Vous vous sentez petit à petit coupable, inférieur(e),incompétent(e), et c’est précisément cette autodévalorisation qui vous empêche de penser que l’agresseur n’a pas le droit d’agir comme cela. À terme, les violences répétées créent un état de dissociation et d’anesthésie émotionnelle, ce qui entraîne de nombreuses conduites paradoxales (banalisation des agissements de votre agresseur, dépendance à celui-ci, impossibilité d’exercer une autonomie et un libre arbitre, confusion, amnésies partielles).
Ces violences créent en vous un climat d’insécurité physique et émotionnelle. Vous vous sentez fragile, et parfois mentalement instable en raison de la survenue de conflits imprévisibles, d’intimidations répétées mais qui ne disent par leur nom (« Non, je ne suis pas agressif ! c’est toi qui ne comprends rien ! »).
« Je tiens à vous dire que vous avez le droit d’avoir peur, vous avez le droit d’avoir essayé mille fois et d’avoir échoué mille et une fois, vous avez le droit d’en avoir rêvé cent fois et d’avoir renoncé tout autant. »