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Laurence Belingard (Traducteur)
EAN : 9782845383562
200 pages
Panini France (02/12/2004)
4.28/5   43 notes
Résumé :
Revivez les événements marquants de l'univers Marvel au travers de l'objectif d'un reporter photographe... Des aventures époustouflantes des Quatre Fantastiques aux combats épiques des X-Men et bien d'autres encore dans un chef-d'œuvre signé Kurt Busiek et Alex Ross, le tout préfacé par Stan "The Man" Lee.
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Il s'agit d'un récit complet initialement paru en 1994.

Les 11 premières pages retracent les origines de Human Torch (futur Jim Hammond) telles que parues dans Marvel Comics 1 (1939), accompagné du flux de pensées du personnage. Il s'agit d'un prologue paru initialement en tant qu'épisode 0.

L'histoire proprement dite commence avec une poignée de journalistes qui attendent devant un bâtiment, pour couvrir la conférence de presse du professeur Phineas T. Horton qui va dévoiler à la presse sa créature synthétique : Human Torch. Parmi les journalistes, se trouvent Phil Sheldon et un très jeune J. Jonah Jameson. La conférence est une catastrophe. Peu de temps après, Doris (la fiancée de Phil Sheldon) lui raconte qu'elle a assisté à la première apparition d'un homme quasiment nu semblant vivre dans l'eau : Namor. Ce premier épisode raconte les affrontements entre ses 2 créatures surhumaines, vus et perçus par Phil Sheldon. La dernière partie est consacrée à l'émergence de Captain America et la formation des Invaders.

La partie suivante se déroule dans les années 1960 où les superhéros sont encore une nouveauté, mais déjà plus nombreux. Ils sont la coqueluche des médias et le mariage de Reed Richards avec Susan Storm s'annonce comme l'événement médiatique majeur. Mais dans le même temps, une autre race d'êtres surhumains attisent la peur et la haine des gens normaux : les mutants.

La troisième partie se déroule lors de la première venue de Galactus sur terre, et la dernière se focalise sur un événement tragique, publié à l'origine en 1974.

Initialement, Alex Ross a l'ambition de recréer quelques scènes marquantes des dizaines d'années d'existence des superhéros Marvel. Il s'associe avec Kurt Busiek qui étoffe le projet pour le transformer en quelque chose de plus sophistiqué. Au final, le lecteur suit la vie de Phil Sheldon, photoreporter spécialisé dans les superhéros, sur une période allant de 1939 à 1974. Sheldon entretient une relation particulière avec ces individus. Ce n'est pas qu'il les connaît personnellement (même s'il en croise un ou deux dans leur identité civile sans le savoir), c'est plutôt qu'il assiste à leur première apparition (ou presque) et qu'il prend de l'âge en même temps que le phénomène prend de l'ampleur. Ses actions et ses reportages baignent donc l'évolution du rapport que Sheldon entretient avec ces individus dotés de superpouvoirs, qu'il a affublé du qualificatif de Merveilles (Marvels).

Ce dispositif narratif a marqué son époque en racontant une histoire de superhéros du point de vue d'un individu normal qui est le témoin occasionnel de leurs conflits dans sa ville. Kurt Busiek reprendra le même dispositif pour sa série Astro City débutée en 1995 (par exemple Des ailes de plomb) dont Alex Ross assure la conception graphique des personnages.

Mais Kurt Busiek a plus d'ambition que cette forme de narration, il souhaite également faire apparaître la cohérence de la structure de l'univers partagé Marvel, en citant de nombreuses aventures extraites des comics de l'époque. Cette édition comprend une page qui récapitule les références correspondantes en indiquant pour chaque événement le nom et le numéro de l'épisode d'origine (Fantastic Four 48 à 50 pour l'arrivée de Galactus, par exemple). le métier de Phil Sheldon le place tout près des actions les plus spectaculaires des superhéros. Sa vie privée lui fait côtoyer des personnages récurrents de l'univers Marvel comme J. Jonah Jameson, Ben Urich, Peter Parker, un jeune livreur de journaux du nom de Danny Ketch, etc. le lecteur a donc la sensation d'habiter le même quartier que des personnages qui évoluent dans les mêmes pâtés de maison.

