toujours plus fort. Mais cette amitié fusionnelle se fissure progressivement tandis qu'entre en jeu un paramètre de taille : Scully, capitaine de l'équipe de water-polo de l'école, LE beau gosse dont toutes les premières années rêvent secrètement. Et, malheureusement pour elles, Sam et Gracie ne font pas exception à la règle …J'avoue volontiers que c'est le genre de clichés qui me hérisse le poil et me fait lever les yeux au ciel toutes les pages, mais j'ai vaillamment supporté cela car je sentais que l'histoire n'allait pas s'arrêter à une petite amourette lycéenne à l'eau de rose … En effet, même sans l'aide du résumé de la quatrième de couverture, qui nous dit tout de suite à quoi nous devons nous attendre, on pressent que quelque chose de terrible va se produire. C'est trop beau pour être vrai. Ça ne va pas, ça ne peut pas, durer.

Et, effectivement, ça ne dure pas. En l'espace d'une soirée, le monde de Sam s'écroule. Ce qui devait être une simple session de tutorat se transforme en un véritable cauchemar. Mais celui-ci ne fait que commencer : Sam veut que justice soit faite, d'autant plus qu'elle pense ne pas être la seule victime de ces « coups arrangés » qui se métamorphosent en viols … Sam brise le Code d'Honneur, poursuit Scully en justice et s'adresse à Harper, journaliste, afin que la vérité soit dévoilée au grand jour. Mais le jeune homme, riche, influant et populaire, dément farouchement les accusations de la première année, qui reçoit aussitôt des dizaines, de centaines de messages haineux, de menaces de mort. Ses camarades se liguent contre elle et défendent le « pauvre Scully », si gentil, si altruiste, si innocent … C'est atroce, d'autant plus qu'on sait pertinemment que tout ceci est inspiré de faits réels. « Nous nous plaignons que les filles ne disent rien mais elles souffrent encore plus une fois qu'elles se sont exprimées » … voilà une citation du roman que je trouve douloureusement juste, et voilà ce que montre ce terrible récit. Nous vivons, aujourd'hui encore, dans une société où les victimes ne sont non seulement pas prises au sérieux, mais pire encore, sont trainées dans la boue … Glaçant, je vous disais.

Et surprenant, aussi. Difficile de vous expliquer en quoi sans tout dévoiler, mais sachez que vous n'êtes pas au bout de vos surprises. Kiersi Burkhart est un génie : elle a réussi à me mener par le bout du nez du début à la fin, et lorsque j'ai enfin compris ce qui se passait – non pas par déduction mais parce que l'auteur nous le dit clairement –, je suis restée « comme deux ronds de frite » comme on dit dans ma famille. Je ne m'attendais pas du tout à un tel dénouement, à un tel retournement de situation qui oblige le lecteur à tout remettre en question. Et surtout, qui lui donne envie de relire immédiatement le roman en ayant en tête cette révélation, pour traquer tous les petits indices disséminés ci et là qui auraient dû lui mettre la puce à l'oreille. On se laisse berner parce qu'on s'arrête aux premières apparences, on ne cherche pas plus loin que le bout de notre nez lorsque les choses nous semblent évidentes. Et pourtant … les choses sont rarement aussi simples que cela. Et c'est vraiment déconcertant !

En bref, vous l'aurez bien compris, j'ai énormément apprécié ma lecture. Je ne suis d'ordinaire pas une grande adepte des récits se déroulant dans un lycée – parce que les « intrigues lycéennes » m'ont toujours ennuyées, même lorsque j'étais moi-même lycéenne – mais celui-ci a su se démarquer du lot pour attirer mon attention … et la conserver. Ce n'est pas une histoire d'amour compliquée, c'est un drame quotidien. L'Académie Edward, au final, c'est un peu la société dans son ensemble : on ne fait pas de vague, on tait ce qui pourrait nuire à l'équilibre de la communauté, au détriment de l'équilibre personnel. Et le harcèlement digital, dévastateur car de plus grande ampleur que le harcèlement scolaire « traditionnel ». Et l'immunité des riches, aussi, parce que l'argent achète tout, même et surtout la justice. C'est vraiment un roman glaçant, mais c'est aussi un roman saisissant, poignant, qu'on ne parvient pas à arrêter jusqu'à ce que la dernière page soit tournée. Parce qu'on veut que justice soit faite, et on sent que ce n'est pas gagné d'avance … Un très bon livre, à l'intrigue menée d'une main de maitre !

