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3,58

sur 2138 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Scénario peu original, Michel Bussi nous emmène ici sur une île des Marquises pour un huis-clos. Cette histoire n'est pas sans rappeler les Dix petits nègres d'Agatha Christie mais pourtant j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire et j'ai eu envie d'abandonner plusieurs fois jusqu'à enfin renoncée à la moitié du livre.

Je crois que le problème quand on aime un auteur, c'est que l'on attend chaque livre avec impatience, avec des attentes bien spécifiques et l'on est parfois déçu… C'est un peu mon cas ici. Autant j'avais adoré son dernier roman J'ai dû rêver trop fort, autant celui-ci m'a donné du fil à retordre.

Déjà les personnages, et c'est assez rare que ça m'arrive, mais aucun ne m'a plu. Je ne me suis pas identifiée ou attaché à aucun des protagonistes que j'ai trouvé parfois trop caricaturaux (la bimbo, la marquiséenne, la femme mal dans sa peau qui n'aime pas son corps, la mamie qui vit seule avec ses dix chats, la flic autoritaire…).

L'intrigue est intéressante mais on se perd parfois entre le changement de narrateur et les indices nous arrivent de manière confuse.

Enfin d'habitude Michel Bussi me fait rêver dans ses descriptions des lieux : sa Normandie, l'ile de la Réunion ou encore la Corse ou un petit détour au Québec. Mais ici, ça fait un peu trop guide de voyage. Encore une fois, j'ai trouvé cela très cliché, peu approfondi.
Bref, j'ai lu ce roman pour l'auteur mais je reste sur ma faim. Je ne sais pas s'il est moins bon que les précédents ou si c'est juste moi qui ne l'ai pas lu dans une bonne période mais c'est avec une grosse déception que je referme ces quelques pages.
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Michel. Ceci est une lettre. La dernière je pense. On peut tromper une fois mille perso...non...on peut tromper mille fois mille...bon, bref on ne peut pas trahir indéfiniment les gens sans se soucier des conséquences. C'est l'étincelle qui fait déborder le gâteau à la cerise.

Je ne peux plus supporter tes sautes d'humeurs incontrolées. Ce qui m'a plu chez toi il y a quelques années, cette vigueur, cette façon de dire merde à tout et de rebrousser chemins et poils en rebondissant dans le sens inverse des aiguilles que tu nous montres. Tout cela, je n'en puis plus.

Ce séjour marquisien sous forme d'atelier d'écriture saupoudré d'une pincée d'atoll les opticiens et de zestes de culture polynésienne m'a profondément pompé l'air conditionné.

Je suis resté sur le tarmac de l'aéroport de Tahiti, avec mon collier de fleurs de tiaré autour du cou. Triste lecteur enguirlandé d'exotisme facile et de tongs trop colorées pour être honnêtes et de bon goût.

J'ai donc erré, "piston en attente du prochain trou d'air", dans la zone duty free pendant environ 438 pages d'un ouvrage qui en compte 483 entre les magasins de souvenirs vendant des tikis en plastique montés en colliers et des CD Best-Of de Jacques Brel. Les haut-parleurs de la zone d'attente hurlant sans répit sa discographie complète en flamand. Je suis désormais bilingue.

Bedankt.

Langueur languissante pour longue enquête glissante. Ça parle des morts comme d'un fruit. Il en sort un, puis deux, puis quatre, c'est la saison de la récolte. Il fait humide sous ce climat, tout pousse et même au crime : dans les bungalows, sous les cocotiers, dans les cimetières abandonnés. On n'a qu'à se pencher pour les trouver. Des corps étendus là, sans traversins sous "la pluie traversière".

Attendre aussi longtemps que l'avion décolle, voir ses gros réacteurs et se dire : "ouais y a pas à dire c'est bien foutu, c'est joli ces grosses flammes bleues mais c'est trop tard. Mon esprit a quitté mes yeux il y a 350 pages. le décalage horaire sûrement."

Et toujours ce meurtre dans le meurtre. A quel moment Bussi, va-t-il poignarder le pacte de lecture, le suriner sous nos yeux aveuglés sans qu'on ne sache quand et comment.

Mais Bussy l'indien, tes ruses de sioux ne me rouleront plus dans la crème pâtissière. Fini de lire double afin de recompter la monnaie et vérifier si tu ne m'as pas escroqué .

Refaire le chemin pour identifier le moment où le Bussi embusqué nous a pris pour des buses.

Dans ma main, reste une poignée de fiu, de fa'a'mu, de me'ae et des pistes sur le tatu originel, loin des ringardises globalisantes.

Peu de choses.

Au soleil redouté, endormi sur ce livre à la première trop bigarrée, mon crâne désquamé.


