AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,9

sur 311 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Voilà un roman à côté duquel je serai passée si les éditions Sonatine n'avaient pas proposé un partenariat avec le Picabo River Book Club ! En effet, même si je m'ouvre à la littérature Nord-Américaine depuis quelques mois maintenant, je n'ai pas encore le réflexe de guetter toutes les sorties… Néanmoins, je me suis notée le nom de l'autrice car sa plume m'a bouleversée et je compte bien continuer à la lire.

Nous faisons ici connaissance avec Wren, une jeune fille qui vit dans les Appalaches avec sa mère, Ruby, et son père, Briar. Très isolés, ils ont peu d'interaction sociale et vivent reclus, à l'abri du regard des gens. Seule Ivy, la meilleure amie de Ruby, leur rend régulièrement visite avec ses trois fils. Pourtant, le jour où Ivy a un accident, tout va basculer et Wren va voir sa vie changer du tout au tout.

Au départ, j'ai eu un peu de mal à cerner Wren. Amoureuse de ses montagnes, effrontée, elle a soif de liberté et de rencontre. Elle va d'ailleurs en vivre une troublante avec Caleb, un jeune homme vivant en foyer qui va la bouleverser mais aussi, d'une certaine manière, lui ouvrir les yeux. Ruby et Ivy, elles aussi, avaient des rêves plein la tête quand elles étaient plus jeunes. Malheureusement, la vie en a décidé autrement et les voilà maintenant dans ces montagnes, dont elles voulaient tant s'éloigner, à s'embourber dans une vie qui ne leur ressemble pas du tout. Briar, le père de Wren, est un homme mystique, taiseux et qui, à part avec ses serpents, a bien du mal à communiquer. Ayant survécu à la foudre, il est devenu manipulateur de serpents et un homme de Dieu. Très mystérieux, on le découvre, en partie, au fil des pages mais pour moi, c'est un personnage sombre, qui ne m'inspire aucune confiance. Enfin, il y a Flynn, un moonshiner de la montagne qui, lui aussi, va se révéler comme un personnage important de l'histoire. Homme de coeur et de parole, il va connaître son lot d'épreuves qui vont l'endurcir mais qui ne le feront pas dévier de sa ligne de conduite.

Ce roman est une jolie découverte. Sa construction en quatre temps est assez originale. Au départ, on découvre Wren, sa famille et l'accident qui va tout changer. Dans un second temps, on en apprend plus sur Flynn puis, dans une troisième partie, sur Ruby et Ivy. Enfin, on revient au présent et on découvre le dénouement de cette histoire. Un peu perdue au départ, je me suis vite laissée happer par l'atmosphère sombre des Appalaches et par les mystères qui entouraient les différents personnages. La plume de l'autrice est très visuelle et nous embarque totalement dans son intrigue. On tremble, on espère et on pleure avec eux et même si j'ai ressenti quelques longueurs, c'est une lecture assez addictive et une belle histoire de femmes. En effet, elles sont au centre de l'intrigue et l'autrice dénonce la mise en avant perpétuelle des hommes au détriment des femmes qui sont toujours des épouses, des soeurs ou des filles de. En bref, un beau roman écrit par une femme pour rendre hommage aux femmes.

Pour conclure, « les femmes n'ont pas d'histoire » est une très belle découverte. C'est un roman qui ne laissera personne indifférent mais qui ne plaira sûrement pas à tout le monde. Personnellement, je me suis laissée entraîner en plein coeur de la montagne et ait découvert des héroïnes fortes, avec de la suite dans les idées et une réelle volonté d'avancer.
Lien : https://lesmisschocolatinebo..
Commenter  J’apprécie          20
Une fiction brute et authentique sur ces femmes pleines de secrets qui vivent recrues dans les montagnes de Pennsylvanie.