Cette excellente histoire n'aurait sans doute pas eu le même impact si elle avait été illustrée par quelqu'un d'autre qu'Alex Ross. Il s'agit là de son premier travail de grande ampleur. Au vu du résultat extraordinaire, DC Comics l'embauchera juste après pour Kingdom Come (paru en 1996) écrit par Mark Waid. Qu'est ce qui fait la spécificité de cet illustrateur ?

Pour commencer, il réalise ses planches à la peinture en mêlant plusieurs techniques (aquarelles, gouaches, acrylique, etc.). Ensuite, il a une obsession maniaque d'une certaine forme de réalisme. Il ne souhaite pas s'approcher au plus près d'un rendu photographique, mais il prend le temps nécessaire pour que chaque pose et chaque expression approchent au plus près ce qui est possible. Il travaille avec des modèles vivants qu'il fait poser pour rendre fidèlement leur attitude. Il a travaillé avec sa mère qui était modiste pour être fidèle à la mode de chaque époque. Il réalise un travail très minutieux sur la lumière et les éclairages.

Comme il le dit lui-même, il lui a fallu plusieurs pages pour trouver le juste dosage dans ses illustrations. Pour toutes les scènes de la vie ordinaire, le lecteur se promène dans une Amérique légèrement édulcorée au milieu de personnes représentées comme nimbées d'un léger halo leur conférant une intemporalité. le travail préparatoire de Ross aboutit à des visages à chaque fois réalistes et différents. Il se sert de sa maîtrise pour insérer de ci, delà des célébrités comme Elizabeth Taylor lors de l'inauguration de l'exposition de peintures d'Alicia Masters, les Beatles lors de la cérémonie de mariage de Reed et Susan, etc.

Cette forme de réalisme appliquée aux superhéros et aux supercriminels élimine l'effet comics aux couleurs criardes, pour les tirer vers un monde plus proche du nôtre. Mais ça ne les rend pas plus plausibles pour autant. Par exemple lors de la bataille contre Galactus à New York, ce dernier s'intègre parfaitement au milieu des gratte-ciels comme un être humain géant revêtu d'un costume étrange. Galactus ne gagne pas ne majesté ou en réalisme ; il perd même un peu en majesté et en aura de puissance. Par contraste, ce même traitement appliqué au Silver Surfer en fait un être vraiment métallique et extraterrestre. En fait ce mode de représentation accroît surtout le réalisme des superhéros de type Spiderman ou Luke Cage, et l'étrangeté des superhéros déjà très éloignés de l'être humain comme Human Torch lorsqu'il est enflammé.

Alex Ross maîtrise un peu moins bien la consistance des décors et la cohérence de leur représentation. Comme pour les corps humains, il a effectué des recherches pour respecter l'exactitude historique. le lecteur a donc bien la sensation d'être dans un quartier populaire et résidentiel de New York dans les années 1930 au début du récit, ou dans une banlieue résidentielle bien proprette dans la dernière scène. Mais parfois la texture des matériaux de construction présente un aspect uniforme et trop lisse, parfois aussi Ross se contente de délimiter grossièrement les contours sans beaucoup de détails ce qui crée un hiatus par contraste avec les personnages beaucoup plus travaillés.

Au final, les illustrations transportent le lecteur dans une vision peu éloignée du monde visible depuis sa fenêtre, mais légèrement édulcorée et fantasmée. le recours à la peinture ajoute également une forme de solennité au récit.

"Marvels" est unique en son genre. Il s'agit d'un récit sur l'histoire du développement des superhéros de 1939 à 1974 dans l'univers Marvel vu par un homme qui est photojournaliste et qui partage son point de vue avec le lecteur sur ces surhommes et leur place dans la société. Il s'agit également d'une historisation structurée de cette même période qui comble le fan spécialiste de cet univers, et qui permet au novice d'ordonner les faits. Les illustrations en mettent plein la vue d'une manière plus nuancée que brutale. Ces éléments éloignent "Marvels" du récit de superhéros traditionnel vers un travail d'auteur assez personnel dans lequel l'action et les combats passent au second plan.