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Ça y est. J'abandonne Bussi. J'avais beaucoup apprécié Les nymphéas noirs que j'avais vraiment trouvé original, mais cette troisième lecture me confirme mon sentiment de lire le scénario d'une série pour France télévisions. Ça fonctionnera bien, le lieu de tournage paradisiaque y sera pour beaucoup.
J'ai trouvé l'intrigue grossière et le pot aux roses dévoilé, cette grossièreté devient juste la pathétique tentative d'un illusionniste à détourner notre regard pour mettre en place son tour de passe-passe.
Je ne doute pas que ce roman aura beaucoup de succès, tant la communauté de fans est nombreuse et aveuglée d'amour. de mon côté, j'essaie de ne pas me laisser influencer par une renommée.
Pour résumer, Bussi nous propose un remake de Dix petite nègres (véritable chef d'oeuvre du roman policier) qu'il aurait pu appeler Cinq petits tikis, s'embourbe et termine par une acrobatie.
Pas convaincue, donc
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En fait, j'aurais dû lire le bouquin à l'été, au soleil sur un transat ... manière de dire qu'à part pour passer le temps en vacances ...
Donc, bof ... j'ai trouvé l'intrigue disons ... anodine ... du mal à y croire, à rentrer dans cette histoire aux Marquises - en plus, on n'est même pas en Normandie !!! L'écriture m'a aussi déçu, assez plate, des descriptions creuses, le sentiment de beaucoup rester à la surface ... le twist final ? Mouais ... j'ai trouvé la chute à la fois tirée par les cheveux et en même temps manquant d'originalité par rapport à d'autres ouvrages du même auteur ...
J'ai le sentiment que Michel Bussi se renouvelle finalement assez peu, usant et abusant de procédés narratifs pour nous perdre ... je me suis effectivement senti parfois perdu, mais plus par ennui que par stimulation pour deviner la solution.
Je reste donc loin de mon "émerveillement" devant les Nymphéas Noirs ou d'autres titres de Bussi. Mais j'y reviendrai probablement ... en été, sur un transat, en mode farniente ...
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Le club des Cinq aux Marquises, le style et le réalisme psychologique en moins. On suit avec agacement ces personnages sans consistance qui n'en finissent plus de prendre des décisions absurdes, du moment qu'elles servent les intérêts de l'intrigue. On soupire aussi devant les innombrables effets de manche convenus en fin de chapitre (du type "Il ouvrit la boîte, et resta pétrifié devant l'évidence : tout était là, depuis le début, et personne n'avait rien vu"). Reste une mécanique convenablement huilée.
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Une ambiance originale dans le décor agréable et exotique des îles Marquises, une idée d'atelier d'écriture très intéressante, un arrière-plan archéologique avec du potentiel ... l'intérêt aurait pu être plus soutenu, le ton moins léger pour convaincre, la multiplication des points de vue plus simple et des personnages plus attachants. J'ai un peu raté le coche manifestement.
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j'aimais bien Michel Bussi mais plus ça va moins ça me plait ... J'avoue que je ne suis déjà pas une fan des polars mais tout dépend lesquels ... Dans son dernier roman, le paysage est tout à fait intéressant : il s'agit des Marquises. Les personnages y sont colorés, chaleureux, ensoleillés et cela confère au roman un paysage des plus idyllique ... C'est sans compter sur la disparition d'un des personnages ... On reconnait bien entendu l'humour de Michel Bussi, fidèle à lui-même qui se moque à la fois de ses personnages mais aussi de lui-même .. Il s'agit bien entendu d'un remake du célèbre "les 10 petits nègres" revue et corrigé à la sauce ilienne des Marquises ... la forme du journal et des différentes voix des personnages confèrent au roman un côté novateur et intéressant mais sans plus ! Disons que je n'ai pas été emballée par ce nouveau roman ! je le laisse aux amateurs du genre, qui trouveront sans nul doute leur bonheur ...
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Cinq femmes qui ne se connaissent pas , se retrouvent sur une île paradisiaque en Polynésie après avoir gagné un concours d'écriture organisé par un auteur très célèbre.
Au programme: balades, repas à la pension Au soleil redouté et bien sûr des ateliers d'écriture. Chaque participante est en effet invitée à mettre sur papier toutes les choses qu'elles vont vivre durant ce séjour.
Ces vacances au soleil vont vite se transformer en cauchemar après une disparition qui sera suivie de meurtres. Qui est venu pour tuer? A nous de le découvrir...

Ce livre est une grosse déception pour moi. Je ne me suis pas du tout attachée aux personnages pourtant nombreux. Je n'étais pas transportée par l'intrigue et j'étais même parfois perdue dans les pseudos rebondissements.

J'ai trouvé également qu'il y avait de nombreuses répétitions et que les passages des chansons de Jacques Brel n'apportaient rien de plus au livre ou à l'histoire.

Le dénouement est sympa mais une fois que l'on a appris comment l'auteur a tenté de nous piéger, les explications qui suivent n'avaient plus d'intérêt pour moi.


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Ce qui m'a donné envie de lire ce roman : un écrivain et son fan club pour un atelier d'écriture, les iles Marquises, un quasi huis clos.
Ce qui m'a donné envie d'abandonner le roman : une écriture très plate, des personnages peu convaincants, un manque de souffle.
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Michel Bussi nous amène dans un huis clos sur une ile dans l'archipel des marquises. Un auteur fait un stage litéraire avec 5 femmes qu'il a sélectionné plus une enfant de l'une et le mari d'une autre (pourquoi ?).
Ce huis clos se pressentait assez bien une dispqrition une écriture à 3 voix.
ais le scénario est assez faible ça tourne au ralenti beaucoup de réactions bizarres.
J'ai finit par comprendre que Brel et Gaugin y avaient vécu et y étaient enterrés
une indication sur les 2 hommes à chaque chapitre un peu gonflant à force
J'ai beaucoup souffert pour finir ce livre
Mais on demande beaucoup à Michel Bussi : peut être devrait il limité ses activités et nous faire un livre comme phileas noirs tous les 2 ou 3 ans.
MAis je crois que la machine à cash s'est emballée
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