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Citations sur Les filles au lion (236)

"Peuple de Séville ! braillait le général. Les dés sont jetés et ils ont tranché en notre faveur. La populace perd son temps en essayant de résister et en déclenchant ce vacarme de cris et de coups de feu que vous entendez partout. Des troupes de légionnaires et de Marocains font route vers Séville et, dès qu'elles arriveront, ces fauteurs de troubles seront traqués comme de la vermine. Vive l'Espagne !"
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"Aux armes, peuple de Séville ! La patrie est en danger et, afin de la sauver, quelques hommes courageux, quelques généraux, ont pris la responsabilité de se placer en première ligne du Mouvement de salut national qui triomphe partout. L'armée d'Afrique se hâte de traverser l'Espagne pour participer à cette mission afin d'écraser ce gouvernement indigne qui a entrepris de détruire l'Espagne, dans le but d'en faire une colonie de Moscou."
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Séville fut la première ville proche d'Arazuelo à tomber entre les mains des rebelles. Ceux-ci étaient emmenés par le général Queipo de Llano, qui se servit de la radio, à vingt-deux heures, pour diffuser ses intentions.
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Sarah et Olive l'apprirent par la radio. Le 18 juillet, quatre généraux, parmi les dix-huit qui commandaient l'armée nationale, se rebellèrent contre le gouvernement de gauche et s'emparèrent de leurs garnisons. Le premier ministre, qui redoutait la révolution et le soulèvement, ordonna à tous les gouverneurs civils de ne pas distribuer d'armes aux organisations de travailleurs qui voudraient inévitablement s',opposer à tout régime militaire. Après quoi, il démissionna le soir même.
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Les Schloss étaient trop empêtrés dans leurs batailles internes pour prendre conscience de ce qui se passait au nord, à Madrid, ou de ce qui, du Maroc, allait déferler vers eux. Ils ne prêtèrent aucune attention aux quatre phalangistes, qui le 12 juillet, à Madrid, abattirent le lieutenant socialiste de la Garde d'assaut républicaine. Par mesure de rétorsion, ses amis assassinèrent un député monarchiste, partisan notoire de l'extrême droite. La vie en Espagne, et à la finca, était sur le point de voler en éclats et de laisser entrer un flot de récriminations, d'ambitions et de ressentiment longtemps enfouis. Mais en même temps, durant ces premiers jours, rien ne laissait penser que la guerre approchait.
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Des collines provenait la musique sourde des cloches des chèvres, qui venaient étouffer ces bruits plus légers en descendant parmi les éboulis, à travers le voile de chaleur. Les abeilles, assoupies sur les grosses têtes plates des fleurs, les voix des fermiers qui s'appelaient, les arpèges des oiseaux qui jaillissaient des arbres. Une journée d'été fait tellement de bruit, quand vous demeurez totalement silencieux.
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C'était l'époque des longues ombres du soir, du chant éraillé des grillons qui emplissaient la nuit chaude. Les champs avaient pris des teintes persil, citron vert et pomme. Les fleurs sauvages projetaient des éclaboussures rouges et pourpres, des pétales jaune canari dansaient dans la brise. Et quand le vent se levait, l'air avait un goût salé. Il n'y avait aucun bruit de la mer mais, en tendant l'oreille, vous pouviez entendre les articulations d'un scarabée qui cheminait entre les racines de maïs.
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Juillet était un mois agréable à Arazuelo. L'odeur des champs de sauge et du romarin, les lézards qui émergeaient des murs tels de petits secrets, avec leurs mouvements saccadés et névrotiques, se méfiant constamment des prédateurs venus du ciel. Mais quand ils s'immobilisaient pour se dorer au soleil, comme alors ils semblaient calmes, amoureux pragmatiques de la nature qui absorbaient la chaleur.
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Dans la capitale autrichienne, leur dit-il, des amis juifs vendaient leurs œuvres au rabais pour avoir de quoi payer des billets de train, se loger et assurer leur subsistance au-delà des frontières. Des gens qui tiraient fierté de leurs collections de toiles de maîtres, abondantes, variées et intelligentes étaient maintenant obligés d'accepter des prix qui les auraient fait regimber un an plus tôt.
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Ils vont partir, dit-il. Ils ne resteront pas ici. Ils sont faits pour la ville. La galerie.
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