L'héroïne, Wren, a été élevée par un père ensorceleur de serpents. Ses fidèles sont nombreux, et dans cette région pleine de croyances obscures et où les gourous sont idolâtrés, les femmes sont reléguées au dernier plan. Derrière leurs masques, elles sont bien plus fortes qu'elles n'y paraissent et elles n'ont pas dit leur dernier mot. Au gré des générations, elles se transmettront leurs acquis pour s'émanciper.

Ce roman sombre et envoûtant est porté par plusieurs voix, celles des mères et des filles, pour nous offrir un aperçu de cette facette de l'Amérique portée par des gourous. Malgré quelques longueurs, j'ai aimé suivre ces femmes, constater leur force de caractère et les voir progressivement voler de leurs propres ailes.
Commenter  J’apprécie          10
C'est une ambiance très sombre qui règne dans cette histoire : une famille coupée de tout, pauvre, dans les Appalaches, une région prospère jadis et désormais abandonnée, L'héroïne, une jeune fille, rêve d'une autre vie mais comment faire quand on est sans le sou, coincée entre un père illuminé, un prêcheur et une mère complètement coincée dans cette vie sans horizon ? Seuls la drogue et le moonshine, un whisky de contrebande semblent être les moyens d'évasion à portée des habitants.
Les conditions sont réunies pour qu'un drame arrive : sera-t-il porteur d'une autre vie pour la jeune fille ?
J'ai eu envie à plusieurs reprises de secouer ce père de pacotille, manipulateur de serpents, incapable de pourvoir aux besoins de sa famille, beau parleur, qui n'assume rien et parce qu'il a un pouvoir avec les serpents détient une certaine aura sur la population.
Dans cette histoire, les hommes sont misérables et exercent leur autorité sur les femmes et les filles, ne leur laissant aucune possibilité de s'en sortir, consommant le peu d'argent dans l'alcool. Pourtant, dans cette noirceur brille la forte amitié qui lit Ruby et Ivy, les mères, elles se soutiennent et font tout pour ne pas sombrer. Alors que Wren veut échapper à ce destin tout tracé, nous remontons dans le temps pour comprendre comment ces deux femmes aux caractères forts se sont retrouvées malgré tout dans cette situation.
C'est une histoire qui ne laisse pas indifférent.e et qui montre une autre facette des États-Unis, celle des laissés pour compte.
Commenter  J’apprécie          10
J'ai bien aimé Les femmes n'ont pas d'histoire, le roman choral proposé par Amy Jo Burns.

L'ambiance, assez prenante, fait penser à celle d'Un pied au paradis de Ron Rash, car l'atmosphère y est âpre et le temps suspendu : les villageois vivent repliés sur eux-mêmes dans une enclave de Virginie-Occidentale, au fin fond des Appalaches, loin de toute trace de civilisation moderne (Internet n'y a pas droit de cité); les hommes - au mieux - travaillent à la mine, ou sont ferrailleurs (comme Arledge), ou bien encore sont prédicateurs (comme Briar Bird, le prêcheur manipulateur de serpents), ou - au pire - sont au chômage. Leurs femmes leur sont historiquement totalement dévouées, car l'Homme assure la subsistance de la famille, dans ce chemin de vie rural, tout tracé.

La foi, la superstition et les traditions, très prégnantes dans leurs existences désolées, rythment donc leurs jours…ainsi que la fabrication du whisky de contrebande qui occupe beaucoup les hommes (dit les moonshiners). Des amitiés belles ou destructrices se nouent à la vie-à la mort (Briar/Flynn, Flynn/Ruby, Ruby/Ivy).

Tout au long de ce roman, le lecteur croit donc lire une histoire d'un temps reculé, une histoire d'un XIXème siècle d'avant la Révolution Industrielle américaine. Et c'est là l'un des talents de l'écrivaine Amy Jo Burns que d'être arrivée à nous faire occulter tous les marqueurs de progrès de notre époque, apportant ainsi un certain cachet désuet.