Kurt Busiek a donné une suite à ce récit en reprenant le personnage de Phil Sheldon dans "Marvels - L'oeil de l'objectif", illustré par Jay Anacleto. Et il a essayé de consolider la continuité des Avengers dans "Avengers Forever" avec Carlos Pacheco, en référençant leurs principales aventures et en rétablissant une logique parfois malmenée.
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Il s'agit d'un récit complet initialement paru en 1994.

Les 11 premières pages retracent les origines de Human Torch (futur Jim Hammond) telles que parues dans Marvel Comics 1 (1939), accompagné du flux de pensées du personnage. Il s'agit d'un prologue paru initialement en tant qu'épisode 0.

L'histoire proprement dite commence avec une poignée de journalistes qui attendent devant un bâtiment, pour couvrir la conférence de presse du professeur Phineas T. Horton qui va dévoiler à la presse sa créature synthétique : Human Torch. Parmi les journalistes, se trouvent Phil Sheldon et un très jeune J. Jonah Jameson. La conférence est une catastrophe. Peu de temps après, Doris (la fiancée de Phil Sheldon) lui raconte qu'elle a assisté à la première apparition d'un homme quasiment nu semblant vivre dans l'eau : Namor. Ce premier épisode raconte les affrontements entre ses 2 créatures surhumaines, vus et perçus par Phil Sheldon. La dernière partie est consacrée à l'émergence de Captain America et la formation des Invaders.

La partie suivante se déroule dans les années 1960 où les superhéros sont encore une nouveauté, mais déjà plus nombreux. Ils sont la coqueluche des médias et le mariage de Reed Richards avec Susan Storm s'annonce comme l'événement médiatique majeur. Mais dans le même temps, une autre race d'êtres surhumains attisent la peur et la haine des gens normaux : les mutants.

La troisième partie se déroule lors de la première venue de Galactus sur terre, et la dernière se focalise sur un événement tragique, publié à l'origine en 1974.

Initialement, Alex Ross a l'ambition de recréer quelques scènes marquantes des dizaines d'années d'existence des superhéros Marvel. Il s'associe avec Kurt Busiek qui étoffe le projet pour le transformer en quelque chose de plus sophistiqué. Au final, le lecteur suit la vie de Phil Sheldon, photoreporter spécialisé dans les superhéros, sur une période allant de 1939 à 1974. Sheldon entretient une relation particulière avec ces individus. Ce n'est pas qu'il les connaît personnellement (même s'il en croise un ou deux dans leur identité civile sans le savoir), c'est plutôt qu'il assiste à leur première apparition (ou presque) et qu'il prend de l'âge en même temps que le phénomène prend de l'ampleur. Ses actions et ses reportages baignent donc l'évolution du rapport que Sheldon entretient avec ces individus dotés de superpouvoirs, qu'il a affublé du qualificatif de Merveilles (Marvels).

Ce dispositif narratif a marqué son époque en racontant une histoire de superhéros du point de vue d'un individu normal qui est le témoin occasionnel de leurs conflits dans sa ville. Kurt Busiek reprendra le même dispositif pour sa série Astro City débutée en 1995 (par exemple "Des ailes de plomb") dont Alex Ross assure la conception graphique des personnages.

Mais Kurt Busiek a plus d'ambition que cette forme de narration, il souhaite également faire apparaître la cohérence de la structure de l'univers partagé Marvel, en citant de nombreuses aventures extraites des comics de l'époque. Cette édition comprend une page qui récapitule les références correspondantes en indiquant pour chaque événement le nom et le numéro de l'épisode d'origine (Fantastic Four 48 à 50 pour l'arrivée de Galactus, par exemple). le métier de Phil Sheldon le place tout près des actions les plus spectaculaires des superhéros. Sa vie privée lui fait côtoyer des personnages récurrents de l'univers Marvel comme J. Jonah Jameson, Ben Urich, Peter Parker, un jeune livreur de journaux du nom de Danny Ketch, etc. le lecteur a donc la sensation d'habiter le même quartier que des personnages qui évoluent dans les mêmes pâtés de maison.