Lien : https://lesmotsetaientlivres..
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Merci à NetGalley et aux éditions Fleurus de m'avoir permis de lire ce roman.
Je me suis souvenue avoir lu la preview lors de sa sortie, mais je ne l'avais pas mis sur ma liste d'achats, peut-être parce qu'au départ le roman me semblait un peu trop glauque et voyeuriste à mon goût ?
Sam intègre un lycée privé et celui-ci coche tous les clichés du genre, de la discipline imposée jusqu'au bizutage humiliant, en passant par l'élitisme qui y règne. Elle a du mal à s'intégrer, heureusement sa coloc devient rapidement sa meilleure amie. Malgré tout elle voudrait quand même essayer de se lier avec plus de gens et trouver sa place. Contrairement à son amie Gracie elle est un peu prête à tout pour ça et se remet beaucoup en question, elle pense que c'est à elle de faire davantage d'efforts pour s'intégrer, quitte à laisser passer certaines choses inacceptables. le campus et les possibilités qu'il lui offre d'un avenir brillant la font rêver et elle en occulte les côtés plus sombres, les coutumes et les règles étranges qui leur sont imposées. La volonté de côtoyer des personnes plus « prestigieuses » lui fait commettre des impairs avec Gracie et leur attirance commune pour un garçon sublime et très en vue finit par les séparer. Quand ce dernier qui avait tout d'un jeune homme de bonne famille avec de bonnes manières viole Sam, celle-ci se retrouve en miettes et complètement isolée… Elle en parle à Gracie mais celle-ci décide de quitter l'établissement dans la foulée, sans prévenir Sam, et au retour des vacances celle-ci a la mauvaise surprise de retrouver une chambre vide. Elle n'a pas réussi à en parler à ses parents quand elle était chez eux et elle finit par se dire que la seule solution serait un article de presse qui ne dévoilerait pas son identité, afin que Scully ne puisse pas reproduire ce genre de crime dont il semble coutumier. Mais à partir de l'interview avec la journaliste tout va changer et son agression va finir par se savoir à l'Académie, alors que le père du jeune homme est un de ses plus puissants mécènes. Lorsque Scully est mis en accusation officiellement par les tribunaux et que l'article paraît les élèves devinent rapidement que c'est Sam qui est à l'origine de tout ça. Elle va alors être victime d'une véritable campagne de harcèlement et personne ne semble la croire.
Malgré des côtés un peu caricaturaux au départ j'ai fini par accrocher au récit grâce au caractère enthousiaste et sensible de Sam. Par contre à partir du moment où la narration se partage entre Sam et Harper je l'ai trouvé un peu déstabilisant du fait que dans les chapitres consacrés à Harper c'est comme si elle parlait d'elle à la troisième personne ou en tous cas de l'extérieur et j'ai de plus trouvé sa personnalité dure à cerner. Mais dans l'ensemble j'ai trouvé que c'était un récit réaliste et émouvant, qui montre bien la difficulté à se faire entendre quand on été violée et encore plus quand l'agresseur est quelqu'un « d'insoupçonnable » et de très protégé. Même si le renversement opéré par Sam est peut-être un peu moins crédible il dénote une grande force de caractère, un grand courage et fait plaisir à voir. Il rappelle notamment le « Project Unbreakable » initiée par la photographe américaine Grace Brown en 2011, qui a photographié des femmes et des hommes avec dans les mains une pancarte sur laquelle on peut lire l'une des phrases prononcée par leur violeur. Un récit nécessaire qui parle de la culture du viol et qui de plus est porté par une héroïne attachante, à travers laquelle on peut se projeter. On sent assez rapidement qu'il y a quelque chose de bizarre dans la « rupture » entre Gracie et Sam, on se doute même de l'origine de cette distanciation et cela va se confirmer à la fin du récit, mais je vous laisse découvrir de quoi il s'agit. C'est un récit prenant et bien mené, que j'ai trouvé dans l'ensemble très juste.