Dans cette région de la Rust Belt où précarité et alcoolisme sévissent, deux générations de femmes vont se débattre avec leur fatum, en un huis clos rendu étouffant par une nature omniprésente, sauvage et hostile : Ruby et Ivy les deux amies, puis Wren (la fille de Briar et Ruby) vont donc tenter de reprendre leur destin en main, en essayant - chacune à leur manière - de se défaire du joug patriarcal.
Via cette fiction, Amy Jo Burns nous offre un magnifique manifeste idéologique, puisqu'il s'agit ici de redonner sa place à la Femme. Sa place, c'est à la fois un espace sociologique où la femme pourrait avoir sa propre histoire, en étant libérée des tâches domestiques et de l'enfantement à la chaîne, et à la fois un espace intellectuel où la femme pourrait exprimer ses aptitudes (aux mathématiques pour Ruby, par exemple), et enfin un lieu où la femme pourrait choisir de s'établir loin des hommes de la montagne.

La romancière nous montre subtilement que la libération de la femme, et de façon plus générale, l'ouverture à la vie, peuvent conduire à des chemins semés d'embûches, si les choix de vie ne sont pas les bons (tel que le mariage de Ruby avec Briar, ou tel que l'abandon par Ivy de son bébé Sonny). le poids des non-dits peut également venir infléchir ou peser sur le cours d'un destin.
Amy Jo Burns montre aussi que cette conquête - par les femmes - de leur liberté peut être menée, avec l'aide indéfectible des hommes, ou plutôt de certains hommes (celle de Flynn l'ami fidèle, ou celle de Caleb le jeune homme du foyer de tante Bette).
En cela, le roman Les femmes n'ont pas d'histoire s'avère vraiment intéressant, car il donne à voir un besoin d'émancipation des femmes, sans qu'aucune vision manichéenne ne vienne entacher leur croisade féministe.

Pour finir, rendons grâce au style fluide et incandescent d'Amy Jo Burns qui nous tient en haleine, petit à petit, de révélations en révélations, jusqu'à ce que le voile soit enfin levé sur certains mystères, jusqu'à ce que la lumière de l'espoir finisse par jaillir après toute la noirceur qui aura jalonné son récit.
Commenter  J’apprécie          10
C'est l'histoire de Briar alias Oeil Blanc et de Ruby sa femme.


Ensemble ils ont eu une fille Wren, elle a soif d'apprendre et de liberté, elle ne comprend pas toujours les lubies de son père, prêcheur et manipulateur de serpents.

Wren ne va pas à l'école et lorsqu'elle veut apprendre quelque chose elle va à la bibliothèque sans en informer son père. 


Lorsque un drame survient tout bascule jusqu'au moment où son père est aux abonnés absent, il l'abandonne tout simplement. Elle va donc se retrouver logée chez Tante Bette.

Les plusieurs parties du livres sont tout aussi passionnantes, j'ai été happé par ce roman qui en dit long sur l'émancipation des femmes, même à l'heure actuelle dans une société pourtant censé être ouverte.


Ce livre est magnifique, il m'a tenu en haleine jusqu'au dernier mot.

Un roman puissant et envoûtant.


Commenter  J’apprécie          10
Briar Bird a été frappé par la foudre un soir d'orage. On le surnommera « Oeil-Blanc », signe que la main de Dieu l'a frappé. Il devient prédicateur au sein d'une communauté perdue au coeur des montages de Virginie-Occidentale. Ses méthodes de prêche sont basées sur la prise de petites doses quotidiennes de strychnine et l'élevage des serpents. « Saisir des serpents, c'était biblique. » Il s'octroie des qualités de guérisseur par la foi uniquement. le monde moderne est une aberration qu'il faut rejeter de toutes ses forces à l'instar de la médecine qui ne respecte pas les pouvoirs de la nature et la puissance de Dieu. « Mon père ne voyait pas l'utilité de la médecine moderne, puisque la guérison divine était à sa disposition. » Briar est mariée avec Ruby, une femme ayant toujours voulu s'échapper de cette vie, fuir loin des montagnes. Ensemble, ils ont une fille Wren, roitelet en français, petit oiseau qui lui aussi ne demandera qu'à s'envoler. Ce roman est d'abord une histoire de femmes mise en lumière grâce ou à cause de la vanité des hommes. Il narre l'amitié indéfectible de Ruby et d'Ivy ayant construit leurs rêves ensemble, mais ayant aussi affronté de cruelles déceptions. Un malencontreux accident change les forces en présence, éveille les consciences, détruit les mythes, force l'entrée de la réalité dans ce monde miniaturisé.