Cette excellente histoire n'aurait sans doute pas eu le même impact si elle avait été illustrée par quelqu'un d'autre qu'Alex Ross. Il s'agit là de son premier travail de grande ampleur. Au vu du résultat extraordinaire, DC Comics l'embauchera juste après pour "Kingdom Come" (paru en 1996) écrit par Mark Waid. Qu'est ce qui fait la spécificité de cet illustrateur ?

Pour commencer, il réalise ses planches à la peinture en mêlant plusieurs techniques (aquarelles, gouaches, acrylique, etc.). Ensuite, il a une obsession maniaque d'une certaine forme de réalisme. Il ne souhaite pas s'approcher au plus près d'un rendu photographique, mais il prend le temps nécessaire pour que chaque pose et chaque expression approchent au plus près ce qui est possible. Il travaille avec des modèles vivants qu'il fait poser pour rendre fidèlement leur attitude. Il a travaillé avec sa mère qui était modiste pour être fidèle à la mode de chaque époque. Il réalise un travail très minutieux sur la lumière et les éclairages.

Comme il le dit lui-même, il lui a fallu plusieurs pages pour trouver le juste dosage dans ses illustrations. Pour toutes les scènes de la vie ordinaire, le lecteur se promène dans une Amérique légèrement édulcorée au milieu de personnes représentées comme nimbées d'un léger halo leur conférant une intemporalité. le travail préparatoire de Ross aboutit à des visages à chaque fois réalistes et différents. Il se sert de sa maîtrise pour insérer de ci, delà des célébrités comme Elizabeth Taylor lors de l'inauguration de l'exposition de peintures d'Alicia Masters, les Beatles lors de la cérémonie de mariage de Reed et Susan, etc.

Cette forme de réalisme appliquée aux superhéros et aux supercriminels élimine l'effet comics aux couleurs criardes, pour les tirer vers un monde plus proche du nôtre. Mais ça ne les rend pas plus plausibles pour autant. Par exemple lors de la bataille contre Galactus à New York, ce dernier s'intègre parfaitement au milieu des gratte-ciels comme un être humain géant revêtu d'un costume étrange. Galactus ne gagne pas ne majesté ou en réalisme ; il perd même un peu en majesté et en aura de puissance. Par contraste, ce même traitement appliqué au Silver Surfer en fait un être vraiment métallique et extraterrestre. En fait ce mode de représentation accroît surtout le réalisme des superhéros de type Spiderman ou Luke Cage, et l'étrangeté des superhéros déjà très éloignés de l'être humain comme Human Torch lorsqu'il est enflammé.

Alex Ross maîtrise un peu moins bien la consistance des décors et la cohérence de leur représentation. Comme pour les corps humains, il a effectué des recherches pour respecter l'exactitude historique. le lecteur a donc bien la sensation d'être dans un quartier populaire et résidentiel de New York dans les années 1930 au début du récit, ou dans une banlieue résidentielle bien proprette dans la dernière scène. Mais parfois la texture des matériaux de construction présente un aspect uniforme et trop lisse, parfois aussi Ross se contente de délimiter grossièrement les contours sans beaucoup de détails ce qui crée un hiatus par contraste avec les personnages beaucoup plus travaillés.

Au final, les illustrations transportent le lecteur dans une vision peu éloignée du monde visible depuis sa fenêtre, mais légèrement édulcorée et fantasmée. le recours à la peinture ajoute également une forme de solennité au récit.

"Marvels" est unique en son genre. Il s'agit d'un récit sur l'histoire du développement des superhéros de 1939 à 1974 dans l'univers Marvel vu par un homme qui est photojournaliste et qui partage son point de vue avec le lecteur sur ces surhommes et leur place dans la société. Il s'agit également d'une historisation structurée de cette même période qui comble le fan spécialiste de cet univers, et qui permet au novice d'ordonner les faits. Les illustrations en mettent plein la vue d'une manière plus nuancée que brutale. Ces éléments éloignent "Marvels" du récit de superhéros traditionnel vers un travail d'auteur assez personnel dans lequel l'action et les combats passent au second plan.

Kurt Busiek a donné une suite à ce récit en reprenant le personnage de Phil Sheldon dans "Marvels - L'oeil de l'objectif", illustré par Jay Anacleto. Et il a essayé de consolider la continuité des Avengers dans "Avengers Forever" avec Carlos Pacheco, en référençant leurs principales aventures et en rétablissant une logique parfois malmenée.
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Marvels de Kurt Busiek et Alex Ross est un chef d'oeuvre de l'univers Marvel.