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J'étais très intéressée par cette histoire, découvrir de quelle façon l'auteure est parvenue à traiter le thème si délicat du viol afin de le mettre à la portée de la jeunesse (à partir de 13 ans) et je dois tout d'abord vous dire que le style et le vocabulaire font de ce roman une lecture intelligente et tout à fait adaptée aux adolescents auxquels il est important de parler des thèmes de l'agression sexuelle, du harcèlement, de la maltraitance. Sam est nouvellement scolarisée dans une école au très grand standing, ce qui peut-être un peu déstabilisant, mais c'est également ce qui est terrible dans cette histoire, personne ne s'attend à ce que ce genre de choses se déroulent dans un lieu aussi privilégié ! On suit donc avec intérêt l'évolution de cette jeune fille de 15 ans, elle est la petite nouvelle, élève boursière, s'intégrer s'avère donc délicat. Sam a tellement envie d'être acceptée qu'elle ferme les yeux sur des détails que les lecteurs voient immédiatement, mais n'oublions que c'est d'une tout jeune fille dont nous parlons, son désir de plaire est donc tout à fait normal...
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Sam Bluffer entre à l'académie Edward, un lycée privée select. Elle est aussitôt amie avec sa colocataire Gracie Caleza. Elle est boursière et elle doit son entrée dans ce lycée prestigieux à son intelligence et à ses excellentes notes. Cette académie a son propre code d'honneur et cultive le goût du secret. Les débuts de Sam sont difficiles mais elle s'accroche et elle tente d'avoir des relations sociales avec ses camarades même si les rites d'intégration sont barbares. Aussi, quand elle rencontre dans le parc puis en cours de dessin le magnifique Scully Chapman, un quatrième année, elle est éblouie tout comme sa camarade Gracie. Quand Scully l'invite comme cavalière à la soirée d'intégration, elle est ravie mais Gracie est extrêmement jalouse et elles se fâchent. Cependant, quelque temps plus tard, Scully invite Sam dans un petit salon de sa maison et abuse d'elle. Après des semaines de dépression, après le départ de son amie Gracie de l'académie, Sam dénonce le viol de Scully à une journaliste puis porte plainte.

Un roman de lycée américain sur le thème du viol. La description de la vie étudiante est plutôt classique mais l'originalité tient dans la lente émergence de la vérité. La deuxième moitié du roman alterne le récit de Sam à la première personne qui cache au lecteur la vérité et le récit par un narrateur extérieur de l'enquête de la journaliste, journaliste qui sent qu'il y a un problème. le procédé est intéressant et nous interroge sur la notion même de la culpabilité et des moyens pour que cette culpabilité change de camp et passe de celui de la victime à celui du criminel.
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Merci à Fleurus Editions et à Netgalley pour ce service presse. J'ai de suite été attirée par le résumé de ce roman qui traite du sujet très sensible qu'est le viol. Sujet d'autant plus délicat quand il s'assortit de la loi du silence. Je me suis donc plongée dans cette lecture avec beaucoup d'intérêt.