Sous couvert de la toute-puissance de l'homme, celui qui décide de tout, de l'endroit où l'on vit, de comment on y vit, c'est bien d'histoires de femmes qu'il s'agit dans ce récit. On notera l'ironie du titre, « Les femmes n'ont pas d'histoire » comme un pied de nez au pseudo-pouvoir masculin, celui de Briar qui se carapate au coeur des montages au premier doute susceptible de diminuer son autorité. le titre d'origine, « Shiner » évoque également ce sarcasme puisqu'outre d'être celui qui brille, il évoque aussi un l'oeil au beurre noir de celui qui prend des coups.

Trois existences de femmes, chacune exceptionnelle dans leurs parcours de vie sont déroulées. D'abord, l'amitié inaltérable de Ivy et de Ruby qui se connaissent depuis toujours. Ensemble, elles font front « Dans un monde d'hommes méchants, nous nous sommes battues pour être bonnes l'une avec l'autre. » Ensemble, elles se sacrifient « Ivy n'avait jamais voulu vivre dans cette montagne. Elle est restée parce qu'elle savait que je n'en partirais jamais. » Ensemble, elles s'accordent sur les décisions à prendre et assoient leurs positions de femmes dans ce lieu perdu où celles-ci ne sont que des ventres, mais en insufflant des idées féministes dans l'esprit de Wren, ce qui la force, d'une certaine manière, à « entrer en collision avec le monde. »

J'ai beaucoup aimé l'ambivalence des émotions suscitées par ce roman. D'abord, cette attraction pour un lieu de vie que l'on veut quitter, mais qui semble détenir des enchantements particuliers qui empêchent la fuite. Nous avons tous des racines que nous ne pouvons renier et même lorsque l'envie féroce de les quitter se présente, la démarche reste difficile à effectuer. de la même manière, l'auteur fait bien le parallèle avec cette attraction envers un homme charismatique pourtant impossible à aimer, puisque le trait majeur de sa personnalité est la manipulation. Je relève également la finesse des propos dans la transmission orale entre les femmes et Wren sans dénigrer directement le père. Elles amènent lentement la petite fille à s'interroger sur lui, en suggérant à mots couverts, en dessinant un tempérament, une nature. « Elle ne se rendait pas compte que la pire chose chez un homme n'était pas sa malveillance. C'était sa douceur, qu'il utilisait pour obtenir e qu'il voulait. »

Certes, « Les femmes n'ont pas d'histoire » nous amène à nous interroger sur la place de la femme dans ce microcosme éloigné de tout, mais pas seulement. Une grande partie est laissée à l'appréciation de différents questionnements basés sur la croyance aveugle, une forme de religion qui relève du mythe. Quelles sont les valeurs humaines de l'homme touché par la grâce divine ? Quelle est son image dans la famille ? Quel genre de père devient-il ? le roman décortique les relations complexes de Wren avec son père. Grâce aux discussions « entre femmes » l'horizon s'éclaircit sur un avenir incertain, mais qui se dessine de plus en plus précisément. « Mon père estimait que les gens devraient être aussi faciles à manoeuvrer que ses serpents. Malgré tous ses dons, il n'a jamais pu maîtriser le coeur de ma mère. »

Une question récurrente m'a également hantée durant cette lecture : qu'est-ce qu'un « bon croyant » ? Comment le reconnaît-on ? Quels doivent être ses actes ? Plusieurs voix s'élèvent pour nous raconter l'histoire de cet homme, à chaque fois sous un angle différent, oscillant entre retours dans le passé et évènements récents. La quête de Wren, qu'on pourrait appelait « tuer le père » en psychanalyse est fascinante et permet de comprendre les étapes du chemin qui relie l'adolescence à l'âge adulte.