Bien loin des standards de la "maison des idées", ici on va suivre un journaliste photographe, Phil Sheldon tout au long de sa carrière.

L'histoire se passe donc dans l'univers Marvel, mais les super héros occupe une seconde place.

On commence avec un jeune Phil Sheldon d'une vingtaine d'année au début des années 40, qui va vivre l'apparition des premiers sur humains, la torche humaine (première du nom et Namor, qu'ils surnommera les "Marvels".

Peu à peu, Phil comme les autre New Yorkais va vivre avec l'apparition de nouveaux héros comme Captain Amercia, les 4 fantastiques, les Avengers ou encore les X-men.

Si au début les gens sont heureux de voir ces sur humains, rapidement ils vont en avoir peur ou même les haïr.

Les comparaisons avec notre société sont faciles à faire.
Les x-men peuvent facilement être associés aux juifs et la haine qu'avait les nazis pour eux.
Les héros qui sont adulés quand ils sauvent les gens et détesté directement après peuvent être associés aux policiers qui sont honoré aux moment des attentats et qui se font cracher dessus le reste du temps.

Comme dit Phil Sheldon "Les fantastiques ou les vengeurs vont régler ça. Et quand ils nous auront sauvés, on leur crachera dessus."

Un récit excellent sublimé par un dessin (peinture) d'Alex Ross.
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Véritable chef-d'oeuvre conçu par le duo Kurt Busiek et Alex Ross, « Marvels » rejoint la collection Must-Have dans une édition comprenant l'intégralité des numéros 0 à 4 publiés en 1994 ainsi que l'épilogue de 2019.

« Marvels » raconte quatre décennies de l'univers Marvel du point de vue du journaliste Phil Sheldon. Si chaque « livre » est conséquent, l'ensemble ne peut évidemment pas constituer un récit exhaustif.

Le travail narratif fait force dans son unité scénaristique. On parcoure les années 1940 à 1970 en redécouvrant de grands évènements comme dans un livre historique. La narration à la première personne assure l'aspect témoignage de la série et le point de vue externe aux super-héros est inédit.

A cela se mêle l'incroyable talent d'Alex Ross dont j'ai déjà pu suivre un peu le travail chez DC Comics. Les planches sont de véritables peintures dont on admire la prouesse technique et le détail. C'est simple, on croirait tenir un roman-photo dans ses mains. D'ailleurs, le fait que le personnage central soit photographe accentue l'illusion et pousse l'hyper-réalisme des planches vers la sensation de photographie.

Un coup de coeur anticipé confirmé par une lecture savoureuse !
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Un contre-point très intéressant aux aventures super-héroïques avec un ouvrage consacré aux effets des batailles et autres duels sur le pékin moyen, celui qui est au mieux spectateur, au pire victime collatérale. Les thèmes abordées ont depuis été largement repris par Marvel dans ses séries pour être même centraux sur certains cycles et films. Graphiquement, Marvels a également marqué un tournant avec une production très loin des standards marquetés de l'époque et qui ont souvent encore la part belle aujourd'hui. Riche de détails et de couleurs mais également de textures, les dessins sont ainsi à mille lieux de ce qu'on peut attendre de ce type de comics ; du très grand art et un travail techniquement impeccable et novateur pour l'époque (années 90).
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critiques presse (3)
ActuaBD
24 mars 2015
Un humour gavroche, parfois satirique et sans complexe, terriblement efficace.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
ActuaBD
18 mars 2015
Marvels est un incontournable qu’il convient de lire ou redécouvrir, tant ses qualités graphiques et narratives ont fait date durant les années 1990.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BullesEtOnomatopees
26 décembre 2014
Bourré de clins d'oeil aux fans de la première heure, Marvels résume les débuts des plus grands héros [...] et montre surtout l'envers du décor et l'impact sur les citoyens lambda qui assistent, démunis et impuissants, aux agissements de ces nouveaux dieux souvent surpuissants. Incontournable !
Lire la critique sur le site : BullesEtOnomatopees

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