Sam rejoint la prestigieuse Académie Edward, école qui, jadis, avait déjà accueilli son père. Dès son arrivée, elle se lie d'amitié avec sa compagne de chambre, Gracie. Sam souhaite vraiment s'intégrer dans sa nouvelle école et, quand Scully, capitaine de l'équipe de water-polo, l'invite à sortir, la jeune fille est folle de joie. Seulement, sa relation avec Gracie se dégrade car elle aussi avait craqué pour le jeune homme. Un soir, lors d'un cours de soutien, Scully viole la jeune fille. Pour Sam, le monde s'écroule. Dans cette école, c'est la loi du silence qui règne. Sam est résolue à se battre. Elle fait appel à une journaliste et intente un procès à Scully.

On découvre à travers les yeux de Sam, jeune boursière, l'envers du décor d'une prestigieuse école accueillant de riches héritiers. Les règles sont édictées par les élèves – « le Code d'Honneur de la Maison Edward ». Pour s'intégrer, il faut « choper le truc ». Sam, à la différence de sa compagne de chambre veut s'intégrer. Pour cela, elle est prête à accepter le bizutage ou les « conseils » plus ou moins agréables de la préfète en chef de leur maison.

Le résumé en dit déjà pas mal, donc on sait ce qu'il va se passer pour la jeune fille. Malheureusement, on doit attendre un bon tiers du roman avant que le viol n'arrive. Au départ, on nous présente l'école, les élèves, le gentil Scully. On nous en brosse un parfait portrait, mais comme on a lu la quatrième de couverture, il n'y a plus de suspense, c'est dommage.
L'histoire devient donc plus intéressante à partir du drame, le suspense s'installe, on se demande si oui ou non justice sera faite. Difficile de se battre contre des institutions où tout se règle en interne. Tout est affaire d'argent, de dessous de table. Subitement, Sam se retrouve seule, en plus sa compagne de chambre quitte le lycée de façon inopinée.

La plume de l'auteur est agréable, ce roman s'adresse à des adolescents à partir de 13 ans et, en effet, elle dépeint un univers qu'ils reconnaîtront facilement. L'auteur nous mène à son gré jusqu'au bout du roman, la fin m'a complètement bluffée. Je ne m'attendais pas à ce retournement de situation. J'ai même été obligée de relire le début pour voir si je n'avais pas loupé quelque chose et, en effet, en étant très attentif, on a quelques petits indices disséminés par ci par là.

Je recommande ce roman qui décrit très bien le combat d'une jeune victime contre les institutions. Même si le roman tarde à commencer, l'intrigue est très bien ficelée.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Mes parents s’apprêtent à me déposer pour mon premier jour d’internat dans un lycée privé super chicos. Et, non, je ne vous dirai pas lequel. Si je le faisais, il n’y aurait alors plus aucun intérêt à tenir un blog anonyme, pas vrai ? Avant de venir ici, je m’étais toujours demandé ce que ça faisait. Je suis certaine que d’autres ont dû se poser la même question. Pour tous ceux-là, je me suis donc dit que ce serait sympa de rendre compte de mon expérience sans filtre afin de montrer au monde entier à quoi ressemble l’un de ces établissements vu de l’intérieur.
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Nous valons tous bien plus que nos belles chaussures ou que l’argent que nous avons en poche. Nos actions déterminent qui nous sommes. N’importe qui peut s’inscrire à l’académie Edward, mais c’est à chacun de prouver qu’il a suffisamment de courage, de détermination et de loyauté pour y rester.

Il n’est pas bien long, mais vraiment bizarre ; on attend de nous pas mal de choses. Peut-être que « choper le truc » signifie vivre une sorte de déclic, comme quand je suis passée de la période où, à onze ans, je trouvais les garçons écoeurants, à celle où, à douze, j’avais commencé à en trouver certains à mon goût.
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Je me laisse aller dans ses bras chauds et confortables qui m'enveloppent comme une couverture duveteuse. Je repère une tâche bleu ciel dans ma vision périphérique : Gracie et Britt dansent à nos côtés, Gracie faisant tout son possible pour éviter d'être aussi de Britt que je le suis de Scully.
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