Un roman tout à fait captivant, aux portraits de femmes fortes et charismatiques que je ne peux que vous recommander.

#Lesfemmesnontpasdhistoire #NetGalleyFrance

Lien : https://aude-bouquine.com/20..
Commenter  J’apprécie          10
Curieux roman que ce Les Femmes N'ont Pas D'histoire. Tout commence comme si l'histoire se déroulait au début du XXème siècle, voir avant, avec une sombre histoire de serpent, de cabane au sommet d'une colline et la description d'une vie rude, âpre. Et soudain, surgit la modernité.
A ce moment le roman jusque là un peu brouillon et faiblard m'a davantage intéressé, en racontant cette histoire ô combien parlante d'une adolescente "captive" qui cherche par tous les moyens à déconstruire le mythe parental (et surtout paternel d'ailleurs) et à renouer avec la société.
Sans être un tour de force, j'en garderai un souvenir particulier, identitaire.
Commenter  J’apprécie          00
Un titre comme un affront, interpellant.
A cette époque on est fille de, femme de, et combien ont rêvé d'autres choses, ou on fait un pas de côté pour s'en libérer et faire ce que nous sommes.
C'est une hisoire universelle, celle du combat des femmes, celle de l'amitié à la vie, à la mort. C'est un regard sur une nature flamboyante, généreuse que l'homme sacrifie. C'est une ambiance pourtant austère où chacun noie son désarroi.
Peu d'échappatoires, une vie rude, les croyances pour s'échapper.
Au fil des pages, on s'attache, on se questionne, on découvre la vérité et la force de ces femmes.
« Les femmes n'ont pas d'Histoire » est une très belle histoire... de femmes mais pas que... Qui laisse embrumée comme le moonshine.

Commenter  J’apprécie          00
Très intéressant. Ce roman présente à la fois une critique de l'invisibilisation des femmes dans notre société (moderne mais néanmoins patriarcale), mais aussi des croyances individuelles des Hommes qui peuvent mener les individus à commettre des comportements insensés, égoïstes ou immoraux.
Commenter  J’apprécie          00
Les Etats-Unis, de nos jours, dans les montagnes, chez les moonshiners. Wren , jeune adolescente y raconte sa vie avec ses parents. Son père Briard, manipulateur de serpents, fait mener une vie de quasi ermites à sa femme Ruby et à sa fille.
Ce sont quatre voix qui vont mener cette histoire. Celle de Wren, celle de sa mère, celle d'Ivy la meilleure amie de Ruby et Flynn. Chacun va apporter son lot de réponses au fur et à mesure du récit, chaque évènement, parfois même surnaturel, trouvera son explication avant la fin.
Les femmes dans ce roman ne sont pas grand chose, surtout dans ce coin du Sud des Etats-Unis. Elles vivent dans l'ombre des hommes. On se croirait presque à une autre époque en lisant ce roman et pourtant tout s'y déroule de nos jours
J'ai aimé cette lecture, assez sombre mais qui nous laisse entrevoir des lueurs d'espoir. On s'attache forcément rapidement à ces femmes, qui ont choisi sans vraiment le vouloir, leur destin, en restant dans ces Rocheuses.
Le style est très fluide, le roman se lit très bien. J'ai passé un bon moment de lecture. J'ai découvert Amy jo Burns, je lirai avec plaisir ses prochains romans.
Commenter  J’apprécie          00



Lecteurs (736) Voir plus



Quiz Voir plus

Dead or Alive ?

Harlan Coben

Alive (vivant)
Dead (mort)

20 questions
1832 lecteurs ont répondu
Thèmes : auteur américain , littérature américaine , états-unisCréer un quiz sur ce livre

{* *}