Au soleil redouté

Les « dix petits nègres » d'Agatha Christie revisités au féminin, sous le climat tropical et la végétation luxuriante des îles Marquises.
Un roman qui donne envie d'en savoir davantage sur cet archipel et sur son histoire.
Beaucoup d'invraisemblances dans le scénario, mais j'ai aimé la façon dont l'auteur joue à perdre le lecteur, jusqu'à l'explication finale, inattendue, et dans la même veine que le dénouement des « nymphéas noirs ».

Au coeur des Marquises, l'archipel le plus isolé au monde, où planent les âmes de Brel et de Gauguin, 5 lectrices fidèles et auteures en herbe participent à un atelier d'écriture animé par leur auteur préféré.

En plein soleil dans les eaux bleues du Pacifique, une disparition transforme le séjour en jeu… Hiva Oa devient le théâtre de tous les soupçons, de toutes les manipulations, où chacun est capable de mentir… et de mourir.

Sous l'oeil placide des grands tikis, quelqu'un tue au soleil. Qui sera la prochaine victime ? Lequel des hôtes de la pension Au soleil redouté est venu pour tuer ?

Ce livre est le premier Bussi que j'entame, pourtant d'autres sont dans ma PAL depuis un lustre ! Soit, je reçois ce livre à la couverture colorée qui m'attire de suite. J'ai voyagé avec le cadre de la lecture entre les plages de sable noir, la nature verte envahissante et les tikis. On y découvre beaucoup de l'histoire de cet archipel, des coutumes de la population locale, la gastronomie, l'art des tatouages, etc.

L'idée de départ est géniale, qui hésiterait à boucler sa valise pour un voyage au paradis tous frais payés pour participer à un atelier d'écriture avec un auteur à succès ? On découvre Marie Ambre venue accompagnée de sa fille Maïma, Martine la blogueuse belge, Fayrenne commissaire et son mari Yann gendarme, la discrète Eloïse et Clémence, la baroudeuse.
Une disparition précipite l'intrigue, les meurtres s'enchaînent, Bussi s'amuse à nous perdre au coeur de l'enquête.

J'ai passé un très bon moment de lecture même si ce n'est pas un coup de coeur, je salue l'exercice d'écriture et cette fin qui chamboule notre position de lecteur.

Globalement ce livre est un bon millésime. le final sauve une lecture un peu poussive et répétitive même si on entre facilement dans l'histoire et que l'on souhaite en savoir plus.
Ce livre est aussi une bonne occasion de découvrir les coutumes des marquises.
J'ai préféré ce livre aux « Nymphéas noirs », mais j'ai une nette préférence pour « un avion sans elle ».
Une bonne lecture pour les vacances.

Michel Bussi nous emmène en voyage dans ce huis clos à ciel ouvert. Les vacances tournent au cauchemar, pour notre plus grand plaisir, avouons-le ! J'ai adoré découvrir les îles marquises à travers la plume de l'auteur et l'intrigue m'a complètement menée en bateau du début à la fin. Ce thriller est addictif, plus on avance dans l'histoire plus les soupçons se multiplient...
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Ce roman au départ m'a un peu dérouté, ce qui fait que j'ai eu du mal à me plonger dedans. Il faut le lire comme un journal intime et une fois que j'ai compris ça, j'ai réussi à ne faire qu'une bouchée de cette très bonne intrigue. Tout commence par une disparition et un meurtre, Michel Bussi a réussi à me convaincre que tous les protagonistes étaient coupables et pourtant, à la fin, j'ai eu la révélation qui m'a laissée bouche bée. J'ai aimé ce roman, car il m'a permis de connaitre un pays exotique lointain avec en toile de fond Gauguin et Brel.

Les "10 petits négres " façon Michel Bussi.
J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans ce roman. Mais quelques chapitres plus loin.......

Une fois dedans, cette histoire devient difficile à lâcher.

Jusqu'au bout j'ai été menée en bateau par l'auteur.

La révélation finale est inattendue et surprenante...

Michel Bussi reste un de mes auteurs favoris, on est jamais déçus, il y a toujours un plot twist de qualité et celui ci n'a pas dérogé à la règle.

Le cadre est idéal, sur une île quasi déserte au coeur des Marquises, 5 lectrices suivent un atelier d'écriture auprès d'un grand auteur. Évidemment, une disparition, puis tout s'enchaîne.

J'ai surtout adoré cette ambiance huis-clos que j'affectionne tout particulièrement, on retourne le problème dans tous les sens, il y a peu de possibilités sur le coupable, mais en même temps, on cherche, en vain.

J'ai dévoré ce livre en un temps record, plus l'histoire avançait, moins j'étais près de la vérité et pourtant, les suspects se réduisaient !

Encore une fois tout un jeu d'observation, de mise en page, d'interprétation, il faut être attentif et à la fin j'ai re feuilleté le livre pour repérer à quel moment je me suis faite avoir 😂
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Très chouette lecture.
Idéale avec un peu de soleil 😊
Je ne le conseillerais peut-être pas à une personne qui lit un livre en 1 ou 2 mois (bref, prenez le avec vous en vacances) car certains indices ne sauraient pas sauter aux yeux si le laps de temps entre 2 lectures est trop long...
Enfin.. la fin est logique et bien ficelée. Au moment où j'y suis arrivée, je n'étais pas vraiment surprise... mais si je ne l'étais pas, c'est bien parce que le livre est pensé pour nous y amener petit à petit...
Comme le dernier Musso (la vie secrète des écrivains), à la fin se pose la question de la réalité/fiction qui a inspiré ce livre 😉

Une intrigue haletante, et une histoire qui fait voyager…
Bonne lecture!

C'est le premier roman que je lis de Michel Bussi et j'ai été bien attrapée par l'écriture et par l'intrigue. Je n'avais pas vu le dénouement venir et j'ai eu beaucoup de mal à poser le livre avant de comprendre ce qu'il en était. Ce roman est aussi pour moi un hommage à Agatha Christie et on y retrouve un mix des 10 petits nègres et du meurtre de Roger Ackroyd. ça m'a un peu donné l'impression d'être un exercice de style (réussi) mais ça n'a pas du tout gêné ma lecture. Au contraire, ça met un peu de distance avec les personnages (un peu par ailleurs caricaturaux) qui permettent d'autant mieux d'apprécier l'intrigue car on ne tremble pas trop.

J'avais par ailleurs choisi ce roman pour la destination : les îles marquises, des îles que je ne savais absolument pas placer sur le globe et dont je ne connaissais rien. A ce niveau-là, le roman est pour moi une réussite car il place suffisamment de références à la culture marquisienne pour donner envie d'en savoir beaucoup plus, sur les tatouages en particuliers, les pétroglyphes et l'organisation sociale marquisienne préexistante à l'arrivée des européens. J'ignorais aussi que la colonisation avait été particulièrement rude là-bas, en particulier dans la répression culturelle au point qu'on parle d'ethnocide.

Deux petits bémols concernant l'intrigue: on ne comprend pas bien les motivations du meurtrier et ça repose presque plus sur un aspect un peu fantastique du mana (pas inintéressant cela dit non plus). Et la solution semble un peu artificielle, donnant cette impression d'exercice de style Je trouve ça étonnant que les femmes aient eu le temps de tout écrire, en particulier Elodie lorsqu'elle est empoisonnée par Clémence. Je n'ai pas compris non plus comment finalement Clémence avait été retenue pour cet atelier, une seule ayant été retenue pour son talent .

En conclusion, c'est quand même une belle réussite pour moi car j'adore me faire balader dans les romans policiers.